Si loin ma souvenance, toujours tellement particulière ma pétillance… un lieu, un endroit, une place… ma place enfin… une maison, un petit rien, matière ce moi qui seul abriterait le sens, ma perception, mon intuition, ma sensation, ma vibration… le plaisir d'aimer, celui de donner sans à avoir ces devoirs l'établissement beaux comptes, né unique élan, l'essor finalité si singulier mon élancé… aimer force la tendresse confortée, aimer si simple simplicité, aimer si petit et tellement grand, aimer Infini…T
Un bel abri, magique, bleu et tendre, composé en et par mon essence, ce truc chose inexprimable et si merveilleux à souligner, à protéger, à rendre vrai, perceptible… la matière d'un rêve à devenir seule faim ma réalité… avant, présent et non avenir… l'antan ce toi et moi, véritable deux le duo, éparpillé ensuite d'eux, dédoublé et formé force tendre ce quatre, nous… composé amour, oui, d'amour. Non pas celui qui se plaît, ou à s'écrire souligné d'une majuscule, ou qui se doit absolu absolument d'être sublimé, magnifié, exalté instants instantanés à s'oublier commune vie banale, non… cet élan découvert le nu mon cœur, cette ardeur à couler aussi bonheur mes pleurs, la fraîcheur transpirée façonnée l'éthéré mes sueurs, l'écumée mon instinct, naturelle, celle qui tous pourtant nous compose, nous cède être…
Et j'ai rêvé ce lieu, tant et plus… esquisser l'évadée mes pensées, assembler juste, seulement prémices le rêve sommeil à m'évader, encore renoncer, délaisser la réalité… Poser pourtant réel semblé, m'abandonner ce rêve, le forcer palpé, visible et dessiner, croquer plans sur papier à sécher mes larmes ma peine, m'enivrant l'imagine, me grisant rêverie divine, encore et encore… pour construire, bâtir le juste à côté, le presque vrai, notre maison, celle qui fut… mon rêve devenu presque réalité !
Beauté l'endroit à mon image, sans éclat éclaté le clinquant ou magnifié magnifique magnificence, seulement, si simplement, trop naturellement le reflet d'un autre monde qui tend harmonie la vie, l'euphonie d'une belle famille, lui, les enfants et moi… un monde unique, un monde mien que j'imaginais possible l'idem pensé des autres… j'avais oublié, égarée en cette croyance la nature humaine… je croyais les mots dits, émis sans jamais penser, réfléchir qu'ils sont souvent leurres, rêves éveillés pour se forcer à se croire, séduction à séduire l'autre côté…
Et je suis partie, j'ai abandonné pour toujours ce rêve à réaliser, non achevé pour toujours… j'ai gommé mes imaginées racines, celles uniques et seules édifiées petit à petit, celles m'offertes, que je me suis autorisées pour réaliser la vie, en faire réalité la mienne et érigées d'une croyance non partagée… l'aube vie esquissée, faussée qui pourtant est et sera seule mon origine, par eux et pour eux pour construire la leur, leur garder vrai ce véritable bonheur…
Le rêve matière ne m'est plus possible. Le songe tout éveillé, semblé projet, esquissé demain si bel avenir me m'ouvre pas, ne pétille plus si particulier mon regard, l'étoilée ce bleu à m'éparpiller… il m'offre pensées chagrines, il me donne vrai, palpable ma non réalité, m'éloigne plus encore terre si dure la terre…
Alors, bruisse silence ton rêve et accroche le, seul, personnel et intime ton infinité…