lundi 28 mai 2007

Lé liseré...

Idées non arrêtées...

L'erré à brouiller, le mêlé emmêlé de mes pensées… avoir perdu, comme égaré la succulence d'écrire, le plaisir d'absolument dire…

M'éloigner…

J'attends, je pose pause douceur le vent, l'élan, pour dépêcher tendre le temps, arrêter l'instant possédé pourtant du suivant, lui tout aussi en dedans…

Temporiser…

Je suis profondément malade, immensément déprimée sans plus avoir la moindre force à me pousser, à encore avancer, à toujours me leurrer, me faire croire, y croire… Sans chagrins particuliers ni pleurs irraisonnés, suspendue, attardée, en attente, en faim la fin…

Abandonner…

Je ne veux rien, le rien qui est rien, qui naît rien, le vide si vide, le néant tellement troublant, tentant... dormir et ne jamais devoirs, en finir… et cependant, encore me dire le nécessaire, ce fondamental à se montrer, paraître non pas l'idéal parfait si jovial mais plutôt l'image commune si banale qui n'ouvre pas à l'inquiétude. Seule latitude ma liberté modelée par l'ordinaire composé juste attitude…

Offrir la sérénité, la leur donner, si belle leur béatitude, leur intime si essentielle quiétude, intimer, forcer paix, me construire leur tranquillité…

M'emmurer…

Et murmurer...

Attendre indomptée ma patience…

S'attarder forcée leur persévérance…

Suspendre ces supposés pressants...

Égrener l'unique espéré moment…

M'éloigner doucement, temporiser subtil le mouvement, abandonner si vains ses tourments, m'emmurer l'indifférent et m'envoler vers l'éternel rêvé firmament…

dimanche 20 mai 2007

Destinée prénommée...

Un joli prénom si simplement défini baluchon à trimbaler et à, déjà, s'emmener obligée seule fatalité…

Le possible d'une vérité ?

L'aspect sens à y trouver ?

Le sourire d'une destinée à y déceler ?

Sans doute, peut-être, qui sait…

Tout aussi, se distraire de mots à bien l'être, ce peu à se charmer !

Mon portrait caractérologique

Vous êtes avant tout un individu doux et pacifique. Toute votre personne dégage un naturel très bon enfant, une touchante attitude débonnaire. On vous trouve extrêmement sympathique.

Vous cherchez obstinément à fuir toutes les situations de crise ou de conflit, tout comme le crabe cherche à fuir à reculons dès qu'il se sent menacé. Vous choisissez donc de vous réfugier dans le silence ou de vous abriter derrière une attitude résignée ou indifférente. Pour vous, une carapace est presque la seule arme défensive, comme celle du crabe. Malheureusement, votre carapace cache un peu trop ce que vous avez de tendre et fait que vous restez si souvent incomprise, inconnue même parmi ceux qui vous approchent.

En réalité, il existe deux types de natives de ce prénom. Le premier type représente les individus marqués par une certaine lenteur, une certaine instabilité, des natures au fond assez compliquées, qui ont du mal à atteindre la paix intérieure.

Les natives qui appartiennent au second type sont celles qui ont réussi à dissiper les brumes de leur tempérament primaire, qui ont su se prendre en main en se vouant à la réalisation d'une idée, d'une œuvre, ou au bonheur d'un être aimé. Ces dernières personnalités deviennent alors des créatives, capables de tirer parti de leurs sensations, faisant partager aux autres ce qu'elles ressentent.

Sur un autre plan, il existe aussi deux sortes de natives de ce prénom. Il y a celles qui ont trouvé leur point d'ancrage et qui sont heureuses d'accomplir leur tâche avec un maximum de conscience, de gentillesse, de ténacité. Et puis il y a les autres, toujours à la poursuite d'un renouvellement, passant d'une voie à une autre, toujours entre deux situations, entre deux ports d'attache.

En raison de votre sensibilité particulière, tout ce qui a trait à votre famille vous impressionne vivement, et les liens domestiques agiront parfois comme une sorte de frein sur votre progrès personnel. La solitude est évitée partout où c'est possible, vos inclinations naturelles vous poussant à faire partie d'un clan ou d'une secte. En tout cas, c'est dans une vie domestique bien réussie, à travers votre conjoint et vos enfants, que vous trouvez votre refuge et votre véritable bonheur.

Vos affections sont profondes et durables : ni le temps, ni la distance ne peuvent amoindrir les liens familiaux ou ternir une amitié. Très sociable et serviable, vous avez le don d'apporter la joie et la bonne humeur autour de vous.

Ma constitution physique

Hypersensible, extrêmement émotive, vous comprenez très tôt que vous devez absolument vous protéger contre les agressions extérieures, quelles qu'elles soient. Cette prise de conscience vous permet de choisir un mode de vie et d'élaborer des mécanismes d'autoprotection vous évitant, au maximum, de subir des tensions terriblement déstabilisantes et néfastes à votre santé. Intuitivement, vous parvenez à trouver des moyens de lutter contre le stress, votre pire ennemi.

En outre, comme vous avez une personnalité très complexe, voire contradictoire, il faut souligner que votre vulnérabilité ne vous empêche nullement de posséder une force intérieure et une endurance très remarquables. Si vous avez des enfants, notamment, vous vous découvrez tout à coup des trésors d'énergie et de vitalité pour les défendre ou subvenir à leurs besoins.

Chez vous, quand le moral va, tout va ! C'est l'élément-clé de votre bien-être physique et de votre équilibre nerveux. Mais il suffit d'une petite contrariété, d'ordre affectif principalement, pour que vous vous mettiez à voir tout en noir et à vous faire du souci. C'est alors la porte ouverte aux troubles psychosomatiques (ennuis digestifs ou spasmophilie, notamment).

Comme vous avez très peur de la maladie, attention à ne pas tomber dans le cercle vicieux. Prenez garde, également, aux troubles du comportement alimentaire. Vous avez des rapports compliqués avec la nourriture, qui constitue très souvent pour vous un refuge et une compensation à vos soucis. Voilà pourquoi vous êtes prédisposée à l'anorexie ou à la boulimie, les deux faces d'un même problème.

Vous êtes gourmande et vous avez tendance à grossir facilement. En plus, la situation se complique singulièrement, car la nourriture est pour vous un refuge, une consolation, une compensation. Votre appétit suit le rythme de vos émotions : dès que vous avez une contrariété, une déception, ou lorsque vous êtes déprimée, découragée, vous vous précipitez sur votre stock d'aliments comme sur une bouée de sauvetage ! Les pâtisseries et les sucreries ont votre faveur spéciale ! Ensuite, vous vous en voulez d'avoir manqué de volonté et vous culpabilisez.

Pour mettre fin à cette situation, il faut que vous arriviez à enlever aux aliments toute connotation affective, à ne leur accorder qu'une valeur strictement nutritive. Quand vous y serez parvenue, vous aurez déjà accompli un immense progrès : vous n'aurez plus le mauvais réflexe de vous remonter le moral à coups de fourchette !

En général, vous vous sentez merveilleusement bien dans l'eau. Est-ce par effet du souvenir de votre paradis intra-utérin, un paradis que vous affectionnez mais qui est à jamais perdu ? Vos tensions, vos noeuds psychologiques disparaissent comme par enchantement dès que vous barbotez. Voilà pourquoi les sports nautiques vous attirent irrésistiblement. Le mieux adaptée à votre personnalité et à vos possibilités physiques est sans doute la natation. Mais pensez également à la gymnastique aquatique, à la voile, à la plongée sous-marine. Par ailleurs, le stretching (technique d'étirement musculaire) vous fera aussi le plus grand bien, car il est doux.

On pourrait dire que l'homéopathie et l'acupuncture sont faites pour vous ! Grâce à ces "médecines douces", vous pourrez combattre efficacement le stress, la nervosité, l'angoisse, la spasmophilie (un trouble dû à la mauvaise assimilation des minéraux, et auquel vous êtes prédisposée). Bien entendu, le thermalisme et des cures régulières de thalassothérapie vous sont vivement recommandés. Mais n'oubliez pas non plus le médicament le plus naturel, le plus efficace et particulièrement indispensable à votre équilibre physique et moral : le sommeil.

Mon comportement en amour

Avec une sentimentalité à fleur de peau, vous vous laissez plutôt porter, en amour, par les circonstances. Vous êtes très réceptive pour ceux que vous aimez, qui de ce fait exercent une grande influence sur votre destin, en bien ou en mal. On peut facilement vous faire souffrir, car vous êtes d'un tempérament hypersensitif ; mais quelles que puissent être vos souffrances, vous les supportez en silence et avec résignation.

En général, vous ressentez fortement le besoin d'un partenaire qui ait le cœur assez grand pour vous assurer l'amour généreux dont vous rêvez, un amour quasiment maternel. Vous avez besoin que l'être aimé vous apporte chaleur et affection, et vous êtes toute prête à les lui accorder en retour. Vous ne rêvez que d'un mariage d'amour, vous aspirez à trouver le rocher solide qui donnera à votre vie une base stable.

Beaucoup de natives de ce prénom trouvent leur bonheur dans une union marquée par la stabilité et la complicité. Et alors elles peuvent donner libre cours à leurs qualités de gentillesse, de bienveillance et d'imagination.

Le célibat ? Vous le détestez franchement ! En effet, avec votre besoin vital de sécurité affective, et avec toutes les réserves d'amour et de tendresse que vous ne demandez qu'à prodiguer, vous vous sentez très mal dans votre peau lorsque vous êtes seule. Vous avez alors tendance à vous replier sur vous-même, à vous enfermer dans votre mélancolie.

Tenté (e) ? Alors c'est ici 

jeudi 17 mai 2007

Missive l'azurée...

Et je me suis réveillé,

Si fort était l'appel.

Et je suis resté éveillé,

Dans cette nuit si belle...

Alors, j'ai lu dans le ciel,

Et j'ai su instant merveille.

Magie de l'Amour éternel,

J'ai su l'Amour de ma belle.

Magie des chiffres rapprochant,

Vers la voie du firmament...

Pour que reste l'Infini...T

De notre Amour magnifié

Et en ce matin, en réponse à ton écrit,

Du profond de mon âme fuse un seul cri.

Celui qui pour moi signifie la vie !

Je t'aime mon Infini...T

mardi 15 mai 2007

Silence messagé...

Vois, contemple mais prends y grand soin…

Découvre regard l'inhumain, le seul et si particulier mien… celui qui sait parfaitement bien, qui peut pourtant badin son l'anodin mais fuit besoin pendant seul ton baratin…

Ce regard là, devine ta loi, perçoit, bêtement voit…

Discerne tout aussi l'émoi fondé unique ta foi, celle à briller pourvoi précieux octroi le soi, toi seul et si grand roi… et sait déjà, que pas un mot de toi, rien qu'écrit pour moi, non pas vibré l'air à diva mais pour rien, comme ça, ne se dessinera…

Pas un mot ! Ooh, le pas de pot…

L'égaillé pourtant mon rigolo à cependant noter brio nonobstant l'imaginé mon zéro… et le retour s'élance tout de go si beau yo-yo et se joue simplement ton vibrato mon ego in petto…

Cette absence agrée appétence mon instance, pose cohérence mon appartenance, façonne cadence vérité le faussé de notre alliance… s'offre substance matière à l'éther souvenance…

Cette carence se dessine éloquence, se destine maintenant juste créance et devient consistance par mon silence…

dimanche 13 mai 2007

Célébrés éternité...

Partager, éparpiller naturellement magnifié son bonheur…

Étendre, étirer tendre simplement divine sa chaleur…

Naître précieuse graine en devenir l'éternité d'un cœur…

Et l'empreinte du vent se pose, s'ose souffle si doucement…

Me pousse, l'emmène, me sème étrange l'amour si vif encore en dedans…

Ce banal et si ordinaire sentiment… l'être à jamais maman…

Cadeau présent d'un si beau jour, l'unique vérité à toujours…

Aimer pour rien, se réjouir de les voir grandir, s'épanouir…

Tendre fragilité à protéger, le bonheur à leur garder…

Les miens, eux qui seuls, m'ont dessinée, choisie et tendrement menée l'apprivoisée sont maintenant grands et resteront pourtant toujours mes petits enfants…

Les aimer seule ma façonnée, autrement, sans besoin d'une présence, briller hors temps belle la pensée d'eux, l'unique cadeau d'une vie par, en leur bonheur et ne m'offrir qu'à nous mélanger encore sourires et tendres pétillements…

En ce jour à fêter tant le mot à magie infinie...

Signifié pourtant destinée perpétuelle jamais finie...

Fêter et vous célébrer immensément grands,

Pour m'avoir naturellement fait naître maman…

samedi 12 mai 2007

Rêver l'éveillé...

La pose pause mon éternelle, dépose l'interrogation si, conditionnelle…

Et si… et si j'étais composée extrême susceptibilité, cette disposée à se vexer par trop aisément et à se cacher trop souvent l'émotivité à fleur sa peau et qu'il me plairait de combler si belle l'imagine, mon être en l'unique sensitivité, cette faculté à ressentir les choses, à voir tout à la fois et toutefois autrement mais aussi à prévenir, annoncer, devancer, et très vivement, les réactions des autres à mon égard…

Je n'ai rien à vendre, encore si peu à donner et plus rien à espérer.

Je suis, l'être et je le suis… isolée, réelle réalité, n'osant ou refusant l'emmêlée normalité par crainte d'une blessure profonde, ou la leur, ou la mienne… une parole, ou un mot, un regard ou la vibration air suffisent à m'éloigner loin, si loin… Une fuite innée, liée à mon chemin de vie, sa base, mon assise la vie, mais aussi, un isolement mené inconscient, désiré conscient, dicté pour me garder, me préserver l'ors concessions devenues impossibles, incompatibles avec ce que je considère comme essentiel, seule essence mon ciel…

Sans miroir, il m'est donc très difficile de refléter lumière l'éclat d'un froissé à me déchiffonner.

Pourtant en mon petit monde et tout autour évoluent quelques êtres bien plus que précieux. Un univers mon bleu, et si petit, et tellement infini concis le nombre. Quelques personnes aimées, banalement et intensément, normalement tout comme n'importe qui ou tout un chacun… rien de bien extraordinaire, mes fils ajoutés d'une fille sans la belle complicité portée et enfantée, ma petite sœur posée lointaine son île, mon enfant dans ce temps, avant… un homme aube l'amour en revenir et tous les chats à s'être épris, acquis l'être que je suis... leurs cajoles, mes câlines, nos dorlotes à fleurer douceur, à exhaler tendresse…

En cette particularité d'une non nécessité, celle présence, celle l'être là tout à côté pour vibrer fort mon étrange amour ou me délecter bonheur ce pouvoir à aimer. Unique élan fort de la sensation tout autour du savoir leur bonheur, perceptions et cognitions pour m'en réjouir et construire ce qui est ardeur si cœur le mien…

Je n'ai pas besoin de brillance à me scintiller l'être, de retour l'égal à me faire renaître… j'ai besoin de pouvoir m'éparpiller, petits bouts mon étoilée à semer, s'ensemencer, ici ou là, en leur soi, soie volupté l'ordre soit… subrepticement, furtivement, aussi égoïstement, naturellement, pour sentir le bleu autour, pour en exister normal faussé et pourtant normé ma vérité, pour réjouir mon délire par leurs plaisirs et apaiser l'autour, le colorier amour, le faire naître présent toujours…

Et l'impression peut m'emmener à devancer, non pas à me tromper mais à présenter, à tronquer l'imaginé réalité, l'anticipé grisé, sombré, cet absolu à corriger…

Égarer le temps, exploser le tant et me réagir d'élans foudroyants…

Pressentir, prévenir et agir pour m'accomplir…

Impulsés sans doute présomptueux à se former pensées la faculté à pourvoir l'Autour…

J'ai seulement besoin de rêves particuliers et pour y arriver, construire, dessiner courbes bel l'arrondi, tendre et étendre délicatesse la tendresse, colorier tout bleu vos vœux, fuser douce l'affection à sourire magie vos frimousses…

J'ai besoin de cette harmonie alors je ne peux qu'encore et encore dormir la vie…

mercredi 9 mai 2007

Encore à titrer...

Le reste ce que tu as créé, tu t'es faite, tu t'es créée et l'encore malade, deux exprimés si banale l'expression… des mots posés, déposés sans et malgré tout, en conscience, sans mal à dire, à vouloir énoncer mais qui s'ouvrent mal quelque part… L'aussi d'un état, l'air, l'attitude toujours et encore négative, sa mine non positive et puis le mal d'elle, celui pour les heures à venir… l'infirmé affirmé sa couleur grisée en mon petit monde…

A me troubler, à souffler, à égarer, à ne pas garder… les dire, finalité écrire pour m'évacuer, m'éloigner un peu plus, tendre l'ailleurs, m'y étendre et me détacher…

L'être par trop sensitive…

Le drôle pourtant d'un droit, celui de la perception, celle non mienne mais généré par l'être mien, la leur… la priorité aux droits leurs et briller le non leurre de ma petite vie à côté, ratée, effleurée en seules mes pensées, ma si belle imagine, pauvre crétine !

Et je voudrais ressentir de la colère, même frôler la haine et griser si gris et tellement dense le ciel mais je suis fatiguée, épuisée maintenant de découvrir l'impression qui semble transpirer de mon être, vidée de cette force tendre qui m'avançait, un pas et puis l'autre… et puis le ciel, hein, arrête d'encore rêver !

Et me vient la belle ritournelle, la phrase type qui interpelle : je suis seule responsable de mon bonheur… oui, je suis la seule… et ce si qui vient s'ajouter pour compléter le beau phrasé : si je le suis, tous vous l'êtes tout aussi et je n'ai plus à m'en mêler ou m'emmêler…

Prout, vous dit-elle, je quitte discrètement la joute avant d'être complètement knock-out pour encore suivre ma route !

mardi 8 mai 2007

L'autre délivrance...

La vie en sa mort se perd si loin de l'originelle émotion, éloignée de cette instinctive sensation pour en devenir subtile perception, la fonction à fonctionner, l'animation maintenant surélevée et susurrée propre, à chacun, intime à naître unique impression, personnelle à paraître seule conception… et pourtant…

Et si, juste là, se cachait, se découvrait l'harmonie, le toujours à jamais, l'équilibre d'une constance incommensurable, non pas immuable mais malléable, influençable mais non variable, au-delà du simple regard… écouter et mieux voir, respirer et vraiment percevoir…

Je sens l'infiniment petit, je ressens l'immensément grand et je sais, je sais ce pourtant pas grand-chose, ce tout qui est Tout en l'absence du rien tellement éventé l'humain… je sais ma non importance et son inverse, je sais être portée hors but sur notre terre si ce n'est que je fais partie du mouvement, de cet arrondi vie, cet au-delà de ce que l'œil perçoit, le sens…

Et je sais ce présent non fermé, hors temps à n'être que conjugué présent, le là, l'ici, l'ailleurs, la non matière, le pensé éther…

Je sais l'amour, je sais ce qu'il génère lorsqu'il est pur, lorsqu'il est mot qui dit le mot si loin des maux… lorsqu'il exprime inaltéré, dessine vérité, s'ouvre si belle l'imagine… comme ça, parce qu'il est là, contenu en soi à s'éparpiller émoi, à simplement se donner… l'essentielle et éternelle loi…

Et rien n'est jamais perdu puisque tout est diffus, étendu… vibrance perpétuelle en redondance, toujours présente, là, non visible mais patente… le souffle bien nôtre, l'émanée effluve, le phrasé exhalé… pour se naître l'Ange, ni homme, ni femme, asexué, libre d'avoir pourtant été… à être pensé envolé, à se panser brillé l'étoile… à être simplement autour et pour toujours…

Ma petite fille, tu n'es pas réellement, génétiquement ma fille mais nous avons une particule commune, l'évadée accrochée de cet infiniment petit et tellement immensément grand, lui précieusement veillé et né d'Anges… tu comprends ?

Le retour un jour, toujours…

samedi 5 mai 2007

Chipie, petite fille de toute une vie...

Je t'ai aimée… en l'évidence pourtant ce pas assez… je t'ai aimée... par nos natures instinctives, sauvages, primitives... sentiment généré par ton immense gentillesse, elle si pleine lovée si précieuse en ton regard… je t'ai vraiment aimée mais pas assez…

Tu étais là, si simplement, présente et tellement contenue discrète... toujours, vraiment toujours si belle et simplement souriante... rythmée douce vie, existée bel amour, par et pour lui, cadencée ce temps, accordée ce penchant seul et uniquement… toi, petite fille, chatte enfant d'un tout le temps…

Et je me souviens… toi et ta maman, votre amour incommensurable jusqu'à sa fin sur notre terre... votre toujours duo, le toujours de l'une et l'autre, de l'une près de l'autre, de l'autre s'occupant à s'offrir tendresse à l'une qui elle naturellement retournait, harmonisait, encore, encore et encore… Et ton continu si bel héritage à toujours t'offrir chaleur, tu accueillais naturellement en ton sein, petite chatte enfant élancée pourtant toujours maman, tu protégeais, simplement souriais… tu aimais les tiens, tu aimais les hommes, tu aimais le monde, magie d'une si véritable innocence… l'humanité, la seule, l'unique à sublimer, à prendre en exemple et pourtant née de ton animalité…

Ton image s'accroche, suspend ma pensée douceur, la garde tendresse et se dessine si léger le sourire né du souvenir de ton regard, vert l'émeraude, gemme naturel de ton éternel printemps… petite fille de toute une vie…

Et ton balancement, si particulier à poser la tête de ce léger à côté, prête non pas à recevoir mais à encore donner… ta voix aussi, ton son, l'accompagné cet intime penché…

Je t'ai aimée mais pas assez…

J'ai voulu t'offrir une fin de vie paisible, t'emmenant avec moi, ici… allonger, prolonger tant et temps ta paisible existence, t'offrir ce naturel d'être bien, de bien être et tu m'as présent, assuré la sérénité par ta présence, ton être là à prendre d'abord et vraiment, toute la place, à poser les jalons d'une normalité, d'une stabilité… l'essence paix, palpable, vivante d'une vie qui fut et qui devait pourtant encore être, la mienne… mêlée de toi, emmêlée nous tous presque quinze années…

Et tu m'as offert, tu nous as offert la douceur d'un partir sans à devoir choisir la chimie des hommes pour en adoucir le passage vers l'ailleurs envolé rivage, préservant belle l'imagine, protégeant encore... forçant nos pensées d'une dernière et inestimable image... un cadeau qui brille toutes nos larmes présentes et à venir... Car tu ouvres présent nos cœurs, tu découvres à jamais le plus beau cadeau, ce qu'est aimer, à jamais… et je te sens là, je te vois sourire…

Je t'ai aimée mais pas assez…

mardi 1 mai 2007

Rêvé...

Si loin ma souvenance

Si loin ma souvenance, toujours tellement particulière ma pétillance… un lieu, un endroit, une place… ma place enfin… une maison, un petit rien, matière ce moi qui seul abriterait le sens, ma perception, mon intuition, ma sensation, ma vibration… le plaisir d'aimer, celui de donner sans à avoir ces devoirs l'établissement beaux comptes, né unique élan, l'essor finalité si singulier mon élancé… aimer force la tendresse confortée, aimer si simple simplicité, aimer si petit et tellement grand, aimer Infini…T

Un bel abri, magique, bleu et tendre, composé en et par mon essence, ce truc chose inexprimable et si merveilleux à souligner, à protéger, à rendre vrai, perceptible… la matière d'un rêve à devenir seule faim ma réalité… avant, présent et non avenir… l'antan ce toi et moi, véritable deux le duo, éparpillé ensuite d'eux, dédoublé et formé force tendre ce quatre, nous… composé amour, oui, d'amour. Non pas celui qui se plaît, ou à s'écrire souligné d'une majuscule, ou qui se doit absolu absolument d'être sublimé, magnifié, exalté instants instantanés à s'oublier commune vie banale, non… cet élan découvert le nu mon cœur, cette ardeur à couler aussi bonheur mes pleurs, la fraîcheur transpirée façonnée l'éthéré mes sueurs, l'écumée mon instinct, naturelle, celle qui tous pourtant nous compose, nous cède être…

Et j'ai rêvé ce lieu, tant et plus… esquisser l'évadée mes pensées, assembler juste, seulement prémices le rêve sommeil à m'évader, encore renoncer, délaisser la réalité… Poser pourtant réel semblé, m'abandonner ce rêve, le forcer palpé, visible et dessiner, croquer plans sur papier à sécher mes larmes ma peine, m'enivrant l'imagine, me grisant rêverie divine, encore et encore… pour construire, bâtir le juste à côté, le presque vrai, notre maison, celle qui fut… mon rêve devenu presque réalité !

Beauté l'endroit à mon image, sans éclat éclaté le clinquant ou magnifié magnifique magnificence, seulement, si simplement, trop naturellement le reflet d'un autre monde qui tend harmonie la vie, l'euphonie d'une belle famille, lui, les enfants et moi… un monde unique, un monde mien que j'imaginais possible l'idem pensé des autres… j'avais oublié, égarée en cette croyance la nature humaine… je croyais les mots dits, émis sans jamais penser, réfléchir qu'ils sont souvent leurres, rêves éveillés pour se forcer à se croire, séduction à séduire l'autre côté…

Et je suis partie, j'ai abandonné pour toujours ce rêve à réaliser, non achevé pour toujours… j'ai gommé mes imaginées racines, celles uniques et seules édifiées petit à petit, celles m'offertes, que je me suis autorisées pour réaliser la vie, en faire réalité la mienne et érigées d'une croyance non partagée… l'aube vie esquissée, faussée qui pourtant est et sera seule mon origine, par eux et pour eux pour construire la leur, leur garder vrai ce véritable bonheur…

Le rêve matière ne m'est plus possible. Le songe tout éveillé, semblé projet, esquissé demain si bel avenir me m'ouvre pas, ne pétille plus si particulier mon regard, l'étoilée ce bleu à m'éparpiller… il m'offre pensées chagrines, il me donne vrai, palpable ma non réalité, m'éloigne plus encore terre si dure la terre…

Alors, bruisse silence ton rêve et accroche le, seul, personnel et intime ton infinité…