mercredi 27 décembre 2006

Normalité tentée...

Normalité tentée...

Et j'ai pris le train, me suis emmenée spontané en cette ville qui par mon travail me retient… ni par caprices à dépenser douce folie, non plus par l'élan curieuse lubie mais pour vérifier si je n'avais pas, encore, commis une jolie ânerie (dixit l'esprit - connerie) !

Ce matin d'un tard avancé, sans raison, suivant simplement pensée, j'ai testé le transfert de la ligne téléphonique installé ce précédé vendredi pour m'entendre, réponse, cette tonalité curieusement dérangée…

L'inhérente idée ce possible d'une erreur, celle mon être pour l'avoir commise s'est découverte l'immédiate réaction à bouger, à me remuer et d'y aller, belle excuse pour me balader… sortir, partir, me mêler à la société même de loin, voir le monde s'agiter…

Et choisir l'autre endroit, le nouveau lieu qui bientôt tous nous abritera… y chercher la nouveauté pour déranger l'habituel trajet, pour éprouver mon aptitude au changement, m'épier, surveiller l'éventuel ces angoisses supposées tout déclencher…

Y ajouter la longueur, l'étiré d'un temps pour plus encore tendre le risque, poser un à un mes pas, dans des rues inconnues, que je ne connais pas… découvrir un chemin, poser un nouvel itinéraire et me laisser, pensées, à venir…

Sans baladeur à m'enfuir le bruissement la vie autour, hors le son ma musique tendresse, son effleurement… ne pas marcher vite, prendre le temps, voir, m'observer subtilement…

Un but, un projet même dans le court terme était né… conduit d'aucune peur, défini d'aucun malaise, accompli sans crise ni mineure ni de celles qui doutent le vrai ma valeur...

Pour constater, joie à flatter seul mon ego, que faute n'avait pas été par moi engendrée !

Et pour me rassurer image l'imagine normalité, j'ai complété cette promenade par trop semblée devoir, complément lèche vitrines… malgré l'irrésistible envie du retour, malgré le froid si pénible, malgré le monde sa densité foule… je me suis forcée, poussée d'une seule pensée, correspondre à la réalité…

Il n'est pas normal d'aimer son travail, d'y trouver plaisir à bien le faire, naturellement et tout autant, plus encore, lorsqu'il n'ouvre vers rien, n'est pas conjugué avenir… lorsque cette tendance ne découvre pas même l'ombre appétence pure et dure, regard seul carriériste, qu'elle naît instinct ce toujours bien…

Il n'est pas normal d'aimer l'être bien chez soi… non plus de poser le temps douce rêverie ou de l'accélérer d'heures dormies…

Il n'est pas normal de vibrer si haut les mots, d'y abandonner toute sa vérité…

Il n'est pas normal cet étrange mal…