Au détour d'un
songe
s'abandonne si juste vérité… Sans plus rien à croire ni se rebeller, il n'y a
plus rien à écrire… si peu à dire, tant à penser et plus encore à panser… en soi
se recroqueviller, par soi se laisser porter… un peu vieillir sans pourtant
oublier d'en sourire… s'indifférencier, se poser sage sans plus se perdre
l'absolu à y croire…
Ne plus s'impliquer, ne plus m'inclure obligée la société, préserver, protéger mon intégrité et doucement respirer, souffler… garder précieux le regard, celui intime et intimé mien et qui s'éblouit de si petites choses, qui peut, oui, qui peut encore s'éclater millier pépites magique l'étoilée…
Me laisser porter de lectures douceur toutes vérités nées seules belles âmes, mots si tendrement déposés et qui jamais ne jugent l'autre, ne pointent involontaire le propre soi par l'entreligne à marquer si petit leur cœur mais qui s'ouvrent réelle délicatesse non voulue rédigée fausse l'ivresse… un texte, l'écrit une seule pensée ou le marqué d'une belle journée, le noté petite folie, le transcrit qui sourit, et aussi oui, l'exprimé profonde peine… des mots, des maux, le moi, l'émoi, ou pénétré si profond l'éther, ou imprégné force son fondé…
J'aime vous lire, vous, et vous, et toi, ou toi et toi encore… Cinq femmes, différentes et uniques, sans doute, de milieux ou d'âges et au destin tout aussi dissemblant et qui se rejoignent pourtant dans l'authenticité, la simplicité, et par leur si belle gentillesse toute vraiment naturelle… En leur seul lieu, j'ai puisé la force, par leur incommensurable tendresse, et l'immense de leur amour à s'offrir véritable… la force tendre… renaissance aptitude à tendre…
Et est née l'esquisse d'une pensée banale le commun trop rarement réellement exprimé, si souvent naturellement réprimé… une envie primitive, rudimentaire par son humanité, celle de vivre et qui là, implique l'importance unique à exister…
Un pas s'est posé, impulsé, je l'ai osé… un pas vers lui, vers celui que j'avais abandonné, lui qui m'aimait et que j'aimais, sublime conjugué passé… un pas présent qui m'emmènera vers l'unique de notre vérité d'instants…
Je ne sais demain, je sais le possible, ou à gommer, ou à accentuer vœu mon initial… je suis mon propre cadeau et je m'offre simple immensité le bleu…
Si un jour, tu es seul, tout seul, sans plus personne, tu sauras que je suis là, qu’alors je serai prête à ce pouvoir te faire sentir ton importance, ta belle et immense vibrance… tu sauras que jamais je n’ai joué de toi, que jamais je ne me suis servie de toi, que je t’aime présent, sans conjugué le passé ni non plus son avenir, hors le temps pour tout son temps…
Si il est vrai que je t’ai laissé, ce choix qui n’en était pas un et m’a entraînée vers une normalité viscérale à guérir, ce mal pourtant mal interprété que tous disaient qu’il me fallait quitter et pourtant vraiment consentir… vers aussi l’assurance de plaire, oui, sans peur, assurée et rassurée, m'exaucer à reprendre, me retrouver hors le devoir commun à séduction, à simplement être…
Refuser enfin, accepter en fin mon être faussé par ces désirs altérés et façonnés uniques des autres… oser affronter, découvrir, laisser s'abandonner seul mon profond ressenti né toujours par le naturel trop éventuel et tant commun composé, l'étudié belle société, néo la tendance, pur et dur le rejet mon étrange… déjà l'imaginer fort et si vrai… m'enlaidir pour en offrir belle l'excuse, la leur et refuser, fuir l'esquisse aube mon leurre…
Et particulièrement, ponctuer temps ce trop démesuré mon amour et non plus le sublimer pressant seul, excessif tant isolé, retenu et contenu si beau et trop grand rêve gentille petite fille… l'aborder palpé plein, entier, en ma réalité hors terre la terre, sans mots, le taire et laisser venir, s'épanouir l'en dedans, naturellement, si infiniment…
Et ce jour, et à cet instant, tu m’apercevras et je serai là, à te toucher, à caresser doucement, si tendrement, t’offrant et prenant, te libérant et m’emprisonnant d’un désir, celui tien qui brûlera l’entier mien pour te murmurer enfin, ouvre moi, goûte moi, viens… bouge rythme ton l'en vie, agite caresse cet intimé mien, berce âme l'emmêlée mienne, abandonne moi pour m’offrir ce toi…
A toi aimé, Toi, mon seul et unique si grand Amour, toi seul, mien… unique homme découvrant belle cette aube éternelle Infini…T