Le
cœur s'enrichit de ce qu'il donne, dixit un grand homme !
Si l'amour est toujours élan, crépite éclat spontané l'émoi, le moi, l'intime et intimé soi… soie divine et parfois, oui, très malicieuse coquine, l'enveloppé seul - ce cœur à battre, à se battre à jamais dégagé… l'affection est particulières attentions… toutes petites choses, petits riens pensés, trop souvent imaginés ne servir à rien alors qu'ils explosent si fort le cœur, celui invoqué, l'autre, celui visé, atteint irrémédiable la bouffée tellement démesurée et si délicate née tendresse…
Souvent si légers, élancés réservés voulue la discrète, sans glorieux bravos éternelle la quête… cette vigilance au plaisir de l'autre, ce soin au bonheur d'autrui, s'abandonne véritable joie et s'éclaire l'étincelle qui toujours pétille l'âme, qui la brille pure et en vérité…
Déjà la pensée vibre ondes bénéfiques en dedans, en ces singuliers instants à s'étendre belle l'évoque… l'idée bienveillance, cet arrêt prévenance crée simplement l'imagine sourire, ouvre à l'espoir ce petit rien, et se dessine alors ébauche l'autre être bien… et s'emmêle propre plaisir, intime allégresse d'un prochain avenir… si près, tout près, prêt à s'offrir, sans compte à définir…
Être là, seulement là, s'effacer pour se fleurir tendre bonheur l'autre, pour qu'il puisse exister son être entier…
Donner simplement, s'éparpiller le bleu tout heureux… toucher caresses hors le geste, en l'attention précise d'une véritable affection…
Un peu s'oublier mais déjà se penser, imaginer le plaisir de l'autre et immensément là, s'en réjouir…
Comme écrire un message composé belles les voyelles et qui sonne, je résonne par ces obligées consonnes… le délivrer colorié simplement tout bleu… dire et lire magie, l'entre ligne, l'estime exhalée vocables à se deviner, détournées bénignes…
Et ne pouvoir que rétorquer hors l'usage bonne société, sans édulcoré le velours à s'égarer... emplie, débordée, envahie l'ivresse, inclinaison tendresse l'émotion : Merci !