dimanche 9 septembre 2007

Enclore encore confiteor...

Sens et son l’s susurré à bien prononcer, le sens d'une page toute blanche, lactescence pourtant irisée bleuté… penchant attirance ma demande en ce moment, là, tout maintenant… laisser ce vide venir, l’aspirer, en réalité le languir. Et qu’il me résonne, lentement m’emplisse pour s’en devenir enfin, pertinence à gifler si belle imaginée ma confiance !

L’aveu si peu l’à rien envers ce bleu pour en mieux appuyer, montrer visible l’autre petit côté, non pas à être tout gris mais plutôt bleu nuit…

Créer, générer le vide, écrire ce veut l’infini maintenant néant, tout blanc et non plus détonner vœu à sourires pour ne rien dire…

Si j’aime les mots, l’envie équivaut maux en leur révélé l’après mon rédigé, lecture à me frapper non pas par l’étrange tournure ; faut-il encore le confesser ; mais plutôt de cet entre ligne que j’ai tant et plus, tellement surligné et qui semble manquer, me manquer…

Je peux écrire tout droit, composer une phrase non équivoque et qui naturellement acquis le sens, évoque. Poser un sujet, l’actionner d’un mouvement à se verbaliser et le compléter de divers compléments, si grands et encore plus charmants, ou encore le qualifier d’autres qualificatifs un rien abusifs ou un peu allusifs… Je peux mais ne veux !!! Simplement pour ne pas en perdre la perception qui n’est jamais découverte par le mot, les termes, ne donnant quant à eux, juste le son, le bruit et la signification. Poser deçà normalité à en oublier la respiration, la vibration et sa vivance évidence, l’exalté qui extraordinairement nous réunis sans à devoir absolument comprendre… Écouter et s'ouvrir, cueillir la portée, la discerner… Bêtement entendre ? Non, ouïr, saisir, se laisser sensitivité guider, s'abandonner hors soi, gommer le naturel a priori, s'effacer, défaire l'ombre jugement, oublier ses propres valeurs, s’étendre au-delà, bien au-delà…

Se confondre, par l'autre penser, de l'autre vibrer… et dire, ou écrire, mots utiliser, non pas les user, les manier ou les traiter belle convenance… sentir, ressentir, percevoir l'âme autour… l'entre-ligne qui doucement se dessine…

Une alternative instinctivement choisie, la trace à tisser fil d’elle en ce but premier d’exprimer, non pas concis l’avis à donner ou un quelconque juste pensé à déposer, ces entendus et bien trop souvent reçus ici ou là, jugements, prononcés nés de nos seuls et intimes regards. Seulement et vraiment m’abandonner divagué l’aparté à se vouloir léger mais toujours né de vérités, d’élans à réagir, simples dégagés à dévouer pour en laisser bleu éclairé m’en jaillir et m’éparpiller…

Juste justesse l'empathie, ce naturel et si aisé transfert, le premier perçu sans mots à se dire, sans à devoir se regarder, en s'imprégnant simplement cet autour aéré tout autour… sans besoin de reconnaissances, de connaissances, d’une once d’intelligence, sans gratitude amour à rechercher, sans retour à viser… aimer simplement, aimer comme un ange…

Ma fragrance, si limitée et tant désaxée en cette frontière vérité et pourtant à toujours naître trait spontané…

N'être qu'elle, cette chose curieuse, cette bête, l’animal emmêlé le peu de son intelligence, ni belle et pas même répugnante, sensitive et extrêmement sensible, qu'un souffle peut fermer mais tout aussi briser…

Je repousse la sensation négative, j’atomise plus ionisé sans jamais neutraliser en néon l’éclairé neutron. Mais je ne veux m’ouvrir nuit le bleu et toute seule me nuire. Alors tout simplement, tout bêtement, je dépose ou repose tout autres mes plumes, les déploie liberté d’ailleurs, porte à taire la terre, m’envole et d’elle m’enfuis !