Et chaque jour, s'éveille non pas d'une peine mais s'apaise du bonheur d'être.
L'être à l'avoir incommensurable de pourvoir l'équilibre en relevant, en
pointant seulement un tout petit rien.
Pourtant, je ne suis pas excessivement positive pour ne jamais forcer rien et toujours laisser venir tout et n'importe quoi mais sans m'accrocher à une quelconque négation. Car je sais déjà l'être auquel je m'attache à la seconde où je le croise. Je sens son inconsciente quête quelle qu'elle puisse être et malgré tout ce qu'il peut affirmer. Je sais sans poursuivre ni conserver ou entretenir l'idée, la pensée, la perception qui en deviendrait une véritable et détestable condamnation.
Seulement, laisser venir et me réjouir, parfois même m'enivrer du partage alors qu'il est généralement faussé…
Quel méprisable orgueil, me direz-vous. Et quelle déplorable façon d'être…
Peut-être sans justes réflexions. Sans doute, en cet à posteriori lorsque je l'exprime simplement comme maintenant, sans preuves à l'appui pour argumenter l'aube à développer ce croisement. J'ajouterais à cet arrêt de votre jugement, qu'il est si facile d'émettre cette aperception sans réellement témoigner des sensations qui l'ont générée…
La raison est donc entièrement vôtre.
Je préfère laisser à penser être bien laide et tellement indigne pour simplement vous rassurer. Ensemencer l'idée qui se laissera, bon gré, doucement mais immanquablement se cultiver afin que vous puissiez, vous, vous élever…
Alors, je suis rassurée. Non pas follement heureuse mais plutôt subtilement comblée par une sorte de sérénité. Elle née, et de ne pas m'être égarée, et de vous savoir là, selon ce que vous désirez. Car l'abandon, l'isolement, la solitude ne m'effraient pas en réalité puisqu'ils font effectivement et depuis toujours partie de ma vie.
A chaque jour, suffit sa bonne heure même si elle naît seconde tempo largement dépassé…