Je t'ai aimée… en l'évidence pourtant ce pas assez… je t'ai aimée... par nos natures instinctives, sauvages, primitives... sentiment généré par ton immense gentillesse, elle si pleine lovée si précieuse en ton regard… je t'ai vraiment aimée mais pas assez…
Tu étais là, si simplement, présente et tellement contenue discrète... toujours, vraiment toujours si belle et simplement souriante... rythmée douce vie, existée bel amour, par et pour lui, cadencée ce temps, accordée ce penchant seul et uniquement… toi, petite fille, chatte enfant d'un tout le temps…
Et je me souviens… toi et ta maman, votre amour incommensurable jusqu'à sa fin sur notre terre... votre toujours duo, le toujours de l'une et l'autre, de l'une près de l'autre, de l'autre s'occupant à s'offrir tendresse à l'une qui elle naturellement retournait, harmonisait, encore, encore et encore… Et ton continu si bel héritage à toujours t'offrir chaleur, tu accueillais naturellement en ton sein, petite chatte enfant élancée pourtant toujours maman, tu protégeais, simplement souriais… tu aimais les tiens, tu aimais les hommes, tu aimais le monde, magie d'une si véritable innocence… l'humanité, la seule, l'unique à sublimer, à prendre en exemple et pourtant née de ton animalité…
Ton image
s'accroche, suspend ma pensée douceur, la garde tendresse et se dessine si léger
le sourire né du souvenir de ton regard, vert l'émeraude, gemme naturel de ton
éternel printemps… petite fille de toute une vie…
Et ton balancement, si particulier à poser la tête de ce léger à côté, prête non pas à recevoir mais à encore donner… ta voix aussi, ton son, l'accompagné cet intime penché…
Je t'ai aimée mais pas assez…
J'ai voulu t'offrir une fin de vie paisible, t'emmenant avec moi, ici… allonger, prolonger tant et temps ta paisible existence, t'offrir ce naturel d'être bien, de bien être et tu m'as présent, assuré la sérénité par ta présence, ton être là à prendre d'abord et vraiment, toute la place, à poser les jalons d'une normalité, d'une stabilité… l'essence paix, palpable, vivante d'une vie qui fut et qui devait pourtant encore être, la mienne… mêlée de toi, emmêlée nous tous presque quinze années…
Et tu m'as offert, tu nous as offert la douceur d'un partir sans à devoir choisir la chimie des hommes pour en adoucir le passage vers l'ailleurs envolé rivage, préservant belle l'imagine, protégeant encore... forçant nos pensées d'une dernière et inestimable image... un cadeau qui brille toutes nos larmes présentes et à venir... Car tu ouvres présent nos cœurs, tu découvres à jamais le plus beau cadeau, ce qu'est aimer, à jamais… et je te sens là, je te vois sourire…
Je t'ai aimée mais pas assez…