Un
message et un texte déposé en ces lieux, m'ouvrent une vérité tout aussi vraie
que peut être la mienne.
J'y découvre les termes qualifiés le défaut et pointés évidence du singulier mien : l'hypocrisie et qu'il ne suffise pas de dire pour faire naître une réalité. Un mot, une phrase qui se rejoignent, se joignent en pensée commune puisque plus d'une… raisonnable puisque le nombre est ce qui en dénote toujours la justesse, le bien fondé… est ce qui note valeur pertinence aux choses ou aux êtres vivants.
Fatiguée à devoir toujours justifier, épuisée d'un monde où la différence oblige à se disculper, fautes de n'être, faute d'être l'idem de la majorité, à s'innocenter d'être cet être hors commune mesure, je ne veux et n'ai jamais voulu me légitimer quelqu'une de bien, de profondément bonne. J'ai imaginé possible mon intégration, j'ai cru innocemment que dire sa vérité était une qualité. Et j'ai recherché absolu cette authenticité… absolue, complète, entière en oubliant ma bien maigre humanité, en me leurrant de beaux mots rencontrés, en égarant, par trop, l'envol des miens…
Je dirai donc, sans persiflages, ici, publiquement mon acceptation, j'admets être cet être qui dissimile sa véritable personnalité et s'affecte de beaux sentiments, de belles vertus qu'il n'a absolument pas.
J'ajoute, tout aussi, sans ironie, que je sais les auteurs de cette juste observation, composés simplement beaux. Que la vie, pour eux, n'est, n'a pas toujours été facile mais n'a pas grisé la pureté de leur regard.
Je ne cherche pas le pardon, je dépose l'information, et au passant, et en mon conscient consciemment pour ne jamais oublier ce que je suis.