Voilà déjà un an, et
malgré le souvenir qui s'embrouille, je me souviens si bien de ce précédé
dessiné obligé le devoir, substitut us et coutume à une fête qu'ils n'auraient
pas… sans doute, peut-être, je ne sais, non, je ne sais pas…
Tout cet argent dépensé malgré ses immenses difficultés financières, ces cadeaux l'absolu réel n'importe quoi, emballés juste après et juste avant, si vite… papier tout chiffonné d'un non plaisir à s'offrir le temps composé magie l'imagine déjà à tenter bonheur leur cœur… et la course aux courses tellement non nécessaires, trop couleur le moment, une folie que j'ai trop bien perçue même si j'étais la seule, l'isolée en ce monde là…
S'oublier belle faculté, féerie arrêt le temps, se perdre énervement et ne pouvoir l'étendre tendresse la douceur petit contentement, le vivre bleu et l'étirer rêves à s'illuminer…
Ressentir deçà, mascarade du plus beau déguisement l'être, se cacher pour faire la fête, s'emprunter et badiner, s'épier contre sens, en oublier le sens…
Pour en terminer la soirée d'un retour vers le nid qui me va, tellement moi l'émoi, le creux plein si petit bleu, ampli banal gentil, hors d'eux, l'éloigné protégé faux semblants… y découvrir quelques cadeaux, abandonnés négligemment sur mon lit… Jérémy…
Et ne plus retenir, ne plus jouer le rôle d'un soir à s'emmener belle sa famille le Noël mais vivre cet instant pleinement, le couvrir d'émotions à encore découvrir… et larmes m'en couler intensité tant je sentais qu'il m'aimait, mon fils, mes enfants… que je comptais de ce vrai qui importe, qui m'importe tant…
Malgré ma ritournelle l'éternelle de ne jamais devoir offrir, de ne jamais se sentir dans cette obligation d'acheter la matière qui jamais ne me fera plaisir… les avoir libérés de cette dette née par nos sociétés, je les aime sans notes à décompter…
Nourrir simplement mon cœur, de ces petits papiers griffonnés de leur amour, indiquant de ces fautes l'orthographe, tendresse profondeur leur élan…
L'homme, l'adulte n'a pas compris l'émoi face à ce petit rien, à cet objet sans l'évidence brillance valeur marchande… cette matière où étaient imprimés quelques mots, l'affection attachement…
Ce moment particulier est gravé l'à jamais d'un toujours, en moi… et maintenant se donne souvenir à sourire, à étirer éternité bonheur mon cœur…
J'aimerais, je souhaite aux âmes en peine, la fouille de leur plus belle mémoire, d'y trouver, l'éclat d'un instant... de s'y accrocher tendrement pour effacer le chagrin qui assombrit leur réalité… et de laisser pétiller les étoiles l'imagine pour briller leur regard... d'y trouver ce bonheur qui s'emmêle le savoir être... d'en laisser larmes s'abandonner leur pouvoir d'aimer... et d'étendre, d'étirer ce magnifique souvenir en cette particulière soirée par trop, dite absolue à fêter... de célébrer là, présent, au présent, cet amour unique, le leur, pour en rendre plus bleu encore l'Autour… Noël est ce rien, ce rien de toi, de lui, d'elle… ces riens qui sont les seuls vrais illuminés de cette soirée et forment, magie, le Tout, seul à pouvoir être exalté réalité…