dimanche 7 juin 2009

Médire ce délibéré délire…

Ou comment décrier ses intimes cancans, signifiés en l'arrêté, sic, à tenir sur quelqu'un des propos malveillants, mais fondés ou que l'on croit fondés.

Tout est en cette croyance à penser avoir seul, la raison et le droit d'exprimer, enfin d'éparpiller ici, le ragot synonyme de long et accablant roman truffé de semblés secrets déjà avoués précédemment, remâchés juste hier autrement et encore différemment réactualisés aujourd'hui. Récit parfois bien écrit mais tantôt se laissant insidieusement dériver pour afficher une vraie personnalité…

Pourtant, je ne nierai pas n'avoir utilisé cette médite pour l'avoir du reste, bien reconnue et avouée ensuite sans pour autant, d'ailleurs, ni encore aujourd'hui m'avoir accordé le pardon pour cette déplorable et véritable dérive. Mais, me semble-t-il, sans jamais oser étendre mon vil jugement né, faut-il le dire, dans un instant de colère bien amère en nommant ou en laissant deviner vers qui, en et dans la réalité, était dirigé mon triste courroux. Car déjà, j'imagine qu'aucune condition ne peut véritablement justifier une telle action pour ensuite, penser ne pas être sans doute, ni pire et surtout, ni meilleure...

Malgré ma folie ici, bien définie, si j'ai la mémoire étrange, elle n'accuse cependant nulle perdition. Et je déteste réellement le mensonge, j'exècre profondément l'affabulation. Plus encore, lorsque cette menterie n'existe que pour se présenter si bon ou trop bonne, tellement à geindre ou en cet absolu voulu à se plaindre ou que sais-je encore. Nous sommes tous composés de belles qualités et affublés de quelques petits défauts qui nous forment tout simplement juste êtres humains.

Et je vois ou plutôt, je lis cette campagne frôlant la guéguerre à pitoyablement se larmoyer pour se poser unique victime d'une romance malheureusement mais justement achevée. Sans le condamner, ce récit me dérange car il n'est que la version d'un seul protagoniste et non pas, parce que je tends vers l'un ou l'autre de ses figurants car même pour les avoir tous deux croisés virtuellement un temps, ils ne sont ni l'un ni l'autre à compter parmi mes amis. Mais il est vrai que je ne peux me vanter d'en posséder ne fut ce qu'un…

Tout de même, considérez, ici, la preuve de mon courageux bon courage à dire mais qui prouve tout aussi que le silence tout silencieux n'est jamais à prescrire. Mieux vaut donc taire que dire mes seules vérités quand elles sont émises dans l'unique but de blesser nommément car finalement seul mon rêve s'y perdrait.

Et si nous laissions tourner gentiment la pendule, prenions enfin ce vrai recul quitte à frôler supposé notre ridicule et accordions, sans plus nous entremêler, à l'ange son tumultueux juste droit de passage silencieux :o)