
La pose pause mon éternelle, dépose l'interrogation si, conditionnelle…
Et si… et si j'étais composée extrême susceptibilité, cette disposée à se vexer par trop aisément et à se cacher trop souvent l'émotivité à fleur sa peau et qu'il me plairait de combler si belle l'imagine, mon être en l'unique sensitivité, cette faculté à ressentir les choses, à voir tout à la fois et toutefois autrement mais aussi à prévenir, annoncer, devancer, et très vivement, les réactions des autres à mon égard…
Je n'ai rien à vendre, encore si peu à donner et plus rien à espérer.
Je suis, l'être et je le suis… isolée, réelle réalité, n'osant ou refusant l'emmêlée normalité par crainte d'une blessure profonde, ou la leur, ou la mienne… une parole, ou un mot, un regard ou la vibration air suffisent à m'éloigner loin, si loin… Une fuite innée, liée à mon chemin de vie, sa base, mon assise la vie, mais aussi, un isolement mené inconscient, désiré conscient, dicté pour me garder, me préserver l'ors concessions devenues impossibles, incompatibles avec ce que je considère comme essentiel, seule essence mon ciel…
Sans miroir, il m'est donc très difficile de refléter lumière l'éclat d'un froissé à me déchiffonner.
Pourtant en mon petit monde et tout autour évoluent quelques êtres bien plus que précieux. Un univers mon bleu, et si petit, et tellement infini concis le nombre. Quelques personnes aimées, banalement et intensément, normalement tout comme n'importe qui ou tout un chacun… rien de bien extraordinaire, mes fils ajoutés d'une fille sans la belle complicité portée et enfantée, ma petite sœur posée lointaine son île, mon enfant dans ce temps, avant… un homme aube l'amour en revenir et tous les chats à s'être épris, acquis l'être que je suis... leurs cajoles, mes câlines, nos dorlotes à fleurer douceur, à exhaler tendresse…
En cette particularité d'une non nécessité, celle présence, celle l'être là tout à côté pour vibrer fort mon étrange amour ou me délecter bonheur ce pouvoir à aimer. Unique élan fort de la sensation tout autour du savoir leur bonheur, perceptions et cognitions pour m'en réjouir et construire ce qui est ardeur si cœur le mien…
Je n'ai pas besoin de brillance à me scintiller l'être, de retour l'égal à me faire renaître… j'ai besoin de pouvoir m'éparpiller, petits bouts mon étoilée à semer, s'ensemencer, ici ou là, en leur soi, soie volupté l'ordre soit… subrepticement, furtivement, aussi égoïstement, naturellement, pour sentir le bleu autour, pour en exister normal faussé et pourtant normé ma vérité, pour réjouir mon délire par leurs plaisirs et apaiser l'autour, le colorier amour, le faire naître présent toujours…
Et l'impression peut m'emmener à devancer, non pas à me tromper mais à présenter, à tronquer l'imaginé réalité, l'anticipé grisé, sombré, cet absolu à corriger…
Égarer le temps, exploser le tant et me réagir d'élans foudroyants…
Pressentir, prévenir et agir pour m'accomplir…
Impulsés sans doute présomptueux à se former pensées la faculté à pourvoir l'Autour…
J'ai seulement besoin de rêves particuliers et pour y arriver, construire, dessiner courbes bel l'arrondi, tendre et étendre délicatesse la tendresse, colorier tout bleu vos vœux, fuser douce l'affection à sourire magie vos frimousses…
J'ai besoin de cette harmonie alors je ne peux qu'encore et encore dormir la vie…