jeudi 30 juillet 2009

Le fil…

Tous les matins, j'allume l'ordinateur et par là, m'ouvre au monde extérieur. En chaque aube de vie, je sais que quelque chose se produira et j'attends sans jamais bien savoir définir quoi…

J'attends quasi depuis que je suis née non pas un lendemain meilleur mais l'instant qui dira, qui m'exprimera enfin ce pourquoi je suis là mais aussi le moment étincelle qui illuminera la vie autour, tout autour...

Alors, bien que je n'apprécie pas l'attente, je la vis quotidiennement sans véritable espérance ni présomptions. Sans bien m'en rendre compte, j'attends toujours quelque chose, non pas pour satisfaire une envie matérielle ou spirituelle quelconque ou accéder à la réalisation d'un désir bien défini mais simplement pour combler un manque latent et indéfinissable…

Seul l'arrêt du temps suspend l'attente. On pourrait en déduire et y voir une certaine concentration ou encore une particulière attention, je pointerais plutôt la densité du moment qui semble ne pas passer. Ces secondes, ces minutes ne sont alors plus calculées. Alors, je ne suis plus réalité. J'y suis sans y être, sans devoirs, desseins ou besoins à définir ou à compter. Je vis pleinement l'émotion du moment. Oh, non pas à trembler ou à frémir. Non, je suis alors vraiment, intimement intégrée en la vie elle-même. Une infime partie de la nature même. Je ne suis rien et tout à la fois. Sans identité, sans plus de personnalité, je ne suis plus individu. Je suis et accomplis belle l'évidente harmonie…

Je suis réellement différente tout en étant discrète sur ma nature profonde. J'essaie de passer inaperçue, de ne pas me faire remarquer. Je suis l'ombre qui veille et c'est peu dire…

Je ne suis ni heureuse ni malheureuse, ni triste ni contente. Pourtant, je perçois toujours ce que j'appelle beau. Tant dans les personnes croisées au hasard de la réalité ou au détour, ici, d'un simple click, et sans même avoir communément communiqué, que dans tout ce qui est éthéré simplement par et en mon regard particulier...

Et puis, il y a le ciel, immense et éternel qui jamais ne me leurre ou ne me tourmente. Il m'apaise infiniment…

Chaque jour, je saisis ce bonheur d'être peut-être uniquement une seule seconde mais elle possède cette magie à s'étendre toujours immanquablement, infiniment…

mardi 28 juillet 2009

Le fil…

Je suis bien aujourd'hui. Je me sens vraiment bien sans avoir l'explication adéquate à fournir pour ce tout petit bonheur d'être. Peut-être sont-ce les travaux projetés et terminés qui me donnent ce sentiment de plénitude. Ou serait-ce le pas vers l'acceptation réelle, presque complète de ma différence. Ou plus que probablement, ce sont ces bonnes heures de sommeil accomplies normalement, abouties en continuité qui me vivifient bien mieux et rehaussent simplement si bien le moral. Mais le ciel y est tout aussi associé :o)

Sans avoir fait l'exact décompte des journées où il fut précisément comme j'aime à le regarder, je me souviens seulement qu'un bon nombre m'ont permis de l'apprécier. C'est une sorte de magie infinie. D'ailleurs, je reste persuadée être intimement liée à lui et qu'il reflète toujours ce que je ressens…

Mais ne suis-je pas complètement pénétrée d'une douce folie…

Demain est le jour du marché de la petite ville où je vis. J'envisage d'aller m'y balader. D'abord car il me plairait d'y trouver de la rhubarbe afin de préparer le confit dont la recette est généreusement offerte sur le blog de Pierrot (encore merci à lui :o) Ensuite pour acquérir quelques plantes vivaces à planter en pots pour agrémenter plus encore mon petit coin au dehors, ce minuscule univers qu'il me plairait à voir tout vert. Et finalement pour reprendre également l'habitude du monde extérieur car lentement le temps me rapproche de la fin des vacances…

Déjà, je peux les qualifier vraiment de très belles et rien que pour toutes les petites choses qu'elles m'ont offertes. Bien sûr, je ne suis pas partie vers une destination lointaine et ensoleillée qui me retournerait toute bronzée afin de prouver le parfait écoulement de ces congés. Mais puisque je préfère une météo plus tempérée, je ne peux que me féliciter de n'avoir pas migré. Car même si je suis loin de l'Alaska, j'ai pu admirer de magnifiques paysages, en autres, via les clichés pris par un gentil bucheron lors de ses vagabondages en son beau pays :o)

Comme quoi, il ne faut pas grand-chose pour ne pas être morose et voir la vie en rose. Heu, tout en bleu, c'est bien mieux !

lundi 27 juillet 2009

Le fil…

Journée banale qui me dirait n'avoir rien à dire ou à en redire ?

Je ne sais pas très bien sauf aimer assez l'idée de parler pour ne rien dire. Pourtant, Dieu sait lui que mieux me vaut le silence. C'est rigolo d'ailleurs car avant cette fièvre d'écrire suivie de peu par toutes ces rencontres qui ont finalement mieux défini mon engagement à la solitude, je ne parlais pas. J'étais une gentille fille silencieuse souriant ici ou là et sage comme une image. Un bel ange en devenir mais arrêté net dans son envol final…

En fait, je n'ai jamais pu canaliser mes émotions. Se taire est en quelque sorte se contenir et parler déconcentre cette attention. De plus lorsque je cause trop et n'entends plus que moi dans l'éther subtil de la conversation réelle ou virtuelle et que je perçois bien autrement en cette résonnance très singulière, je ne peux que m'exhaler au silence pour percevoir à nouveau l'autre bruit, celui qui dit la vie…

D'ailleurs, la manie s'accroche encore puisque j'hésite toujours lorsque je désire commenter un texte ou une image. En premier, par peur de briser la nature parfois tellement insaisissable que souhaite l'auteur qui destinerait cette publication à une personne précise. Ensuite, par la réelle hantise d'abîmer tout simplement l'essence de l'idée, l'harmonie née lors de la création et souhaitée dans sa finalité. La notion d'intrusion me freine considérablement mais tout aussi, je ne veux absolument pas dévier le destin et donc, ma destinée…

Pourtant et encore une fois, à tort ou à raison, je laisse ici ou là, par vagues, mon sentiment né par cet élan irrépressible à la lecture d'un texte ou à la découvert d'une belle image. C'est plus fort que moi. Comme une pulsion qui sans la laisser venir serait la preuve que je ne suis pas ce que je suis…

C'est fou, non !!

Enfin, j'ai bien illustré ici n'avoir rien à dire :o))

samedi 25 juillet 2009

Le chant du cygne…

Malgré mon âge, comme dévié mais avoué certainement bien avancé, j'apprends tout de même toujours et encore certains jours. En effet, je ne connaissais pas le signifié de ces termes. En réalité, ils désignent une parole d'adieu. Ils représentent alors une valeur sacrée.

En démonstration, voici ce que Socrate en pensait :

Selon vous, je ne vaux donc pas les cygnes pour la divination; les cygnes qui, lorsqu'ils sentent qu'il leur faut mourir, au lieu de chanter comme auparavant, chantent à ce moment davantage et avec plus de force, dans leur joie de s'en aller auprès du Dieu dont justement ils sont les serviteurs. Or les hommes, à cause de la crainte qu'ils ont de la mort, calomnient les cygnes, prétendent qu'ils se lamentent sur leur mort et que leur chant suprême a le chagrin pour cause; sans réfléchir que nul oiseau ne chante quand il a faim ou soif ou qu'un autre mal le fait souffrir; pas même le rossignol, ni l'hirondelle, ni la huppe, eux dont le chant, dit-on, est justement une lamentation dont la cause est une douleur. Pour moi cependant, la chose est claire, ce n'est pas la douleur qui fait chanter, ni ces oiseaux, ni les cygnes. Mais ceux-ci, en leur qualité, je pense, d'oiseaux d'Apollon, ont le don de la divination et c'est la prescience des biens qu'ils trouveront chez Hadès qui, ce jour-là, les fait chanter et se réjouir plus qu'ils ne l'ont jamais fait dans le temps qui a précédé. Et moi aussi, je me considère comme partageant la servitude des cygnes et comme consacré au même Dieu; comme ne leur étant pas inférieur non plus pour le don de divination que nous devons à notre Maître; comme n'étant pas enfin plus attristé qu'eux de quitter la vie !

Ce texte démontre si bien l'essence de l'univers, en tout cas, la nature naturelle de notre planète. À savoir que le décès de l'individu, du moi-je, est simplement le processus tout à fait normal de l'évolution de l'espèce et que seule la mort complète de cette dernière est la seule et véritable fin, pourtant, elle tout aussi, inéluctable…

Alors, pour se garder matérialité, l'homme s'est inventé une vie hautement supérieure dédiée aux délectations et aux distractions afin de supporter sa finalité destinée mais principalement afin de mieux accepter sa perte perçue et vue tellement égocentrée. Tenir absolument la mort éloignée et surtout, brûler le temps pour ne pas y penser. Pourtant, vivre le moment, exister dans l'instant n'est pas automatiquement synonyme de jouissances à pressants pour tous les plaisirs possibles, imaginables et tellement humains…

Hors toutes croyances, en dehors de n'importe quelles dépendances seulement en cette naturelle occurrence, il reste cette pause à simplement se poser sans plus s'interroger pour naître tout en sérénité afin de laisser véritablement venir cette belle et juste destinée…

Je vis sans vivre en moi-même,
Dans mon espoir sans limites,
Je meurs de ne pas mourir
Je vis dans la seule confiance
Que je dois un jour mourir...

Parce que, par la mort, c'est la vie
Que me promet mon espérance.
Mort où l'on gagne la vie,
Ne tarde pas, puisque je t'attends,
Car je meurs de ne pas mourir...

Dans la seule confiance
De mourir un jour, je vis,
Car c'est vivre que mourir,
M'affirme mon espérance...

Mort qui nous donne la vie,
Ne tarde point, je t'attends,
Je meurs de ne pas mourir...

Thérèse d'Avila, extraits.

Mon chant du cygne est ce fil, lui étiré de toute une vie, la mienne qui très lentement s'effiloche mais encore infiniment s'accroche. Car si la mort ne m'effraie pas, elle me chagrine uniquement dans l'approche de cette seule perspective : l'après pour ceux qui me sont proches. Une bêtise à naître goutte l'eau qui existe et persiste à durer le temps qu'elle coule et compte doucement…

vendredi 24 juillet 2009

Le fil…

Je suis bien aujourd

Tout s'explique, se donne à concorder un jour ou l'autre…

Sans bien savoir pourquoi me vient cette idée alors que mes pensées sont un fouillis tortillé puisque non actualisé et sans temps pour tenter le ranger, je me disais aimer les chiffres. Très certainement car toujours ils expliquent, donnent la raison à n'importe quelle situation. Non pas en trichant mais en les composant tels qu'ils m'agréent dans le moment.

Je lisais quelque part que nous avons toujours le choix et je crois que le seul que nous ayons en réalité est d'être heureux ou non. Sinon, comment choisir par exemple de changer ? Avoir la latitude de modifier son apparence extérieure si elle ne nous convient pas en regard à celui de la société ? Ou pire encore, comment se débarrasser d'une maladie ou de ses séquelles imprégnées conscient et inconscient, marquées alors en nos physique et mental ?

Finalement, il faut bien convenir, au mieux concorder à l'image sans doute quelque peu, hum, idéalisée que je ne sais qui aurait dessinée…

Pourtant, je ne peux pas me chagriner d'être toute moche, vraiment laide ou investie d'effets dévastateurs générés par une méchante affection. Seulement, je ne suis pas conforme mentalement et donc, ma physionomie s'en déteint peut-être naturellement. Sais pas vraiment…

M'en fous, est alors ma première pensée alors qu'elle ment pertinemment. Car je ne m'en moque pas intimement mais par habitude, comme une raison bien formatée, je réponds par cet automatisme. En fait, pour être tout à fait honnête, je m'accroche à l'idée de me garder entière et ne pas me perdre. À tort ou à raison, c'est ma façon pour maintenir le cap tout bon. C'est vrai aussi que si je m'obligeais à l'effort de plaire, je séduirais comme n'importe qui. Mais je ne veux que l'authentique, un tic à être mais aussi à ne pouvoir me réjouir à percevoir et donc à recevoir…

Et puis, plutôt que ces idioties à non réflexions, la mise en peinture est terminée pour ce qui concerne le living. Je suis vraiment satisfaite du résultat alors mon œil sourit. De plus, le ciel - ah, le ciel si essentiel - est magique, tellement magnifique aujourd'hui qu'il pétille aussi (le droit mais le gauche tout aussi, y a droit :o)

Une heureuse surprise ajoute également du baume à la journée. L'homme auquel je faisais référence dans mon texte précédent, m'a envoyé un gentil message car il se faisait du souci pour moi.

J'avoue que son geste m'a réellement fait plaisir. Je dois faire amende honorable et reconnaître son attitude comme la preuve que je me suis trompée. Je crois même que je devrais lui présenter des excuses car je pense l'avoir blessé même si ce n'était pas ma volonté…

Sinon, je me rends bien compte n'avoir plus grand-chose à dire. Alors, plutôt que continuer à divaguer mes bêtises, je vais me taire un peu et doucement rembobiner le fil :o)

mardi 21 juillet 2009

Le fil…

L'Ange veille pour le hasard découvrir ses chinoiseries, les siennes, celles de cet homme qui disait vouloir être mon ami. Quelle menterie !

Je ne m'étendrai pas sur le tumulte de sentiments que ses actes éveillent en moi car il n'en vaut, en vérité, vraiment pas la peine ni non plus que j'en devienne la détestable adulte qui faux fuirait. Je resterai donc la même, lui souhaitant ce possible bon vent pour prendre définitivement le tournant qu'il désire finalement…

C'est drôle quand même, si j'écris la plupart du temps pour moi, pour me libérer en débarrassant mon esprit de toutes ces funestes pensées qui tentent de s'y accrocher, j'ai aussi besoin de montrer savoir, de prouver quelque part ma sensibilité et mon intelligence. Car même si je sais cette dernière toute petite, si cela ne me gêne aucunement d'affirmer haut et fort être bête, je déteste être prise pour une conne et que soit jugée par ce biais ma gentillesse.

Enfin, il est grand temps plutôt que toujours les ignorer de regarder bien en face les usages du net et qui me semblent malheureusement généralisés. A tort ou à raison, j'y observe ce bel esprit tellement illusoire. Dédié à l'instant pétillant de vie, suivi du moment très rapproché et irrémédiable de l'oubli. Tu me plais bien, prenons nous la main et empruntons ce beau chemin sans jamais chercher l'once d'une certaine profondeur. Soyons donc uniquement de ces amis actuels, un court laps de temps, en ces pressants pressés et limités, détachés de tous liens si ce ne sont que ceux qui, seuls, chatouillent nos egos. Et surtout ne comble jamais la place, laisse l'espace à l'autre, que dis-je, aux autres qui par un tout simple click très magique ne manqueront pas de mieux encore me charmer…

Pfft !!!

Je l'ai dit et, ouf, j'en suis libérée :o)

Le ciel se dessine sable, aujourd'hui. Il annonce le soleil et sa chaleur. Tout ce qu'il faut pour réjouir nos cœurs. Pourtant, le mien ne rêve que d'espace étendu, tel l'Alaska, un rien plus froid…

Normal puisque je suis authentiquement froide, tellement gelée, si réfrigérée, trop glacée. Bref, un vampire tout juste nouveau-né :o)))

lundi 20 juillet 2009

Le fil…

Ils me manquent tant, tellement...

C'est parfaitement fou !

Alors, je m'accroche au bleu, cette seule réalité, ma seule substance, la matérialité quasi palpable, en tout cas bien visible et qui ne peut que me faire croire exister, un peu…

Le ciel nuageux, les murs maintenant que je m'applique si bien à peindre ou ces petits objets qui rehaussent la particulière profondeur de cette unique couleur.

Finalement, ma véritable recherche est cette vision dimensionnée qui m'illusionne si bien à penser pouvoir, juste toucher. Seulement effleurer le possible sans ne jamais oser réellement l'atteindre par peur d'irrémédiablement l'abimer…

J'aime ce qui est beau, palpé ou éthéré. J'aime ce que je trouve harmonieux comme le printemps ou l'hiver, la nature étendue, à perdre de vue et le ciel, si loin et tellement près, immensément grand, infiniment magique…

Et je ne veux pas l'altérer pour le garder et encore le regarder...

Suis bête, folle à lier et un peu triste ce soir...

dimanche 19 juillet 2009

Entre deux mondes…

Même si de nombreuses critiques tant à propos des livres que du film sont pour la plupart négatives, n'y voyant seul que ce parfait format dédié à un public adolescent pour qui, le romantisme teinté de platonisme ferait maintenant fureur ou estimant bien supérieur le succès de Harry Potter, je dois bien avouer m'en moquer éperdument !

Ces observations sont tellement petites et ne représentent seulement que la condamnation d'être (avec ou sans "s") adulte (avec ou sans "s", tout aussi :o)

Et sans doute n'en suis pas malgré mon âge quelque peu avancé. Car j'ai réellement apprécié la lecture des quatre tomes qui m'a emportée ailleurs. En dehors du cadre de la terre où l'humanité se félicite, ou de son amour conditionnel, ou de son déni à la différence…

J'estime hautement ces quelques jours à m'enfuir dans l'histoire, non sans y prendre la place de l'un ou l'autre héros mais simplement en me réjouissant vraiment de les côtoyer ce court moment.

J'aime seulement et infiniment cet amour différencié sans condition si ce n'est qu'être uniquement ce que nous sommes.

Un rêve, peut-être, sans doute. Pourtant, marcher sur la lune…

 

When you can live forever, what do you live for?

vendredi 17 juillet 2009

Le fil…

Plus vieux est annoncé le temps sans qu'il soit le seul à subir ou, pourquoi pas, à jouir, de cette naturelle condition…

Je n'ai rien préparé pour le fêter. Ni acheté ces bulles à tant me pétiller ni l'exquise douceur qui pourrait si bien les accompagner. Pourtant, j'avais, tout de même, envisagé élaborer une délicieuse tarte aux fraises puisque tous les ingrédients nécessaires et pour ce faire sont maintenant à disposition. Mais le cœur en l'instant n'y est pas. Non pas que je sois triste mais plutôt très réaliste et tentée bien plus vers une réelle authenticité même si la mienne n'est plus à démontrer.

A quoi bon honorer un quelconque évènement qui serait jugé digne d'une célébration puisque je ne veux plus me leurrer. J'essaie seulement de m'accrocher plus encore aux petites choses car je dois bien admettre, une fois pour toute, n'avoir droit à ce qui me semble, à force et face à de trop nombreux échecs, impossible.

Déjà mieux vaut ne plus me mentir, il me faut reconnaître, concéder, avouer que les bonnes références me manquent. Une famille, une réelle fratrie, une mère, un père… et leur amour, et leur protection. Arrêter d'espérer la possibilité d'un rétablissement de ce juste équilibre parce que ce n'est simplement pas imaginable ni accessible et surtout réellement impossible.

Personne ne pourra jamais combler cette déficience, corriger d'une manière ou d'une autre ma seule défaillance…

Si cette intime connaissance m'éclaire, je ne suis pourtant ni envieuse ni malheureuse. Je sais simplement qu'il n'est vraiment pas bon de m'arrimer aux faux espoirs car il y a réellement ce danger de basculer définitivement là où je ne veux absolument pas aller.

Il faut dire aussi que je ne fais rien pour favoriser les relations et qu'elles soient de n'importe quelle nature. Je reste quasi cloitrée, refusant consciemment la lumière et la chaleur du soleil préférant m'isoler pour les rêver. Pfft, qu'ils pensent et même, disent tous !!

Enfin si l'amour ne m'a pas été enseigné, son inverse tout non plus.

Sinon, un des murs est tout bleu et il est magnifique :o)

Et si je confectionnais cette assurée délectable bonne tarte après avoir encore bariolé un petit mur, ou pourquoi pas deux, de ce bleu qui est ardemment mon seul vœu. Dommage que je ne sache pas représenter les nuages dans la profondeur dont ils s'offrent à  mon regard. Le paysage serait ici vraiment fabuleux...

Quelques heures plus tard...

Miam !!!!

jeudi 16 juillet 2009

Le fil…

Il est beau le monde depuis quelques jours. Le soleil brille, le fond de l'air est doux, si doux et le ciel est bleu. Lui tellement empli et plein de ces nuages à ma portée. C'est étrange d'ailleurs qu'il suffise de si peu pour nous donner cet air heureux alors qu'en général, nous affichons tous nos tristes états d'âme. Cet astre est donc vraiment miraculeux !

Je n'ai jamais adoré l'été pour préférer le printemps et l'hiver. Mais à bien y réfléchir, j'apprécie également l'automne. En tout cas, sa pleine décroissance. Et finalement, l'été tout aussi pour son étendue à se détendre. Comme quoi, rien ne peut jamais être bien défini ou tout est si relatif puisque chaque saison offre de beaux moments au présent.

Le temps et son temps…

Aujourd'hui, je suis tiède comme le vent. Seulement éveillée substance depuis quelques jours par un projet particulier et bien coloré. Rien de bien extraordinaire mais qui pourtant si bien me sied. Après quelques préparatifs obligatoires, je commencerai demain à repeindre quelques murs qui en ont besoin :o)

Sinon, je suis toujours plongée dans la saga d'Edouard et Bella. J'y suis réellement attachée non pour savoir ou connaître les menus détails et le dénouement que j'espère vraiment profond et léger, mais plutôt comme pour y veiller.

C'est fou et je le sais. Pourtant, je ne peux être autre que ce que je suis. Toujours la même quelque soit le moment ou que la situation soit réelle ou rêvée. J'aime à savoir les autres heureux et plus particulièrement lorsqu'ils me sont, imaginés ou réellement, proches.

Il est d'ailleurs très difficile, voire impossible d'expliquer cette façon d'être qui n'est ni ce charisme tellement politiquement utilisé ni cette générosité à se sacrifier…

J'y reviendrai peut-être plus tard car il me tarde maintenant à reprendre ma lecture…

Retenir seulement et uniquement la journée belle pour le ciel qu'elle m'a offert. Et la gentillesse de Jérémy qui m'a simplement ravie, et le sourire de Nicolas qui nous a éclairés, et la douce présence de Tao, et ces quelques mots déposés d'un beau regard avisé... Toutes ces banalités qui ne sont pas ici la mise mais qui pourtant comptent et sont finalement ma raison d'essayer de simplement vivre encore et encore…

lundi 13 juillet 2009

Et vint le terme…

Le prénom Ariane fut donné, en premier, à la fille de Minos. Sacré, là signifié, il rappelle aujourd'hui seulement une particulière légende. Elle, gardée uniquement par le fil alors sauveur pour Thésée entré dans le fameux labyrinthe de Dédale dans l'intention d'atteindre le Minotaure afin de le tuer.

De ce fil, encore aujourd'hui étroitement lié à ce prénom, n'en reste, ainsi combiné pour l'éternité, que seul le guide, l'égérie à conduire. L'attache magique unie pourtant et purement, tout simplement, bout à bout, présent et cœur. Non pas, absolument et trop savamment imaginé, cœur à cœur…

Car se sont oubliés, et la personne, et son élan initial, pour n'en demeurer seulement que cette singulière transposée depuis lors filée, enfilée, effilée et défilée pour tellement de semblances semblées par de trop non pertinents référés et, ou d'autres évènements vraiment injustifiés.

Alors qu'Ariane par le simple, mais hautement symbolique, don d'une pelote cordée, aida instinctivement cet homme dont il est dit, comme pour l'en excuser, qu'elle en était amoureuse.

Qu'importe pourtant le conte ! Elle aimait assurément cette personne comme bien d'autres êtres vivants mais sans que la nature exacte de cette vitalité à affectionner soit ici capitale.

Thésée mû par une généreuse mission à sauver était, naturellement, à aider.

Pour ce geste à défier réellement les divinités, elle fut purement et simplement abandonnée. Ou selon les uns, tout simplement volontairement par Thésée, ou selon d'autres, par l'ironie divine dessinée là, son seul destin. La punition originelle car tant pour les déités que le commun des mortels, donner pour rien n'est vraiment pas bien.

Aimer ne peut jamais être un acte gratuit. Alors il faut payer…

Ainsi s'immortalise le legs à travers le temps pour les héritières de la première dame, l'initiale. Car dito, ses suivantes ainsi aujourd'hui encore prénommées, sont toujours synchroniques et reprennent tant le fil que l'arrêt qui l'accompagne, cet abandon lié au don…

Les mots sont infiniment magiques. Ils disent vrai sans jamais ni tricher ou mentir. Employés, adoptés, préférés, tournés ou détournés, ils découvrent toujours subtilement mais assurément la personne qui les utilise. Un prénom, même s'il est enjolivé par nos règles d'une toute belle majuscule en est un tout aussi. Il est initial capital et loin d'être une illusion, il donne toujours le ton, déclare notre illustration vocable et s'abandonne intime et unique intonation…

Le terme n'est jamais vain…

Le fil…

Pas besoin, ici, de se présenter ou de bien dire la vérité. Je peux mentir, dire des bêtises, rire ou pleurer, paraître bête ou sembler plus douée. Tout le monde s'en fout. Ce détachement universel me permet d'inventer belle faussée la vie ou justement l'écrire sans fabuler. Personne ne pourra jamais affirmer sa légitimité ou confirmer sa sincérité.

Alors, j'y vais, j'y vas de ce joli pas !

Pour encore et toujours écrire mais cette fois, autrement. Plus au jour le jour en cet esprit plutôt journalier et en y mêlant doux rêves et joyeuse réalité. Je sais ce curieux besoin de communiquer et de m'exprimer. Non pas maintenant pour changer ma façonnée, mon étrange nature et affirmer mes sentiments généraux et normaux mais simplement parler plus franchement en usant délibérément de ces moi, je… Aussi, me laisser aller à croire ainsi encore au possible d'un partage et plus particulièrement dans ces moments particuliers qui m'éloigneront plus encore du monde des vivants…

Car aujourd'hui est le premier jour officiel de mes vacances. Cet espace temps tellement différent, étiré, étendu et si bien venu, dont le week-end à se finir, en était comme la préparation pour leur donner belle la couleur et juste le ton. Pourtant, cette journée commence tout comme toutes les autres dédiées au travail car j'ai à honorer un rendez-vous bien précis. Je me dois donc d'être comme toujours et comme je l'apprécie, bien à l'heure mais pour une dernière fois. Bien heureusement, cette obligation est la seule à avoir été préparée dans cette étendue à pouvoir vivre autrement. Elle ne grisera donc aucunement l'étendue toute bleue souhaitée pour sa totalité.

Et puis, malgré un tout récent et nouvel abandon et dont j'assume réellement toute la responsabilité, le ciel s'est offert à me délier la pensée.

J'ai commencé une nouvelle lecture. Un cycle de quatre beaux tomes qui m'emporte dans un monde bien plus beau que ne sera jamais la réalité de celui où je suis bien obligée d'évoluer. J'y découvre en force et douceur, la différence bien marquée d'êtres emplis pourtant d'une immense humanité pour en retenir sa plus belle acceptation d'un côté comme de l'autre de leur normalité. J'en suis au début du troisième volume, enivrée par l'histoire, y perdant le sens du réel, m'emmêlant déjà par cette vie et de celle bien mienne.

J'en suis heureuse et effrayée en même temps. Contente car une telle frénésie et une aussi grande capacité à pouvoir lire ne m'étaient plus arrivés depuis tellement longtemps. Apeurée tout aussi de perdre à nouveau la perception de la vraie réalité, de trop m'égarer et de plus pouvoir revenir vraiment entière. Sans doute, est-ce la peur inconsciente de rejoindre définitivement une vraie folie qui elle offrirait une peine bien palpable à mes enfants…

Mais qu'importe, ces jours ne sont pas dédiés aux tourments…

D'ailleurs, le hasard m'a fait découvrir une idée géniale sur un site et dont le propriétaire m'autorise gentiment à utiliser le principe. Il m'offre par là de belles heures de loisir à venir…

De plus, Edouard est bien là tandis que le cœur d'Isabella à nouveau et si fort, bat…

Je pourrai donc me consacrer et m'accrocher tant au rien subjectif qu'au tout plus logique…

Que faut-il de plus pour ouvrir toute belle cette toute première journée !

Et puis, et puis, le ciel s'ouvre en sa couleur à me faire rougir de bonheur :o))

samedi 11 juillet 2009

Il suffit…

Et chaque jour, s'éveille non pas d'une peine mais s'apaise du bonheur d'être. L'être à l'avoir incommensurable de pourvoir l'équilibre en relevant, en pointant seulement un tout petit rien.

Pourtant, je ne suis pas excessivement positive pour ne jamais forcer rien et toujours laisser venir tout et n'importe quoi mais sans m'accrocher à une quelconque négation. Car je sais déjà l'être auquel je m'attache à la seconde où je le croise. Je sens son inconsciente quête quelle qu'elle puisse être et malgré tout ce qu'il peut affirmer. Je sais sans poursuivre ni conserver ou entretenir l'idée, la pensée, la perception qui en deviendrait une véritable et détestable condamnation.

Seulement, laisser venir et me réjouir, parfois même m'enivrer du partage alors qu'il est généralement faussé…

Quel méprisable orgueil, me direz-vous. Et quelle déplorable façon d'être…

Peut-être sans justes réflexions. Sans doute, en cet à posteriori lorsque je l'exprime simplement comme maintenant, sans preuves à l'appui pour argumenter l'aube à développer ce croisement. J'ajouterais à cet arrêt de votre jugement, qu'il est si facile d'émettre cette aperception sans réellement témoigner des sensations qui l'ont générée…

La raison est donc entièrement vôtre.

Je préfère laisser à penser être bien laide et tellement indigne pour simplement vous rassurer. Ensemencer l'idée qui se laissera, bon gré, doucement mais immanquablement se cultiver afin que vous puissiez, vous, vous élever…

Alors, je suis rassurée. Non pas follement heureuse mais plutôt subtilement comblée par une sorte de sérénité. Elle née, et de ne pas m'être égarée, et de vous savoir là, selon ce que vous désirez. Car l'abandon, l'isolement, la solitude ne m'effraient pas en réalité puisqu'ils font effectivement et depuis toujours partie de ma vie.

A chaque jour, suffit sa bonne heure même si elle naît seconde tempo largement dépassé…

dimanche 5 juillet 2009

Un Ange veille…

Voilà deux soirs de suite que le destin m'offre à voir, à visionner deux histoires merveilleusement magnifiques, intensément magiques ! Deux récits de genres pourtant très peu ressemblants mais qui découvrent l'amour irradiant et tout grand.

D'aucuns les définiraient sans doute de belles fables à fondre les cœurs tout délayés et à les amener excessivement ramollis, jugeant là, le conte bien trop romantique pour en la réalité ne pas être simplement pour eux, existé. Fait d'ailleurs, déjà extrêmement difficile à réaliser au vu de leur propre idéologie par trop cynique…

Eh bien, moi, je leur dis et sans façon, ceci : l'imaginaire invente peut-être quelques fois de petits hommes tout verts ou de troublantes envies de chair mais se compose toujours de faits bien réels et très divers. Alors douter, critiquer même et seulement car ce qui en découle ne s'est pas vérifié par et pour eux est bêtement bien prétentieux…

Bien sûr tant nos aperceptions que nos perceptions mêmes sont généralement non identiques ni émergées dans le même laps de temps. Mais tout de même, si l'exposé bel et bien existe, alors la réalité peut l'être tout aussi et sans nécessiter absolument une démarche froidement pragmatique. D'ailleurs sans doux rêveurs, nous serions encore en cet espace d'il y a longtemps, sans temps, ni montre d'ailleurs, pour s'inquiéter de l'heure…

Et puis, quand bien même, je me réjouis déjà de savoir ce possible même si jamais il ne me serait offert car ce qui m'importe est que le cœur est toujours porteur…

Un guide m'assure depuis toujours cette particulière attention. Un Ange me rappelle ces derniers jours le magnifié d'une chance lors de ma naissance : ce toujours de lui accompagnée pour me chuchoter encore qu'aimer est simplement la clé…

samedi 4 juillet 2009

Été révélé…

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Hier était, fut, est pourtant présent passé à se garder pour réitérer…

Et se réveiller… lever toujours en premier, le bon pied, encore respirer rien que douce sagacité pour seulement autant inspirer l'atmosphère et expirer sans fin unique ce bel air…

Et effectuer tout ce qui est à faire… et encore sommeiller quelques temps ses pauses à se poser pour simplement me laisser venir à merveilleusement rêver… et manger tout léger ou picorer décalé, et désaltérer juste l'assoiffé ou pourquoi pas, un peu l'enivrer pétillé ou rosé… et encore et encore, sourire…

Sourire au monde, belle la vie seulement et simplement pour quelques secondes de ce temps défini pourtant par erreur seul nôtre et délié ici, tout grand, immense et intensément arrêté tout autre. Les moindres à naître curieusement bonne heure. Seul et réel espace déployé, posé éternité. Rien du tout en devenir pour toujours tellement tout.

Car bon gré et non malgré, je suis infiniment heureuse.

Attachée à rien et pour rien, sans un seul projet défini si ce n'est à celui d'être bien pour un jour ce pouvoir l'avoir se conjuguer vôtre, été. Influée profondément par de petits riens qui ainsi font, en vérité, jolies toutes les marionnettes croisées.

Je ne retiens que le bien pour n'y pas découvrir le mal.

Alors qu'importe les pressants parfois dédiés méchants puisque ne s'accrochent que les instants plaisants !

Il n'est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête et juste, ni sage, honnête et juste sans être heureux.
Epicure

jeudi 2 juillet 2009

Pleure labeur !

Aujourd'hui, j'ai pleuré comme l'orage éclate après un temps trop lourd, si lourd à porter…

Pour la toute première fois, devant témoins, j'ai versé de nombreuses larmes sans pouvoir les arrêter tant elles débordaient par la tristesse d'être si mal perçue, transposée dans des agissements qui ne sont vraiment pas miens.

Je sais pertinemment n'être rien, ne pas compter en réalité, être là juste à portée et bien utilisée. J'en suis profondément consciente et ne cherche pas à modifier cet état en freinant les élans nés d'autres pour simplement les admettre, les savoir en cette nature leur naturel. Sans y adhérer, jamais je n'ai imaginé une seule seconde avoir le pouvoir de corriger un comportement, un agissement et même une simple pensée.

Par contre, j'imaginais, je pensais avoir ce droit au même respect. L'idem déférence pour mon être et mes idées. Liberté non pas née en retour, mais naturellement réciproque.

Je ne suis pas une guerrière et d'ailleurs, je suis fatiguée pour ne plus avoir cette force nécessaire à encore et encore expliquer la raison qui me pousse précisément et seulement instinctivement à me réaliser dans cette activité. Et puis, autant l'accepter, je me suis tout simplement lourdement trompée sur l'équilibre que je pensais y trouver car encore cette fois, j'ai oublié…

Oublier ce raisonnable à savoir n'avoir pas de place dans ce monde. Négliger la réalité d'un destin à n'être là que pour servir et surtout ne rien dire. Égarer, enfin, le projet d'en finir…

Alors, je n'ai pas de réels griefs envers quelqu'un en particulier ni à porter spécifiquement vers cette personne malgré tout ce qu'elle a énoncé aujourd'hui et qui m'a terriblement secouée. Car elle ne sait pas le peu d'importance que j'accorde à ma personne ni l'ascendant fondamental que revêt mon travail…

Il permet de m'accomplir en offrant, en partageant ce que la nature a mis à ma disposition. Il me porte également en votre monde en m'éloignant un temps du petit si étrange qu'est le mien. Tout comme il m'apporte de quoi subvenir aux besoins basiques et quotidiens. Il me dessine en réalité pour me faire vivre et me fait croire exister. Il est le capital et capital à ma survie même si cela peut paraître un rien exagéré…

Sans lui, je deviendrais l'illusion de l'ombre que je suis déjà sans ne plus pouvoir matériellement l'éclairer. Simplement, faute de moyens.

Et puis, à l'aube du changement de ma vie, je m'étais promis afin de n'importuner personne ou de ne pas dépendre de quelqu'un, d'accomplir ce projet d'une terminaison raisonnable lorsque manquerait le budget pour vivre décemment tout en profitant juste avant, de moments égoïstement dédiés rien qu'à moi. Pour écrire, sourire, lire et m'envoler…

Cette personne ne le sait pas mais elle a réveillé bien fort ce seul et unique désir quelque peu délaissé de me garder cette sorte de félicité m'accordant le minimum de dignité avant de tout quitter…

Le destin est écrit et se rappelle un jour ou l'autre, bien en vie…