Hier,
il me posait une si banale question… le simple l'avoir ou non beaucoup
d'imagination… une demande intime, hors commune touchée la matière et pourtant non lune
éthérée sa
poussière !
Une belle pause à poser le déposé sens… un quelque chose qui n'est jamais poids bien noté la balance, ajusté... qui ouvre l'interprété, l'immense exposé son nombre par celui explosé, né combientième d'individualités… l'unique de son propre ressenti !
Et pourtant...
Le sentiment d'un sentiment perçu faussé "l'et moi" émoi… déformé tendance à se dire, ou si gentil, ou l'autant doux, ou tellement tendre, et encore bien d'autres qualités tant magnifiées à si longuement s'étendre…
Au fur et à mesure de notre évolution, des états "émotion" bien particuliers se sont dénotés toute neuve propension à l'être bien… grandir son humanité, déposer sa marque pour ne se coller que l'étiquette initiée groupe, à rassembler ressemblés d'êtres bons sans plus aucunes actions, dire, se dire et également médire…
Déjà se penser tel ou telle se frôle vantardise et déforme la valeur primitive. S'en écrier dessine lourdeur les considérés trop belles ses propres supposées vertus… seule l'idée compte… curieuse pensée ce pouvoir... et ressentir selon, tout aussi, nos uniques "bien" personnels acquis… cet apprentissage né de l'enfance, s'ajouté, complété au jour le jour par l'expérience, d'avoir croisé tel autre ou tel monde…
Un sentiment ne pèse que le poids du propre sens sien et naît bien trop souvent l'automatique volonté d'une mise en avant… l'image très mode, si actuelle à toujours absolu rosé bon pétillé se vendre…
Un sentiment se découvre regards autres, s'abandonne réalité d'actions, de faits accomplis, élans du cœur gratuits, spontanés à être sans penser à l'être… naturellement sans efforts subtils travaux au devenir voulu imaginé d'autrui ou au grandir si petit…
Il suffit d'observer l'infériorité qui tous nous rassure et nous place position tellement élevée… l'animal ne se pense pas, ne juge pas, tend naturellement son bien être et tout aussi son être bien, en ce respect instinct de son voisin, par le don inné à protéger les siens, sous le réflexe in et en nature… sans mal ou peine à donner ou se donner, sans flagornerie à se mirer, sans y voir là, l'extraordinaire d'une humanité sa qualité… vivant simplement ce qu'il est… harmonie l'accord naturel en vie… inclinaisons que nous transformons désirs petit le soi, s'envie, sans vie !
Je ne sais pourquoi j'accorde tant d'importance à la vérité, celle multiplicité des autres, si différente le sens dévers la seule trop mienne… ne jalousant pas, ni ne convoitant cet attrait croisé là, non plus m'allouant plus belle, observant simple neutron, sentant, ressentant la peine qui s'en découle, par trop cachée pour le monde rester regards si "bon"…
La recherche d'une certaine profondeur, d'un vrai le cœur, et pouvoir non devoirs, garder cette faculté d'aimer sans rien rechercher, n'être que cette quête infinité, naître poussière d'éternité !
J'aime cet état là, ce savoir bleu illuminé en moi, sans devoirs contraintes à montrer, et si par trop évidence se fait, m'en cacher, le contredire, taire et m'en défaire, m'éparpiller… agir dans l'ombre et m'éblouir par leur lumière retrouvée, la propre leur, hors "nés on" et me réjouir ce petit bonheur qui ne peut décidemment pas s'expliquer !
Être ce ça indispensable, un souffle, une belle molécule, un rien qui bouscule d'un toujours à jamais, à la vie, à la mort, en dedans d'elles, en vie et en dévie, au-delà de celle dite fugace l'abrégée mienne…