dimanche 31 décembre 2006

Le temps d'un dire...

Le temps d'un dire

Exprimer en peu de mots, ferveur Infini…T, le bleu, hors le paraître présomptueux… en l'instant si juste, si petit et pourtant tellement grand... l'après douze le son bruissé haut l'écho de sa précédée, découvrant son autre, sa suivante nouveauté... et indiquant là, la fin notre volonté, à cette année, cet an maintenant passé et définitivement clos…

Formuler toute belle la nouvelle, accompagnée, faute avouée (et donc déjà pardonnée…) magie bulles qui pétillent tous nos esprits mais tout aussi, éclairent pures, nos âmes si réjouies... et marquer cette juste commencée, dite autorisés vœux, je veux !

Et là est le pressant imaginé révolution nouvelle simplement afin qu’elle puisse, cette toute nouvelle, enfin sa faim rimer vrai la vie belle…

Juste là qui s'abandonne l'harmonie ma note pour offrir, et donner ce tout… le peu et le beaucoup, le trop du meilleur mais jamais celui du pire, le ce que je vois si fabuleux, le ce que je sens tellement précieux… pour que tu sois simplement mais vraiment heureux...

Et pour lui, et pour elle et eux, et tous les autres… tous… l'année nouvelle sera… magique, sublimée imminents étirés si magnifiques…

Souffle maintenant le temps pour qu’il ne soit qu’instants merveilleux et sois immensément, intensément et infiniment heureux !

Je te souhaite à toi, le passant, la vibrance, dansée tempo la cadence son ivresse instant présent, et qu'il dure, perdure, s'étire bonheur d'un tout le temps, d'un toujours, mêlés à jamais ces banals le commun tous les jours par le seul, un seul de tes regards à t'offrir l'éclat, l'étincelle qui ouvre, découvre merveilleuse la vie !

Sois profondément heureux !!!!!!

Je t'offre le vœu, mais afin qu'il s'accomplisse, il nous faut être au moins deux... alors, ferme les yeux, un seul instant... sens et ressens fort, encore plus fort... perçois et vois, prends ce bleu et dis pour moi, rien que pour cette étrange elle, pour son plaisir bien à elle, dis… je le veux !

samedi 30 décembre 2006

Pesée densité écourtée...

Voilà une semaine dénudée le devoir, étirée selon mon bon vouloir, accomplie complète… ni désabusée posé le désespoir ni accompagnée déposé l'espoir… achevée mon ordinaire à traîner le temps autrement et consommée par beaucoup d'heures de sommeil, elles accompagnées de rêves, de si beaux rêves normalités… il y avait si longtemps…

Si longtemps, il me faut bien l'avouer, le constater, écrire cette peur cachée pour ne pas oublier, non plus me leurrer, encore… je n'osais même plus ce laisser aller… rêver telle la réalité pour me voir larmes encore s'écouler le savoir d'un pouvoir, d'une faculté à ne jamais réaliser, ni me réaliser… céder à la destinée, à sa façonnée d'elle... ma finalité, mon souhait, mon désir pour laisser venir et ne plus rien retenir…

Rêver peut être, tout aussi se projeter, s'abandonner au possible à venir, s'imaginer demain et le prendre en main… composer, se composer… tendre, étendre sa couleur singulière… penser, espérer, également oui, calculer… s'attendre, attendre…

Attendre un je ne sais quoi, cet éclat, cette étincelle qui ouvrirait ma vie, un message, un mot… oui, ces mots qui me troublent, m'envolent… ces mots qui me disent profondeur, me délivrent, libèrent mon cœur… ces mots qui m'ont simplement fait revivre, renaître, remonter, m'évader et fuir l'endroit né la somme d'un chagrin, d'une si profonde souffrance, tue, mise de côté, latente, présente et qui d'une banalité s'est découverte dans sa totalité, en son entier…

Et seulement postposer, reporter, ajourner ce qui doit être, ce qui devait alors se faire… maintenant, affronter et bien l'exécuter…

Le temps est venu la dépose de mes semblées armes, de me défaire de cette force tendre, d'oser enfin l'égarer, de déclencher le processus qui sera ma perte, de faire le bilan de cette année, de cet encore ajout d'un an à tous ses précédents, ce temps l'avant…

Je sais pertinemment la vie difficile, je sais indubitablement qu'elle n'est pas belle pour le monde dans son entier et je ne sais pourquoi, je la décrie si remarquable…

Je n'oublie pas les guerres, les souffrances et toutes ces horribles maladies… je m'en détourne consciemment pour ne pas ajouter douleur à mon égoïste et si douce mélancolie, pour ne pas en devenir irrémédiablement profond chagrin à m'aigrir… j'égare les souvenirs maux pour me garder si précieux, rien que le beau… je fausse la réalité, je m'offre du rêve tout éveillé… toujours, depuis toujours, je me suis égarée, m'égare, m'abuse, m'illusionne d'étoiles à pétiller mon regard…

être, d'être à côté, pas très loin, mais toujours lisière tangible et m'imaginer si belle en dedans… ce déjà pensé ouvre toute l'autre réalité et me voit l'écriture s'émietter…

Me dire, médire ce moi à décrier trop belle sa détestable vanité à observer, considérer, contempler l'humanité et m'en oublier la partie, et m'en détacher l'unique… négliger la donnée essentielle d'en être tout simplement et non pas dans ses plus beaux présents…

Le bilan, sa balance pesée est déjà tout indiquée, et rien ne la fera se changer…

Mais va belle la vie car ce jour se doit l'être beau, magie infinie le résumé à se garder, à s'en garder, en sa soirée pétillée de toutes nos douces folies, d'une délicieuse année accomplie..

vendredi 29 décembre 2006

Lorsque je serai grande...

Lorsque je serai grande…

Lorsque je serai grande…

Je m'accomplirai telle celle que je suis… je ferais le monde à mon image, l'imagine si délicieuse, ce rêve qui bouge la vie, qui emmène douceur l'ivresse, mon cœur…

Et je t'aimerais, toi, défini l'homme de ma vie, je t'aimerais de cet amour incommensurable, de celui irraisonnable, folie juste bruissée unique notre harmonie… unique, grand, si grand amour de ma vie… je t'aimerais présent… déjà, je t'aime en dedans moi, déjà…

Et nous aurions des enfants nés, conçus, composés, élevés, conjugués beaux, si beaux et seulement éclairés ferveur du verbe aimer… tous ces sourires, tous ces regards… et ces innombrables rires… la tendresse profondeur, l'allégresse sa douceur…

Je vous ai aimé, je vous aime et vous aimerai… non, je vous aime, je vous aime tellement que parfois ce fort se coule quelques larmes… larmes trop plein cet infini rien, larmes d'un si beau destin…

Et je cuisinerais compositions fantastiques, la cuisine belle couleur, celle qui fleurit en direct du cœur, exhalée bonne odeur… salivée enchantés prémices, déjà le regard, humée délectés délices à venir, plus tard… le goût… si singulier le sens qui ne peut s'égarer… et encore, je m'égare…

Et j'arrangerais douillet notre maison, l'agencerais moelleux cocoon, le complèterais par ce si beau jardin, préservé, réservé, protégeant tous nos jeux ou nos amusements magnifiés magique le secret à toujours éparpiller, à généreusement partager…

Notre intérieur serait image la réunion, reflet l'union de nos cœurs, et chaud, et clair, si clair… tendre et heureux, heureux d'y vivre, heureux de s'y retrouver pour s'accomplir simplement belles, toutes les plus communes banalités…

J'ai rêvé, je rêve et rêverai… non, je rêve réalité, je compose tel ma réalité, rien que par mon regard, par ce que je peux magie voir, non pas faite de vains espoirs mais intimée inconscients à volonté, marqués par ces erreurs à ne pas reproduire, ces brisés le cœur qui m'ont composé tout autre le bonheur…

Brisures qui font réalité un rêve si longtemps confectionné, bâti, construit de tous mes ennuis, de toutes mes peines mon chemin de vie… réalité déterminée d'une force tendre pleine d'un seul éclat, ne jamais offrir ce que j'ai pensé subir, casser l'intime héritage, générer nouveau, engendrer tout beau, aimer…

Le rêve Vanille est inouï, sublime et surprenant… il surprend en t'emmenant, en te mêlant malgré les peines et ses chagrins... il ouvre si beau, découvre ton esprit... il conduit profondément belle la vie…

Lorsque je serai grande, je rêverai encore, et encore…

jeudi 28 décembre 2006

Mesure, ma démesure...

Mesure ma démesure

Un jour d'exception le principe à encore ne rien exécuter d'extraordinaire si ce n'est que la sortie dégradée bleu Ikéa petite balade sous son toit, ajoutée de courses à  devoir s'effectuer en vue du jour dernier à clôturer densité l'étincelle douze coups, sa limite… bornée magie mille ferveurs débordée ce minuit le définitif s'arrêtant une seule fois l'an, son laps année irrémédiablement, immanquablement accompli, fini !

Je ne serai pas seule comme j'avais escompté étirer léger ce jour dernier et diffuser aéré son juste autre suivi, tout neuf, tout beau… ce tout premier… je déplacerai autre, mon bonheur, je l'accrocherai précieux, joyeux, l'heureux souvenir pour eux… composé, et par ces si beaux sourires nés toujours cette petite Elle, amie première l'intime de mon Jérémy, et par la savourée mon évidence son être là, à lui , et peut-être tout aussi par la présence délectée de Nicolas… d'eux, par eux, pour eux… mon essentiel, la véritable essence mon ciel…

Étrange, la télé qui est très rarement allumée, diffuse à l'instant, la naissance d'un enfant... m'offre là, regard en dedans, l'éveil profondeur hors le temps, le toujours à jamais instant présent…
Prête à me présenter regards, ce film dont Jacques m'avait parlé, dont l'héroïne paraît tant me ressembler, non pas en sa réelle beauté physique mais par son immense l'imaginaire, par sa particulière et singulière réalité bouclée bulle son monde micro évaporé…

Cette étonnante sa clairvoyance, je sais être très, trop perceptible mais n'ai jamais pensé l'être tant…

Et pourtant… cette journée a ranimé ces souvenirs, nés passés d'avec lui, cet homme, Karim qui s'imaginait tant m'aimer… mémoires refluées si curieusement, hors logique des évènements passés ou présents en ce moment… et sans peines le chagrin, et sans animosité réplique envers son exalté mensonge, et sans regrets cette décision mienne de tout arrêter…

Rompre sans savoir, sans connaître vraiment raisons qui me poussaient d'agir ainsi, étrangement… sentir, ressentir ce besoin instinct et le suivre… me détacher cette cajolerie à m'entendre dire son amour en le percevant inconsciemment tout autrement…

Manipulée sans très grande perspicacité, étant si transparente, je me suis enivrée de son amour… et je l'ai aimé fort, et je l'ai aimé tellement fort… je l'ai aimé grand à ma démesure, au manque aussi d'un seul être à me consacrer, à me vouer corps mêlé étroitement l'âme, à me dédier enfin si belle la vie…

Si la répartie son besoin vital de n'être pas seul s'est déclarée très vite d'un nouvel amour, son choix que je ne critique pas, a chancelé profondément ma raison, mon intime pensée, l'idée très personnelle que j'engage seul sens à l'amour pour m'en remettre doucement, très lentement encore, à celui qui compte, de celui du plus grand nombre… la normalité, la réalité, la norme, le principe humanité…

La raison, ma déraison si douce folie…

Je me suis caché ses mensonges, j'ai fui l'évidence pour maintenir merveilleux mon élan, j'ai nourri l'histoire que si bien, il composait… j'en étais magie, la belle, douceur mon cœur, l'héroïne, celle pour qui le conte existait vrai, dont les lignes s'écrivaient délices sucrés et qui découvraient enfin la réalité, celle contenue en dedans depuis si longtemps...

J'en garde l'évanescence de cet instant prodigieux… le pouvoir, je peux, le savoir, je sais… et leur immensité, et leur infinité… mon cœur tout bleu enfin dégagé, libérant aéré, sa force tendre et se fondant là, vraie réalité, regard encore plus pétillé, constellé l'unique étoile, le sens profondeur d'aimer... non pas le pouvoir de l'être mais la faculté à le donner…

J'en garde le j'aime présent, cadeau et temps...

J'en garde cet instant précieux et l'emmêlerai importance, à tous ces jours qui me sont destinés…

mercredi 27 décembre 2006

Normalité tentée...

Normalité tentée...

Et j'ai pris le train, me suis emmenée spontané en cette ville qui par mon travail me retient… ni par caprices à dépenser douce folie, non plus par l'élan curieuse lubie mais pour vérifier si je n'avais pas, encore, commis une jolie ânerie (dixit l'esprit - connerie) !

Ce matin d'un tard avancé, sans raison, suivant simplement pensée, j'ai testé le transfert de la ligne téléphonique installé ce précédé vendredi pour m'entendre, réponse, cette tonalité curieusement dérangée…

L'inhérente idée ce possible d'une erreur, celle mon être pour l'avoir commise s'est découverte l'immédiate réaction à bouger, à me remuer et d'y aller, belle excuse pour me balader… sortir, partir, me mêler à la société même de loin, voir le monde s'agiter…

Et choisir l'autre endroit, le nouveau lieu qui bientôt tous nous abritera… y chercher la nouveauté pour déranger l'habituel trajet, pour éprouver mon aptitude au changement, m'épier, surveiller l'éventuel ces angoisses supposées tout déclencher…

Y ajouter la longueur, l'étiré d'un temps pour plus encore tendre le risque, poser un à un mes pas, dans des rues inconnues, que je ne connais pas… découvrir un chemin, poser un nouvel itinéraire et me laisser, pensées, à venir…

Sans baladeur à m'enfuir le bruissement la vie autour, hors le son ma musique tendresse, son effleurement… ne pas marcher vite, prendre le temps, voir, m'observer subtilement…

Un but, un projet même dans le court terme était né… conduit d'aucune peur, défini d'aucun malaise, accompli sans crise ni mineure ni de celles qui doutent le vrai ma valeur...

Pour constater, joie à flatter seul mon ego, que faute n'avait pas été par moi engendrée !

Et pour me rassurer image l'imagine normalité, j'ai complété cette promenade par trop semblée devoir, complément lèche vitrines… malgré l'irrésistible envie du retour, malgré le froid si pénible, malgré le monde sa densité foule… je me suis forcée, poussée d'une seule pensée, correspondre à la réalité…

Il n'est pas normal d'aimer son travail, d'y trouver plaisir à bien le faire, naturellement et tout autant, plus encore, lorsqu'il n'ouvre vers rien, n'est pas conjugué avenir… lorsque cette tendance ne découvre pas même l'ombre appétence pure et dure, regard seul carriériste, qu'elle naît instinct ce toujours bien…

Il n'est pas normal d'aimer l'être bien chez soi… non plus de poser le temps douce rêverie ou de l'accélérer d'heures dormies…

Il n'est pas normal de vibrer si haut les mots, d'y abandonner toute sa vérité…

Il n'est pas normal cet étrange mal…

mardi 26 décembre 2006

Nuitée réalité...

Nuitée réalité...

Depuis quelques nuits, je rêve à nouveau  cet effleuré né la terre… je vois, je perçois des bonshommes, des personnes… connus ou inconnus, des êtres dont le cœur se bat conte d'une belle histoire… sans souvenirs précis de leur contenu, je sais ces songes à l'image du réel, pour en garder des fragments illuminés d'instants arrêtés… je perds l'irréel, cette sensation matière d'une couleur, d'une seule couleur… le sens chimérique, très éthéré d'une perception qui m'emmenait depuis l'immense souffrance, dans sa douceur sommeil… délicatement, je m'égare, furtivement, je reviens sur terre…

Le bonheur de dormir, de bien dormir m'a été donné… cadeau tendresse faculté hors les horribles cauchemars, sans angoisses l'épouvante inconsciente depuis que je suis née… ou les aurais-je tous oubliés…

Pourtant, j'en garde deux… duo les nuitées d'un mal rêvé, d'une peur qui m'a éveillée, qui m'a ramenée à la réalité pour me confondre, m'emmêler par son vrai et par mon esprit accroché frayeur tremblée, trouble sué … seulement deux petits gris de nuit d'un long chemin la vie !

Cette vie si belle qui compose fondé, compense juste, s'équilibre harmonie le chacun pour s'en colorier l'unique d'un chemin… un mouvement, un arrondi, l'immensité d'une éternité cerclée, qui se boucle, va et s'en revient à l'imagine de celui qui pose un à un, ses pas… l'infinité…

Le retour, un jour… toujours !

lundi 25 décembre 2006

L'assez mélancolie...

L'assez mélancolie...

J'ai lu là tout à côté, chez Ange, pour ne pas la nommer, qu'aujourd'hui était le premier jour de tout ce que la vie pouvait offrir le reste du temps sa destinée… je ne connais pas son désespoir mais je sais chez moi l'indolence son absence tout comme l'ardeur, l'inversé son espoir…

Me voilà maintenant en cette aube d'une quatrième année, tant de jours dans le décompte que je m'étais promis court, dépouillé et concis, sans détour, vibré et ravis… la réalité s'est déclarée tout autre pour croiser et rencontrer des êtres de valeurs… riches tout aussi, de leurs propres leurres, ils m'ont lentement découvert les intimes miens…

Ce croire merveilleux, cette innocence d'un autre âge qui n'a pas de raisons en ce monde, ne peut se poser là, en aucun lieu… l'absolue vérité à toujours dire, ne pas mentir, me dire complètement, en entier, sans l'ombre d'un mystère, ne pas tricher… constater évidence ce dicton qui dit la vérité n'être pas tellement bonne à dire… et ne pouvoir sembler et penser opposés, non plus jouer des hommes, des êtres humains, ne pouvoir que me détacher, m'enfuir, fuir et me détourner à jamais… laisser vivre et toujours un peu en mourir, déposer mon regard ailleurs, aussi loin que possible, m'égarer en la dimension du ciel, lui qui seul m'offre paix et sérénité…

Sa brève instant présent peut se vouloir dire dérision ou plus encore, renoncement…

L'abandon du rêve qu'un jour, un quelqu'un pourrait me protéger, prendre soin de moi, que je puisse enfin me poser et me reposer, me libérer et m'envoler sans peurs conscientes ou inconscientes… Et m'aimer, me combler de cet amour sublimé pour l'avoir si peu frôlé et l'avoir trop donné autrement, silencieusement sans décriées, sans mise en avant, sans m'en vanter de peur de me voir pointée cet horrible défaut par trop ego, tant j'en prenais immense le plaisir et également pensant, imaginant ces élans naturels, instinctifs, spontanés, né de l'humanité…

J'en suis si loin finalement, tellement éloignée… je ne connais ni le monde, ni son contenu, ni encore multiplicité, ses individus…

J'ai voulu, je veux m'éparpiller, m'ôter toute cette sensibilité, disperser tout l'amour qui me compose, me dessécher, tarir la source qui toujours grandi le bleu, qui s'étend plus qu'immense au regard de tous ces chagrins, ces peines du monde… je veux être froide, glaciale, figée indifférence sans pourtant offrir la moindre souffrance…

Et j'ai cette impression de faire mal… mal mais à qui si ce n'est qu'à ce rien que je suis !

dimanche 24 décembre 2006

Noël illuminé...

Noël illuminé...

Voilà déjà un an, et malgré le souvenir qui s'embrouille, je me souviens si bien de ce précédé dessiné obligé le devoir, substitut us et coutume à une fête qu'ils n'auraient pas… sans doute, peut-être, je ne sais, non, je ne sais pas…

Tout cet argent dépensé malgré ses immenses difficultés financières, ces cadeaux l'absolu réel n'importe quoi, emballés juste après et juste avant, si vite… papier tout chiffonné d'un non plaisir à s'offrir le temps composé magie l'imagine déjà à tenter bonheur leur cœur… et la course aux courses tellement non nécessaires, trop couleur le moment, une folie que j'ai trop bien perçue même si j'étais la seule, l'isolée en ce monde là…

S'oublier belle faculté, féerie arrêt le temps, se perdre énervement et ne pouvoir l'étendre tendresse la douceur petit contentement, le vivre bleu et l'étirer rêves à s'illuminer…

Ressentir deçà, mascarade du plus beau déguisement l'être, se cacher pour faire la fête, s'emprunter et badiner, s'épier contre sens, en oublier le sens…

Pour en terminer la soirée d'un retour vers le nid qui me va, tellement moi l'émoi, le creux plein si petit bleu, ampli banal gentil, hors d'eux, l'éloigné protégé faux semblants… y découvrir quelques cadeaux, abandonnés négligemment sur mon lit… Jérémy…

Et ne plus retenir, ne plus jouer le rôle d'un soir à s'emmener belle sa famille le Noël mais vivre cet instant pleinement, le couvrir d'émotions à encore découvrir… et larmes m'en couler intensité tant je sentais qu'il m'aimait, mon fils, mes enfants… que je comptais de ce vrai qui importe, qui m'importe tant…

Malgré ma ritournelle l'éternelle de ne jamais devoir offrir, de ne jamais se sentir dans cette obligation d'acheter la matière qui jamais ne me fera plaisir… les avoir libérés de cette dette née par nos sociétés, je les aime sans notes à décompter…

Nourrir simplement mon cœur, de ces petits papiers griffonnés de leur amour, indiquant de ces fautes l'orthographe, tendresse profondeur leur élan…

L'homme, l'adulte n'a pas compris l'émoi face à ce petit rien, à cet objet sans l'évidence brillance valeur marchande… cette matière où étaient imprimés quelques mots, l'affection attachement…

Ce moment particulier est gravé l'à jamais d'un toujours, en moi… et maintenant se donne souvenir à sourire, à étirer éternité bonheur mon cœur…

J'aimerais, je souhaite aux âmes en peine, la fouille de leur plus belle mémoire, d'y trouver, l'éclat d'un instant... de s'y accrocher tendrement pour effacer le chagrin qui assombrit leur réalité… et de laisser pétiller les étoiles l'imagine pour briller leur regard... d'y trouver ce bonheur qui s'emmêle le savoir être... d'en laisser larmes s'abandonner leur pouvoir d'aimer... et d'étendre, d'étirer ce magnifique souvenir en cette particulière soirée par trop, dite absolue à fêter... de célébrer là, présent, au présent, cet amour unique, le leur, pour en rendre plus bleu encore l'Autour… Noël est ce rien, ce rien de toi, de lui, d'elle… ces riens qui sont les seuls vrais illuminés de cette soirée et forment, magie, le Tout, seul à pouvoir être exalté réalité…

samedi 23 décembre 2006

Dessein destinée...

Un matin comme tant d'autres, une nuit belle comme le furent toutes les autres et une évidence, perçue aube en cette soirée d'hier, une sorte de principe établi par la vie, ou encore, l'ascendance avérée peu à peu et très certainement dirigée inconsciemment par ma main…

Rien ne changera le dessein mon destin… si par moment, il me plaît à laisser croire au vent, à m'imaginer l'étincelle qui de sa faible lumière illuminerait ma vie, il n'en sera jamais rien…

Si je suis née, non pas pour souffrir, j'y suis sur cette terre, la dure non éther, pour y supporter mon âme, en reconnaître son isolement, sa petitesse… pour la porter silencieuse, pour me taire et laisser faire…

D'aucuns n'ont ce besoin de moi mais tant que j'y suis de ce là, le profit s'installe, subtil et délicat… sans que je puisse y dénoncer une faute si ce n'est que la propre mienne… l'être là, l'être deçà… donner que ce soit temps ou matière, de cet instinct finalement pervers pour m'en voir dérober toujours plus…

S'oublier, trop donner s'abonnent au jour le jour étrange apprentissage prérogatives faveur l'acquise…

J'avais imaginé, un bonheur… pris, dérobé profond un plaisir dans le temps pour étirer l'imagine et découvrir le cadeau de cette fin d'année à offrir aux enfants, celui qui réellement leur ferait immensément plaisir… en conclure par mille et un chemins détournés que seul l'argent leur donnerait la liberté d'en faire, selon précieux leur désir, ce qui leur plait, qu'ils sont heureusement de ce monde et se voient accompagnés de mille envies la matière cette horrible et pourtant nécessaire chose liée à notre terre…

Un billet qui leur ouvrirait la liberté d'un non compté, d'un plus à s'envoler, une générosité non espérée, un petit surplus non attendu… un papier chiffré, tout neuf non chiffonné, miroité un petit rêve à leur donner… un bout de rien ressemblé à mes petits moyens…

Ils ont tout deux un revenu et je ne leur ai jamais rien demandé ni à l'aîné non plus au cadet qui vit ici… pas une prétention qui serait la vilaine quémande ce justifié faussé retour et griserait alors bien trop foncé mon élan… simplement être là, disposée et disponible, emmenée de ces restes qui furent ma propre adolescence, ma singulière expérience mais tout aussi, compenser le vide offert par leur père qui s'est découvert comme détaché d'eux depuis mon départ…

Lui construit maintenant sa vie, s'accompagne d'une nouvelle famille… une jolie femme à combler, une petite fille à gâter…

Mais rien n'est jamais assez et fautes, il me faut expier !

Qu'il en soit donc ceci et que s'accroche force tendre mon profond désir d'en finir… seulement, simplement tenir quelques temps, laisser s'étaler ces jours le décompte et définitivement partir…

Balancer le mouvement et renaître poussière d'éternité…

Écrire pour ne pas oublier, dénoncer mon être en son entier pour plus encore tendre cette finalité, tenir faim ma promesse et relire ce jour là, reprendre un à un mes pas, suivre l'itinéraire dessein ma destinée, ne plus m'égarer et engendrer enfin réalité l'infini...T

vendredi 22 décembre 2006

Un seul voeu composé l'ego, je veux !

Un seul vœu composé l'ego, je veux !

Les mots, en cette époque légère tellement céleste la vaporeuse, s'envolent, se posent, ici et là, mais aussi chez moi, de ces copiés magie collés ou d'encore, gentillesses vite œuvrées de belles copies cachées…

Le temps nous presse d'être heureux et d'en recevoir sa preuve de ce messager le retour de tous, des meilleures promesses qui puissent se faire…

Et j'aime, ce pourtant parfois forcé ou peut-être, temporisé moutons suivis… ce tout si, tellement positif même si souvent trop concis l'espace dimensionné un temps…

Et même si dupliqué la volonté, et même tellement élaboré le beau cliqué, et même trop calqué l'heure ces singuliers pressants intimés, il ouvre immanquablement aux sourires, de ceux tellement vrais qui remuent à l'intérieur, au meilleur de soi, au bleu, à l'infini concevable… matière, à toucher, le possible !!

J'ai lu et cru comprendre, j'insiste… que les vœux se devaient d'être personnels, privés, offerts aux amis, aux connus, aux aimés, à la famille… en vérité… sans doute celle quelque peu, affichée…

Et j'aime à penser que ces quelques mots, aussi rosés sucrés l'édulcoré ou aussi communs le banal du tout un chacun, se découvrent le soi… soie merveilleuse moirée par l'unique et réelle quête de sa propre vérité… qu'ils soient l'étincelle d'où naîtra feu apaisé, l'amour à venir, en devenir, pour demain qui est juste à côté, là, à un doigt… oser le poser... et qu'ils s'élèvent vraie liberté… enfin sa faim !

Et j'aime à croire le monde beau même si la sagesse, petite voix se garde ses regards en dévers moi...

Qu'elle me lâche en cette vacance !

En ce temps blancheur les cœurs, en cette trêve candeur qui par trop s'y perd et jamais assez ne s'égare, je souhaite, je voudrais, je veux absolu, le bonheur à nourrir mon cœur, oui, le mien… à l'alimenter seulement de tous vos sourires, ondes infinies qui bougent, vaguent, ondulent et choquent volonté l'univers en son entier, l'équilibrent en dedans, en son infime mouvement… et qui alors, battent vie son éther, et qui alors, composent belle sa nécessaire consonance... et doucement, si tendrement l'organisent en sa plus belle harmonie, son bruissé dépendance humanité frontières à jamais brisées…

J'aime l'amour qui naît cet air l'autour de vous…

J'aime Noël pour cet unique éternel !

J'aime vos instants ce moment si beaux !!

Soyez simplement mais infiniment tous HEUREUX !

jeudi 21 décembre 2006

Un jour, l'instant...

Un jour l'instant

Un jour banalité pourtant éclairé par la missive de Pierre… quelques mots, quelques gentils mots, des souhaits profondeurs, douceurs et l'espéré en cette belle année sept qui nous vient déjà si riche par le possible notre conférence au sommet !

Il m'a fait sourire, il me fait si souvent sourire, alors plus encore, je l'aime !

J'aime son côté grisé, ses perceptions pourtant différentes des miennes, son acquis si précis l'étréci, son justifié terre la terre et son côté tellement bleu tendresse sa vibrance, l'être là qui s'attend merveille, qui se veut prévenant, qui pourtant s'oublie la vie… et son ciel bleu tellement immense…

Je le connais déjà depuis quelques années sans jamais l'avoir rencontré… nous correspondons time to time et parfois plus souvent… je le sais, il me sait et puis qui sait si un jour le destin nous croisera réalité…

Je peux tout lui écrire, tout lui dire sans me cacher…

Il a écrit de jolies choses à mon sujet et celle qui me plait plus que tout, qui me vibre tant ces mots me secouent tout entière… sans doute qu'ils flattent mon ego, peut-être… ils matérialisent le bleu ma quête…

… lorsque j’entends ta voix, j’ai envie de lui faire l’amour. Elle pose les mots comme les amants expérimentés posent les caresses. Et ça, c’est extraordinaire. Mais toujours tu te refuses, craignant de voir, dans mon regard, autre chose que cet amour éperdu auquel tu aspires. Comment, d’ailleurs, pourrais-je te voir ? Verrais-tu dans mes yeux autre chose que cette fascination que tu exerces sur moi depuis le premier jour, depuis le premier mot…

Les mots me font vivre, s'abandonnent le rêve, m'égarent d'un monde qui n'a jamais voulu de moi, qui trop souvent se pense et se panse tout aussi, avant, bien avant d'imaginer l'autre, qui n'accepte pas la vérité autre et singulièrement la mienne, donnée non pas pour blesser ou pour pointer ma subjective élevée mais pour partager, montrer la différence d'un chemin, le possible ce beau, le véritable ce rien, un regard d'ailleurs face au monde qui prend, sa loi unique son droit…

J'ai très peu d'ego, trop peu pour tendre vers cette réalité perçue… et j'ai essayé, pendant ces dernières années, j'ai dit, j'ai parlé, j'ai écrit… je me suis avancée, je me suis impudiquement vendue, je me suis mise en avant… mal à l'aise, j'ai fait semblant mais là n'est pas ce que j'attends, ce qui est ancré au fond de moi, le naturel, l'inné l'écoute, le spontané l'aide... et tout ce que ce on indéfini dit, je m'en moque !

Je suis cet être là et l'ainsi, il finira… lui, le sait, maintenant, sans l'obligé à toujours devoir comprendre, il est sagesse ouverture de l'autre… quel qu'il soit, quel qu'il puisse être…

Il sait…

… si un jour, tu es seul, tout seul, sans plus personne, tu sauras que je suis là, qu’alors je serai prête à ce pouvoir te faire sentir ton importance, ta belle et immense vibrance… tu sauras que jamais je n’ai joué de toi, que jamais je ne me suis servie de toi, que je t’aime présent, sans conjugué le passé ni non plus son avenir, hors le temps pour tout son temps… si il est vrai que je t’ai laissé, ce choix qui n’en était pas un et m’a entraînée vers une normalité, ce que tous disaient qu’il me fallait, vers aussi l’assurance de plaire, oui, sans peur, assurée et rassurée…

Et ce jour, et à cet instant, tu m’apercevras et je serai là, à te toucher, à caresser doucement, si tendrement, t’offrant et prenant, te libérant et m’emprisonnant d’un désir, celui tien qui brûlera l’entier mien pour te murmurer enfin, ouvre moi, goûte moi, viens… bouge le rythme ton envie, bouge caresse cet intimé mien, bouge en moi, abandonne toi pour t’offrir à moi…

Un jour, l'instant...

mardi 19 décembre 2006

Émoi éclaté...

Quelques mots, une conversation, un parlé banal qui mène, qui m'a emmenée profondeur les cœurs…

Un quelqu'un, un tendre collègue, avec qui nous avons échangé, points de vue et idées, pensées essai le sens à donner au mal inconscient, supposé que nous pouvions faire aux enfants, aux propres nôtres dans un seul choix, celui qui peut briser l'aube d'une vie…

Rien d'extraordinaire, une rupture, une séparation, un si petit enfant, un autre lové encore le ventre de sa maman… et dire, me dire tout haut, bruisser le son couleur mon ton, reconnaître gigantesque la souffrance que mon départ a suscité malgré que les miens aient été déjà grands… mes enfants…

J'ai simplement détruit leur monde, celui qui naturellement s'est construit, et d'eux, et de lui aussi, de nous… le choix d'une seule fois, l'arrogance d'une mise en avant,  ma loi, ce rien que pour moi…

Fragilité, immense émotivité…

Cette personne a deviné, empathie, mon option de vie, découvert mon but, mis à nu mon projet d'elle... et recevoir l'aveu de sa propre peur face à cette alternative… essayer d'expliquer, tenter de lui offrir mon regard… mes enfants si grands, adultes, libres de leur liberté, heureux malgré… mon sentiment de ne pas être, d'être si moche en dedans…

Et entendre ces mots : tu apportes beaucoup, tu apportes tant ici, pour nous, au sein de notre équipe mais aussi aux utilisateurs… tu peux encore apporter tant et tant à tes enfants…

Tremblements, retenue impossible, littéralement secouée, les sanglots ont suivi, les larmes ont jailli, je me suis effondrée d'entendre cet élan du cœur. Percevoir cette immense gentillesse à mon égard, pour rien, pour vraiment rien, comme ça, pour m'aimer de ce bien…

Et reconnaître une fois encore, mon besoin de profondeur, de liens intensité mais sans le pouvoir exigé, ni la volonté d'essayer… me fuir de la futilité alors qu'elle seule peut s'abandonner, un jour, à un moment, le magnifié ma quête cette infinité…

Aller au devant de l'autre, tendre vers les autres, me mêler à eux, m'emmêler d'eux sans honte l'être d'ailleurs… oser ce risque d'une souffrance pour y trouver la belle étourdissante qui ne naît pas irrémédiablement indifférence, celle qui pétille légère la vie…

Oui, oser et arrêter le décompté !

lundi 18 décembre 2006

À ne pas oublier...

Un message et un texte déposé en ces lieux, m'ouvrent une vérité tout aussi vraie que peut être la mienne.

J'y découvre les termes qualifiés le défaut et pointés évidence du singulier mien : l'hypocrisie et qu'il ne suffise pas de dire pour faire naître une réalité. Un mot, une phrase qui se rejoignent, se joignent en pensée commune puisque plus d'une… raisonnable puisque le nombre est ce qui en dénote toujours la justesse, le bien fondé… est ce qui note valeur pertinence aux choses ou aux êtres vivants.

Fatiguée à devoir toujours justifier, épuisée d'un monde où la différence oblige à se disculper, fautes de n'être, faute d'être l'idem de la majorité, à s'innocenter d'être cet être hors commune mesure, je ne veux et n'ai jamais voulu me légitimer quelqu'une de bien, de profondément bonne. J'ai imaginé possible mon intégration, j'ai cru innocemment que dire sa vérité était une qualité. Et j'ai recherché absolu cette authenticité… absolue, complète, entière en oubliant ma bien maigre humanité, en me leurrant de beaux mots rencontrés, en égarant, par trop, l'envol des miens…

Je dirai donc, sans persiflages, ici, publiquement mon acceptation, j'admets être cet être qui dissimile sa véritable personnalité et s'affecte de beaux sentiments, de belles vertus qu'il n'a absolument pas.

J'ajoute, tout aussi, sans ironie, que je sais les auteurs de cette juste observation, composés simplement beaux. Que la vie, pour eux, n'est, n'a pas toujours été facile mais n'a pas grisé la pureté de leur regard.

Je ne cherche pas le pardon, je dépose l'information, et au passant, et en mon conscient consciemment pour ne jamais oublier ce que je suis.

dimanche 17 décembre 2006

Cadeau le ciel...

Le week-end s'étire fin et pourtant, le retour au bureau ne sera pas pour demain… dessiner positif une convalescence, la jouer chanceuse, m'estimer simplement heureuse de me porter bien mieux, même si ce n'est que provisoire…

Ces jours m'ont permis de monter le sapin, de le décorer de tous ces petits nœuds composés miens, d'y disperser déposés fils argentés, qu'il pétille, qu'il brille et m'éblouisse de sa lumière, de sa beauté particulière non ordinaire…

Me forcer à sortir, hier en soirée, après la sieste consacrée force l'épuisement… me balader en ce marché de Noël, d'échoppes et d'autres coins fabuleux, et y découvrir quelques cadeaux plaisir à offrir… une pause en ce monde, entourée de sourires, de regards brillants, de parents, d'enfants, de personnes qui simplement s'aiment… poser ce temps, réellement le déguster et me dire cet encore possible… la vie est fabuleuse !

En dormir nuit paisible à étirer loin dans le matin, me réveiller pleine de bonnes résolutions, de bonnes intentions à mon égard, et déjà me réjouir le savoir qu'elles seront accueillies, regardées, visualisées avec bonheur par les miens… le doublé d'un seul plaisir !

Pierre m'a écrit et Jacques tout aussi… ma réplique s'est envolée manière leur ton… d'humour et de raison… plus rien ne m'obligera, plus rien hors la vibrance, hors l'élan…

Et Tao, là, se veut caresse et quémande tendresse… lui, sait que rien ne sert à trop s'exprimer l'humanité !

Il est mon cadeau du ciel, celui… lui qui m'attache la vie, qui me veut envie…

samedi 16 décembre 2006

Boucle bruissée...

J'écoute en boucle cet air qui m'éloigne tellement espace détourné cette terre, trop terre la terre… je vibre le son, transporte son chant en dedans… et si bien, l'entends, le ressens à travers la peau, posée à nu ma chair, sa fleur et son essentiel… me frissonnant toute entière !

Il me parle…

Ces trois années m'ont découverte cette curieuse passion, écouter, encore et encore une émotion, une seule, l'idem et toujours la même, un temps à ne jamais l'user ni l'abîmer… la frémir parfois moins intensité mais toujours m'arrêter sa délicatesse le sens et encore me suspendre, me surprendre de par son immense beauté-vérité et toujours m'étonner de ne pas voir naître chez l'autre, les autres, ce regard presque extasié, transporté… les goûts, l'or couleur bruissées est étrange… la mienne ne se contente pas de mots, seule la musique me les libère, qu'ils soient compris ou non, entendus, ou d'un langage inconnu, je sais en l'immédiat de la première écoute, le message qu'ils véhiculent…

Toutes ces chansons, tous ces airs m'ont été offerts, ici ou là, d'amis ou de gens simplement gentils, d'un hasard souvent, d'un bonheur tout le temps… elles m'ont emmenée de l'un vers l'autre, en l'étrange d'une nouvelle découverte éther son air qui m'annonçait toujours celle plus terre à terre…

Et je t'écoute…

Mon médecin, celle qui tant m'a sourit, me conseillait de ne pas suivre ce curieux penchant qui par trop, selon elle, me sépare du monde…

Un rien influencée, j'emmêle toutes ces merveilles sans pourtant ne pouvoir ne pas poser ma pause, sa boucle, l'une qui me tend sa vérité, pour encore la suivre en son seul et propre sens… me balader d'elle, me vivre aussi, résonner ses battements, en être porteur, être l'écho… me sentir en sa vie, d'elle fusionner, arrêter le temps, ne plus penser, ne plus attendre, voir au-delà, m'élancer spontanés ma faim, enfin, sans fins…

Pour ma fête, ma célébration, mon vœu est qu'elles soient offertes, qu'elles puissent dans ces instants présenter à ceux que j'aime ce qu'elles m'ont tendrement accordé ces dernières années.

Qu'ils comprennent, frôlent cette douceur d'être, cette perception infinie d'un bonheur d'être instantané, instant, hors d'ici, hors du temps…

vendredi 15 décembre 2006

Déposés d'Elle...

Un texte déposé Elle, m'apaise, m'éclaire si fort le chemin… ne pas m'attarder d'autres mots qui ne sont que réalité de ce que j'ai toujours imaginé… un ressenti particulier, instantané que j'ai, à tort, partagé…

Ne plus suivre que mon instinct et tenir tout aussi, ma promesse de ne plus poser mon regard sur l'angélique manipulation "vocabulée" en forçant, me contraignant l'imagine à s'effacer, ce ressenti à penser qu'une jeune fille puisse tristesse en éprouver…

Le respect de soi, d'Elle, celle qui s'ose réelle libéralité, en ce vrai anonymat hors pseudo cool baba, esquisse présence le droit mien… ne m'attacher qu'aux personnes qui ont de la considération, celle pure, innée… également pour la petite mienne, qui m'aiment, me connaissent et à qui je n'ai jamais rien dû, de ces devoirs absolus, à prouver l'être que je suis…

Etre plénitude… pour une fois m'autoriser, cette fois, cet ultimé ne pas m'oublier, moi !

J'être par trop "ça" depuis la nuit des temps… de ce matin, d'un jour, d'une date, d'une heure… nés instant si précis, sans regrets richesses à exposer, sans rien d'extraordinaire à me vanter, sans magnifiée beauté à m'allouer…

Non désirée, je n'ai jamais désiré m'imposer, prendre ou voler, non plus me venger… sans envies envieuses ou désirs cupidité jalousie… simplement reculée, seulement non existée… me taire et observer… voir l'évidence d'une raison unique possible ma disgrâce extérieure et de celle sans doute, bien pire intérieure… graciée par la faculté d'un pouvoir oublier et m'oublier… m'égarer le monde, m'envoler ailleurs, accompagnée l'éternel d'un Ange…

Et frôler intense le bonheur d'autrui, égoïstement, oui, me réjouir de cette félicité, cette vibrance ma seule dépendance… et réagir lorsque je sens un cœur en danger…

Là est une étrange manière d'être, non habituelle, souvent imaginée à côté, anormale ou encore pensée bêtise profonde stupidité…

Qu'importe, vraiment, qu'importe, là n'est pas mon essentiel ni celui universel…

Je sais maintenant être une belle personne.

Cette découverte s'est faite, il y a peu, peu à peu… d'une chute réelle, par l'effondrement d'un rêve d'enfant maintenu si longtemps vivant… le croire si intensément, sans conventionnelle l'espérance mais en une naturelle croyance de l'égalité entre tous les hommes et toutes les femmes… penser impossible le calcul possession, ne pas imaginer le plaisir dans l'agression, concevoir beau, bleu, un rien, le tout… ma déraison…

Un sept m'a faite, celui encore dessiné d'un jour daté tel cet aujourd'hui et affiche fort, plus fort encore sa force à tendre pour m'offrir cadeau, toujours présent à jamais en sa pensée maintenant devenue poussière pétillée, ce rêve d'enfant qu'est si belle la vie en son Infini…T

jeudi 14 décembre 2006

Présent...

Présent...

mercredi 13 décembre 2006

Le dernier d'elle...

Le dernier d'elle...

En cette magie d'un jour à venir son compte, premier sept… une veille normée à veiller, à s'illuminer, à s'offrir tout beau, tout brillé…

Luminance évidence plus et tant d'étincelles qui illumineront cette soirée à non pas attendre le jour logique sa suite, destiné Noël mais à le repousser, plus et tant, encore et encore… à étendre gaieté, à tendre éther en l'expiré seconde si belle éternité…

J'aime les sourires maintenant rencontrés, cette pause éphémère qui ouvre tous les rêves, brille le regard à s'éclairer étoilé, approche le monde l'Ailleurs, découvre l'élancé vibré qui nous détache, gomme, efface la dure réalité… un retour inné à l'enfance et toute sa naturelle trépidée espérance… tant de sourires, un cadeau tellement précieux la vie…

J'aime toutes ces lumières et le sombré du jour si rapide qui arrondi tous les angles et nous égalise beauté universelle…

J'aime cet espace les cœurs, le sens de ce particulier bonheur, ce loin qui tendrement s'esquisse sans limite barrière, sans pas l'ombre frontière…

J'aime l'heureux vie, son instant à arrêter le temps, son moment à s'étirer tout le temps…

Ma veillée sera épurée, sans faux semblants, ni folles espérances ou folie sa cadence…

Je l'espère, je le veux, toute seule, tout vraiment… isolée pour me défaire des pleurs, purifier douceur toutes mes pensées… et secouer la seconde, la détourner heure profonde… me garder tout aussi sourires, les autoriser à se porter haut, si élevés pour encore s'emmêler plus intense le ciel… et laisser s'envoler tous mes égarements… m'éparpiller vibrance mon unique dépendance, cadeau essence l'offrir bleu hors ma présence… me nourrir de cet Autour auquel je suis singulièrement sensible, l'aura harmonie du monde et pétiller bulles à n'en plus finir…

Savoir les miens heureux, quelque part, tissant leur demain instinctivement, sans le savoir, frôlant le bonheur sans précisément le vouloir…

Ce Noël ne sera pas de cet extraordinaire à se vanter, à en publier succinct, un résumé... il sera seulement est et simplement colorié seul mon infinité le trait…

lundi 11 décembre 2006

Tel un Ange...

Tel un Ange...

samedi 9 décembre 2006

Là, posée...

Là, posée...

Hier, il me posait une si banale question… le simple l'avoir ou non beaucoup d'imagination… une demande intime, hors commune touchée la matière et pourtant non lune éthérée sa poussière !

Une belle pause à poser le déposé sens… un quelque chose qui n'est jamais poids bien noté la balance, ajusté... qui ouvre l'interprété, l'immense exposé son nombre par celui explosé, né combientième d'individualités… l'unique de son propre ressenti !

Et pourtant...

Le sentiment d'un sentiment perçu faussé "l'et moi" émoi… déformé tendance à se dire, ou si gentil, ou l'autant doux, ou tellement tendre, et encore bien d'autres qualités tant magnifiées à si longuement s'étendre…

Au fur et à mesure de notre évolution, des états "émotion" bien particuliers se sont dénotés toute neuve propension à l'être bien… grandir son humanité, déposer sa marque pour ne se coller que l'étiquette initiée groupe, à rassembler ressemblés d'êtres bons sans plus aucunes actions, dire, se dire et également médire…

Déjà se penser tel ou telle se frôle vantardise et déforme la valeur primitive. S'en écrier dessine lourdeur les considérés trop belles ses propres supposées vertus… seule l'idée compte… curieuse pensée ce pouvoir... et ressentir selon, tout aussi, nos uniques "bien" personnels acquis… cet apprentissage né de l'enfance, s'ajouté, complété au jour le jour par l'expérience, d'avoir croisé tel autre ou tel monde…

Un sentiment ne pèse que le poids du propre sens sien et naît bien trop souvent l'automatique volonté d'une mise en avant… l'image très mode, si actuelle à toujours absolu rosé bon pétillé se vendre…

Un sentiment se découvre regards autres, s'abandonne réalité d'actions, de faits accomplis, élans du cœur gratuits, spontanés à être sans penser à l'être… naturellement sans efforts subtils travaux au devenir voulu imaginé d'autrui ou au grandir si petit…

Il suffit d'observer l'infériorité qui tous nous rassure et nous place position tellement élevée… l'animal ne se pense pas, ne juge pas, tend naturellement son bien être et tout aussi son être bien, en ce respect instinct de son voisin, par le don inné à protéger les siens, sous le réflexe in et en nature… sans mal ou peine à donner ou se donner, sans flagornerie à se mirer, sans y voir là, l'extraordinaire d'une humanité sa qualité… vivant simplement ce qu'il est… harmonie l'accord naturel en vie… inclinaisons que nous transformons désirs petit le soi, s'envie, sans vie !

Je ne sais pourquoi j'accorde tant d'importance à la vérité, celle multiplicité des autres, si différente le sens dévers la seule trop mienne… ne jalousant pas, ni ne convoitant cet attrait croisé là, non plus m'allouant plus belle, observant simple neutron, sentant, ressentant la peine qui s'en découle, par trop cachée pour le monde rester regards si "bon"…

La recherche d'une certaine profondeur, d'un vrai le cœur, et pouvoir non devoirs, garder cette faculté d'aimer sans rien rechercher, n'être que cette quête infinité, naître poussière d'éternité !

J'aime cet état là, ce savoir bleu illuminé en moi, sans devoirs contraintes à montrer, et si par trop évidence se fait, m'en cacher, le contredire, taire et m'en défaire, m'éparpiller… agir dans l'ombre et m'éblouir par leur lumière retrouvée, la propre leur, hors "nés on" et me réjouir ce petit bonheur qui ne peut décidemment pas s'expliquer !

Être ce ça indispensable, un souffle, une belle molécule, un rien qui bouscule d'un toujours à jamais, à la vie, à la mort, en dedans d'elles, en vie et en dévie, au-delà de celle dite fugace l'abrégée mienne…

dimanche 3 décembre 2006

Bleu l'Elle...

Je l'ai lue, Elle qui ne s'accorde pas d'un pseudonyme le songe, à se rêver… Elle qui se dit dans cette harmonie les mots qui sont écrits, simplement usés, non suspendus et posés exprès malentendus, qui expriment seuls, sa pensée, sa douleur mais aussi sa renaissance en douceur, en secoués son cœur…

Elle me donne l'espoir en l'existence de cette particulière authenticité non cachée les termes bien mis à se décrire, accompagnés d'aucuns commentaires, rien qui puisse tromper, faire dévier l'idée ni flatter ego l'apparence de tous ces mots ou encore abuser de ces maux…

Rien demander, ne pas quémander, être caché immensément beau… je l'admire pour son courage, sa rage posée à vivre, sa clairvoyance…

Hier fût… il a été solitaire, entre coupé d'une visite, celle d'une jolie, d'une si belle jeune femme venue me saluer, un peu me parler, me dire sa vie là-bas, partager un peu de son bonheur !

Je l'aime infiniment…

Et j'ai avancé cette journée dans la banalité, celle qui me raccroche à la vie, celle qui ne peut que m'agréer dans sa douceur, dans son calme mon à venir…

Oui, j'ai attendu, un signe, un message de Pierre ou Jacques, me sentant l'aube l'oser se voir… décalée, comme toujours mais sans larmes à me ternir… différée toujours, une autre évidence m'est apparue, celle qu'il faut me taire, ne pas me dire, me confier… n'être là que pour l'écoute, entendre, suivre l'autre quel qu'il soit…

Non, pas un courrier ne m'est parvenu…

Là n'est pas tristesse mais l'infinie délicatesse, sans être secouée ce droit à l'être idem le monde, je suis, ne suis que ce que je suis et rien ne sert à essayer la pareille, je suis définitivement d'ailleurs… une révélation qui plus encore me détache, me fuit la réalité… laisser venir ma destinée !

Me taire et écrire dans cet anonymat tout relatif, sachant quelques passants me connaissant, d'autres aussi saisissant une lecture à passer le temps, sorte de curieuse habitude, l'addiction les maux non siens pour briller plus encore ou leur immense bonheur ou réconforter le seul malheur leur…

Me livrer ici, peu à peu sans retenue, doucement, lentement… laisser m'imaginer que tous ces mots seront source d'un souvenir un jour…
L'accomplir dans ce que je suis, cette tendance mon enivrance à bien le faire, à m'offrir le plaisir mon regard, à me donner cet infime ravissement du bien fait, simplement, harmonieusement, à mon image, celle qui éclaire mon âme, celle qui n'est que souffle, poussière quelque part nécessaire à l'Univers !

J'aime ces jours d'une complète solitude sans à devoir sortir ou accomplir d'obligations de toutes sortes… j'aime étirer le temps, le gommer inexistant, le jouir plénitude instant, laisser courir la pensée, m'envoler toutes les idées, être cet étrange animal, ni humain ni bestial… l'être je complet, l'être entier… le je suis, le moi sans peine, sans haine… pausée hors posés…

Les fêtes s'esquissent doucement et je force à ce qu'elles soient de cette couleur là, bleu aquarelle, isolée seule mon intentionnelle… me livrer ces jours sans faux semblés ou semblants… m'éblouir ces étincelles lumière dehors, m'étourdir musique mon seul accord, traîner et décaler le temps, manger quand la faim me prend, rêver longtemps, me vivre naturellement, bio moi seulement !

Et me promettre ces jours, laps mon choix, le bleu qui me va… ne plus lire ce qui ne me convient pas, qui bien trop me peine à m'offrir le rassemblé différences, leur force domaine subtilement clôturé, à douter par trop de mon intégrité, ma vérité, la seule unique mienne qui semble définitivement ne pouvoir s'accorder le vœu intimé ce micro monde fermé…

En garder souvenir, leur être bien, leur bonheur qui seul me fait chaud au cœur et gommer tout le reste, son absolu bien trop tordu !

La vie est magie si belle, simplement parce que cette Elle que je ne connais pas chemine vers un mieux, vers cet éclat rayonné d'elle…

Elle grandit le bleu…

vendredi 1 décembre 2006

Là !

Là !

L'évidence parfois si palpable, si grande, trop immense qui ouvre le chemin profond chagrin… le savoir et pourtant, repousser, encore et encore, un peu espérer, me leurrer… créer prélude la certitude, reporter cet instant pour garder le peu l'être bien… la sentence, le pourquoi… la question à dire, à penser et en connaître bien trop la réponse… rien ne sert à rien…

Pourquoi attendre ce daté demain, ce rond le chiffre qui j'imagine me va si bien, pauvre idiote !

Pourquoi m'offrir douleur alors qu'un autre rien me ferait douceur le cœur arrêté là !

Je n'ai plus la force… je prie que le destin soit enfin, qu'il m'emmène là, qu'il me retourne d'où je viens et me renaisse rien...

Et, souffle poussière pour qu'Elle s'envole !