dimanche 9 mars 2008

Partir : désir à définir…

Et m’en aller sans plus me retourner. Non pas encore sembler fuir, si habillement m’enfuir pour encore revenir... Non, seulement ne plus lutter, vraiment le laisser m’envahir. Ne plus retenir et si bien le contenir…

Maintenant viens, toi, trop profond chagrin !

Regarde et vois : je te laisse tout l’espace, je te donne vraiment toute la place, je ne veux plus jamais que tu te caches…

Bien sûr, les larmes couleront et les mots à sourire s’arrêteront mais d’autres sensations naturellement porteront. Car ton devenir est simplement bien grandir pour, enfin, mieux mourir. Consumer et sembler animer… laisser pour imaginer évoluer… laisser venir et penser grandir... Seule cette agonie ébauchera, créera véritablement l’étoile, ce présent en vérité, accessible à tout illuminer. Somme toute, dédier à pétiller son monde d’ailleurs, ailleurs…

Oui, j’accepte de vivre sans exister. Je conçois désormais ce possible et gomme l’esquisse qui dessinait, tendrement, par trop naïvement, si fol l’espoir pour plus, encore et encore, toujours y croire... qui depuis trop longtemps persiste et résiste, lui bien trop porté par la lune d’où je suis née et où l’atome, même aussi infinie que soit sa particule n'est pas vaine ridule, ne compte pas pour des prunes et n'est jamais ridicule…

Mais vient leurre à s'afficher, malgré le bien aimé, en cette ampleur unique d'une immense grandeur et bon gré infiniment régalée, charmée d'avoir tellement imaginé, rêvé...

Et vient l’heure d’annoncer sans crier, naît l’instant si grand à notifier la toute vraie vérité : Infini…T a été, s’est ici posée et maintenant, s’en est allée.

dimanche 2 mars 2008

Sourire : l'instant inspiré…

Lorsque je marche, mes pensées s’ordonnent, mes idées se placent et mon esprit abandonne, s’évade, s’envole, ailleurs se balade. Bulle à s’aérer de ce vrai monde réalité…

Je n’ai plus alors à penser, à trop forcer la réflexion, ce rien mien coule sans houles, instinctivement retrouve la source : elle sait !

Ainsi naît la grimace nature et pas du tout mature pour se dessiner élancé le sourire, celui bien à elle, tellement particulier mais vraiment réel… et pétillent les étoiles à s’illuminer plus bleu encore le jour qui déteindra sans le moindre souci, sa nuit. Alors, le temps se pose, s’arrête et ne force plus cette attente, l’instant se génère, s’épanouit, grandit hors pressants et découvre à nu, tout grand, belle la vie…

Je foule la terre et elle rejoint la lune, nous alunons de ce souffle à voir, à revoir toujours cet espace à travers les autres, en les croisant et en ressentant intense leurs beaux sentiments…

Simple bonne heure, juste bel instant qui, oui, invariablement me rend heureuse : elle-je n'a plus rien à attendre…

C’est bête, hein...

Net, oyez ! Nettoyer, oui et m'en aller, parce que moi, lorsque je suis ici, juste devant lui - capital général l'ordi - ce génial outil dit à s'ouvrir si grande la vie, quand je lis tout ce qui s'y écrit, je frémis. Tandis que plus encore, je gémis d'avoir pu croire à toute son histoire, au récit de l'homme qui me fait, qui me faisait si bien croire...

Au moins, il a bien ri, l'ami...

Alors, Souriez vous z'aussi, il semble que ce soit très bien mis !

samedi 1 mars 2008

Pensée alléguée l’observé…

 

Le besoin d’agir, de faire quelque chose à déclencher, presque n’importe quoi pour susciter l’autre, sans pourtant, consciemment le provoquer mais sciemment, l’amener à être ce qu’il est vraiment pour ressentir l’essence qui m’importe, qui le porte et toujours m’emporte afin, en fin et en faim tout simplement de pouvoir me laisser à aimer juste l’être en dedans…

Le besoin d’aimer et le drôle, sans, spécifiquement, obligatoirement, recevoir, attendre l’idem en retour. Non, seulement pouvoir croire en l’autre, se fier aux autres et me laisser porter en toute confiance sans plus ce mal, cette peine née de ces petits mensonges qui invariablement, toujours me retournent, me secouent et me troublent profondément …

Le besoin fondamental, la nécessité vitale d’avoir foi, la foi. De retrouver cette belle croyance, si belle et qui tellement émerveille…

Serait-ce un beau rêve? Une, la, cette fameuse et si talentueuse inaccessible étoile ?

Dis-moi,-toi qui passes, lorsque tu aimes, le dis-tu ? Écris-tu à celle ou celui qui vibre ton âme, qui t’offre ce beau rêve tout éveillé ?

Je pense, je suis persuadée, comme l’a écrit, Christian Bobin, que lorsqu’on aime, quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps...

Serais-je vraiment trop à côté, ou vraiment folle à lier, ou encore, tellement bête à manger ?