Depuis
quelques nuits, je rêve à nouveau cet effleuré né la terre… je vois, je perçois
des bonshommes, des personnes… connus ou inconnus, des êtres dont le cœur se bat
conte d'une belle histoire… sans souvenirs précis de leur contenu, je sais ces
songes à l'image du réel, pour en garder des fragments illuminés d'instants
arrêtés… je perds l'irréel, cette sensation matière d'une couleur, d'une seule
couleur… le sens chimérique, très éthéré d'une perception qui m'emmenait depuis
l'immense souffrance, dans sa douceur sommeil… délicatement, je m'égare,
furtivement, je reviens sur terre…
Le bonheur de dormir, de bien dormir m'a été donné… cadeau tendresse faculté hors les horribles cauchemars, sans angoisses l'épouvante inconsciente depuis que je suis née… ou les aurais-je tous oubliés…
Pourtant, j'en garde deux… duo les nuitées d'un mal rêvé, d'une peur qui m'a éveillée, qui m'a ramenée à la réalité pour me confondre, m'emmêler par son vrai et par mon esprit accroché frayeur tremblée, trouble sué … seulement deux petits gris de nuit d'un long chemin la vie !
Cette vie si belle qui compose fondé, compense juste, s'équilibre harmonie le chacun pour s'en colorier l'unique d'un chemin… un mouvement, un arrondi, l'immensité d'une éternité cerclée, qui se boucle, va et s'en revient à l'imagine de celui qui pose un à un, ses pas… l'infinité…
Le retour, un jour… toujours !