J'attends patiemment que la couleur prenne, qu'elle donne l'aéré uniforme, et
beau, et si chaud, chocolat énoncé et tellement bon à manger, un faussé au
soulevé par trop remarquable ma chevelure…
Non pas que je veuille, absolu, camoufler, cacher tous ces gris mais plutôt que je déteste le laisser aller, le pas net, le pas soigné… ces gris qui ne le sont pas réellement puisque depuis si longtemps, mes cheveux se purifient lentement tout blancs sans plus maintenant savoir où exactement !
Un commencé conseillé par une dame du métier… vantant, louant, chantant magie ces nouveaux produits la chimie qui autre féerie, toute seule se gommerait, naturellement s'estomperait… et je me suis laissée entraînée et je suis désormais en devoir toujours recommencer…
La solution serait de tout raser… alors que je décrie tant l'apparence, je m'autorise normalisée la mienne… ne pas déroger mon principe valeur à jeter, à publier immaculée ma poubelle… simplement ne pas oser d'un savoir le regard, non pas dans sa contemplation le drôle si comique d'une laideur mais en l'assurance d'une autre mise en valeur… ne plus frôler l'inaperçu, remarquer l'être ma personne en ce monde cruel et sans contours détour la norme…
Je lis, bien sûr, d'autres billets l'intime de notes et une évidence se pose encore infini mon évanescence… ce livret mes "bonnes" notes serait-il, ici, bien catégorisé, à sa place en somme ?
Sans doute, non ou peut être, oui…
Je pense, expose, délivre fouillis idées, résonance mon sens, échos d'autres mots… ne journalise pas quotidien, pas à pas ma vie… non plus dévoile artiste mon vœu supposé caché, auteur voué belle littérature, générateur belle l'écriture…
Je matérialise simplement ma pensée, la fait se déposer "bleu" à travers mon clavier, pour ma seule sérénité et non ombrée ma volonté quelconque nuisance envers autrui… je l'abandonne et me découvre à lire, me lire…
Ce monde intime infos informelles, bouge, se change, se perd, se retrouve… d'anciens s'en vont, de tout nouveaux s'en viennent, un mouvement étonnant… j'aime lire, et le spontané, et des petits bouts de vie… sourire tout aussi, m'envoler liberté unique au creux de mes pensées…
J'y découvre, fascinante, la vie et j'y vis, ou ci gît, vibrance, la mienne… deçà, l'imagine se dessine, par ça, j'imagine exister…
M'émerveiller affection à chuchoter vibré l'air vanillé… m'arrêter l'être souriant l'instant d'une simple voyelle autrement prononcée… me poser douceur mots tendresse non babillé le cœur… m'éblouir d'un véritable amour, né juste l'ange et d'autres amitiés ou d'encore nouveau son terme l'affecté… m'irradier spontané d'une toute belle génétique… voyager souvenirs d'un décès à venir… et souffrir d'autres ires, croiser tout aussi, de beaux mensonges couleur l'orangé, le bel arrangé pour m'en retourner… et me lier d'une réelle belle personne, profondément le sens, sans pourtant le geste à m'en mêler… un être qui sans le savoir m'ouvre différent une destinée…
Elle est l'aube Infini…T