
Sens et son l’s susurré à bien prononcer, le sens d'une page toute blanche,
lactescence pourtant irisée bleuté… penchant attirance ma demande en ce moment, là, tout
maintenant… laisser ce vide venir, l’aspirer, en réalité le languir. Et qu’il me
résonne, lentement m’emplisse pour s’en devenir enfin, pertinence à gifler si
belle imaginée ma confiance !
L’aveu si peu l’à rien envers ce bleu pour en mieux appuyer, montrer visible
l’autre petit côté, non pas à être tout gris mais plutôt bleu nuit…
Créer, générer le vide, écrire ce veut l’infini maintenant néant, tout blanc et
non plus détonner vœu à sourires pour ne rien dire…
Si j’aime les mots, l’envie équivaut maux en leur révélé l’après mon rédigé,
lecture à me frapper non pas par l’étrange tournure ; faut-il encore le
confesser ; mais plutôt de cet entre ligne que j’ai tant et plus, tellement
surligné et qui semble manquer, me manquer…
Je peux écrire tout droit, composer une phrase non équivoque et qui
naturellement acquis le sens, évoque. Poser un sujet, l’actionner d’un mouvement
à se verbaliser et le compléter de divers compléments, si grands et encore plus
charmants, ou encore le qualifier d’autres qualificatifs un rien abusifs ou un
peu allusifs… Je peux mais ne veux !!! Simplement pour ne pas en perdre la
perception qui n’est jamais découverte par le mot, les termes, ne donnant quant
à eux, juste le son, le bruit et la signification. Poser deçà normalité à en
oublier la respiration, la vibration et sa vivance évidence, l’exalté qui
extraordinairement nous réunis sans à devoir absolument comprendre… Écouter et
s'ouvrir, cueillir la portée, la discerner… Bêtement entendre ? Non, ouïr,
saisir, se laisser sensitivité guider, s'abandonner hors soi, gommer le naturel
a priori, s'effacer, défaire l'ombre jugement, oublier ses propres valeurs,
s’étendre au-delà, bien au-delà…
Se confondre, par l'autre penser, de l'autre vibrer… et dire, ou écrire, mots
utiliser, non pas les user, les manier ou les traiter belle convenance… sentir,
ressentir, percevoir l'âme autour… l'entre-ligne qui doucement se dessine…
Une alternative instinctivement choisie, la trace à tisser fil d’elle en ce but
premier d’exprimer, non pas concis l’avis à donner ou un quelconque juste pensé
à déposer, ces entendus et bien trop souvent reçus ici ou là, jugements,
prononcés nés de nos seuls et intimes regards. Seulement et vraiment
m’abandonner divagué l’aparté à se vouloir léger mais toujours né de vérités,
d’élans à réagir, simples dégagés à dévouer pour en laisser bleu éclairé
m’en jaillir et m’éparpiller…
Juste justesse l'empathie, ce naturel et si aisé transfert, le premier perçu
sans mots à se dire, sans à devoir se regarder, en s'imprégnant simplement cet
autour aéré tout autour… sans besoin de reconnaissances, de connaissances, d’une
once d’intelligence, sans gratitude amour à rechercher, sans retour à viser…
aimer simplement, aimer comme un ange…
Ma fragrance, si limitée et tant désaxée en cette frontière vérité et pourtant
à toujours naître trait spontané…
N'être
qu'elle, cette chose curieuse, cette bête, l’animal emmêlé le
peu de son intelligence, ni belle et pas même répugnante, sensitive et extrêmement
sensible, qu'un souffle peut fermer mais tout aussi briser…
Je repousse la sensation négative, j’atomise plus ionisé sans jamais neutraliser
en néon l’éclairé neutron. Mais je ne veux m’ouvrir nuit le bleu et toute seule
me nuire. Alors tout simplement, tout bêtement, je dépose ou repose tout autres
mes plumes, les déploie liberté d’ailleurs, porte à taire la terre, m’envole et
d’elle m’enfuis !