samedi 1 mars 2008

Pensée alléguée l’observé…

 

Le besoin d’agir, de faire quelque chose à déclencher, presque n’importe quoi pour susciter l’autre, sans pourtant, consciemment le provoquer mais sciemment, l’amener à être ce qu’il est vraiment pour ressentir l’essence qui m’importe, qui le porte et toujours m’emporte afin, en fin et en faim tout simplement de pouvoir me laisser à aimer juste l’être en dedans…

Le besoin d’aimer et le drôle, sans, spécifiquement, obligatoirement, recevoir, attendre l’idem en retour. Non, seulement pouvoir croire en l’autre, se fier aux autres et me laisser porter en toute confiance sans plus ce mal, cette peine née de ces petits mensonges qui invariablement, toujours me retournent, me secouent et me troublent profondément …

Le besoin fondamental, la nécessité vitale d’avoir foi, la foi. De retrouver cette belle croyance, si belle et qui tellement émerveille…

Serait-ce un beau rêve? Une, la, cette fameuse et si talentueuse inaccessible étoile ?

Dis-moi,-toi qui passes, lorsque tu aimes, le dis-tu ? Écris-tu à celle ou celui qui vibre ton âme, qui t’offre ce beau rêve tout éveillé ?

Je pense, je suis persuadée, comme l’a écrit, Christian Bobin, que lorsqu’on aime, quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps...

Serais-je vraiment trop à côté, ou vraiment folle à lier, ou encore, tellement bête à manger ?