
L'évidence parfois si palpable, si grande, trop immense qui ouvre le chemin profond chagrin… le savoir et pourtant, repousser, encore et encore, un peu espérer, me leurrer… créer prélude la certitude, reporter cet instant pour garder le peu l'être bien… la sentence, le pourquoi… la question à dire, à penser et en connaître bien trop la réponse… rien ne sert à rien…
Pourquoi attendre ce daté demain, ce rond le chiffre qui j'imagine me va si bien, pauvre idiote !
Pourquoi m'offrir douleur alors qu'un autre rien me ferait douceur le cœur arrêté là !
Je n'ai plus la force… je prie que le destin soit enfin, qu'il m'emmène là, qu'il me retourne d'où je viens et me renaisse rien...
Et, souffle poussière pour qu'Elle s'envole !