Si la solitude est seule liberté d’être, l’isolement en est son rejet absolu, en devenir si plaisante et commune négation. Je ne suis ni existe, ni alliée ou reliée aux autres et plus rien ne peut être donné…
Rien, ce rien…
Un seul et pourtant si petit bonheur à partager, une joie naturelle à grandir d’autres sourires, une félicité à éparpiller pour vraiment m’en réjouir. Simplement me sentir en vie, exister. D’un défi réussi, par un chalenge emporté m’être imaginée pouvoir joyeusement fêter cet évènement et tout simplement, déjà en l’exprimant. Seulement, la dimension de son importance n’a pas été réellement appréhendée mais recadrée par l’autre en la propre sienne. Elle saisie, là, arrêtée d’une norme générée de pensées imaginées communes, normales à se rassurer personnellement et intimement d’être du groupe, d’en faire partie… d’inconsciemment se hausser mais aussi de diminuer celui hors cette limite.
Cette réussite, mon succès à me dépasser découvre maintenant une réelle tristesse. Celle de n’être pas admise, reconnue et acceptée ou plus simplement, bien entendue, vraiment écoutée et véritablement crue. Je suis interprétée, perçue reflet et deçà, déniée… Retombée sur terre, sa force m’amène étrangement à devoir encore et encore, l’abandonner !
« Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui… »
Emmanuel Mounier
Je ne peux me taire, exprimer est me garder ce peu de vie, alors encore je dis ! Écrire mots est tout simplement m'en dégager maux...