Un
jour d'exception le principe à encore ne rien exécuter d'extraordinaire si ce
n'est que la sortie dégradée bleu Ikéa petite balade sous son toit, ajoutée
de courses à devoir s'effectuer en vue du jour dernier à clôturer densité
l'étincelle douze coups, sa limite… bornée magie mille ferveurs débordée ce
minuit le définitif s'arrêtant une seule fois l'an, son laps année
irrémédiablement, immanquablement accompli, fini !
Je ne serai pas seule comme j'avais escompté étirer léger ce jour dernier et diffuser aéré son juste autre suivi, tout neuf, tout beau… ce tout premier… je déplacerai autre, mon bonheur, je l'accrocherai précieux, joyeux, l'heureux souvenir pour eux… composé, et par ces si beaux sourires nés toujours cette petite Elle, amie première l'intime de mon Jérémy, et par la savourée mon évidence son être là, à lui , et peut-être tout aussi par la présence délectée de Nicolas… d'eux, par eux, pour eux… mon essentiel, la véritable essence mon ciel…
Étrange, la télé qui est très rarement allumée,
diffuse à l'instant, la naissance d'un enfant... m'offre là, regard en dedans,
l'éveil profondeur hors le temps, le toujours à jamais instant présent…
Prête
à me présenter regards, ce film dont Jacques m'avait parlé, dont l'héroïne
paraît tant me ressembler, non pas en sa réelle beauté physique mais par son
immense l'imaginaire, par sa particulière et singulière réalité bouclée bulle
son monde micro évaporé…
Cette étonnante sa clairvoyance, je sais être très, trop perceptible mais n'ai jamais pensé l'être tant…
Et pourtant… cette journée a ranimé ces souvenirs, nés passés d'avec lui, cet homme, Karim qui s'imaginait tant m'aimer… mémoires refluées si curieusement, hors logique des évènements passés ou présents en ce moment… et sans peines le chagrin, et sans animosité réplique envers son exalté mensonge, et sans regrets cette décision mienne de tout arrêter…
Rompre sans savoir, sans connaître vraiment raisons qui me poussaient d'agir ainsi, étrangement… sentir, ressentir ce besoin instinct et le suivre… me détacher cette cajolerie à m'entendre dire son amour en le percevant inconsciemment tout autrement…
Manipulée sans très grande perspicacité, étant si transparente, je me suis enivrée de son amour… et je l'ai aimé fort, et je l'ai aimé tellement fort… je l'ai aimé grand à ma démesure, au manque aussi d'un seul être à me consacrer, à me vouer corps mêlé étroitement l'âme, à me dédier enfin si belle la vie…
Si la répartie son besoin vital de n'être pas seul s'est déclarée très vite d'un nouvel amour, son choix que je ne critique pas, a chancelé profondément ma raison, mon intime pensée, l'idée très personnelle que j'engage seul sens à l'amour pour m'en remettre doucement, très lentement encore, à celui qui compte, de celui du plus grand nombre… la normalité, la réalité, la norme, le principe humanité…
La raison, ma déraison si douce folie…
Je me suis caché ses mensonges, j'ai fui l'évidence pour maintenir merveilleux mon élan, j'ai nourri l'histoire que si bien, il composait… j'en étais magie, la belle, douceur mon cœur, l'héroïne, celle pour qui le conte existait vrai, dont les lignes s'écrivaient délices sucrés et qui découvraient enfin la réalité, celle contenue en dedans depuis si longtemps...
J'en garde l'évanescence de cet instant prodigieux… le pouvoir, je peux, le savoir, je sais… et leur immensité, et leur infinité… mon cœur tout bleu enfin dégagé, libérant aéré, sa force tendre et se fondant là, vraie réalité, regard encore plus pétillé, constellé l'unique étoile, le sens profondeur d'aimer... non pas le pouvoir de l'être mais la faculté à le donner…
J'en garde le j'aime présent, cadeau et temps...
J'en garde cet instant précieux et l'emmêlerai importance, à tous ces jours qui me sont destinés…