vendredi 24 novembre 2006

Être...

Le hasard d'un click, des mots qui prennent, m'entraînent dans une autre vie, l'étrange de lire la mienne… pourtant parsemée ici ou là, différences sa cadence, ses besoins mais si profondément, trop même…

Une vérité qui me claque la gifle, m'étourdit la mienne… me dire, oser exprimer simplement écrire pour soi, non pas pour l'ego pensée plaisir aux autres à donner, à quelque part se valoriser…

Je ne veux pas me cacher et surtout, surtout ne plus me leurrer… je sais, je me sais et mes réactions sont emphatiques, dans une habitude, en l'us l'usure de toute une vie.

Je sais le bonheur, le ressens réellement intensément par les autres, tout autour et il me comble, m'a toujours émerveillée… éloignée, détachée, ailleurs, observant, avide d'apprendre, de combler un vide à nourrir uniquement la pensée, pour se désemplir trop plein, le rêve… à croire, à immensément croire…

Je sais mon désir, cette faim la fin et qui se voit, à chaque fois repoussée pour un quelqu'un, un enfant, un homme, une femme, un chat… un cœur qui simplement bât…

M'accomplir et oser offrir ce chagrin, me penser, me suivre l'idée, y aller, clôturer beau ce qui est présent, l'instant…

Si je me moque d'être aimée, repoussant même le sentiment qui me distancerait encore, et encore, m'éloignerait mon intime projet, je ne peux que prendre soin, me sentir non pas obligée mais liée au destin des êtres qui ont croisé le mien… impliquée dans leur bonheur qui est au fond le seul bien mien, le souffle l'éther, le leur garder et préserver le sourire étiré mon vide si plein…

Une étrange idée aussi de n'être là que pour ce petit rien là… d'aussi vouloir trop protéger, défendre corps et âme cet autre dont je ressens l'avant sa peine…

Trouver si injuste que l'éclat lumière illumine une âme grisée, qui manipule, qui se dit et use les mots l'expression… savoir là, l'immédiat, dans la seconde de l'instant où naît la pensée que ce n'est pas beau, si laid que je me hais…

Je ne sais pas exprimer ce qui m'ouvre la vie, cette heure heureuse de lire de la joie, du simple à vivre, du vrai, du vrai de vrai, du tellement vrai…

Je ne demande pas, je ne quémande pas mais pensais, la belle l'imagine… au possible d'un partage, d'un réel, d'un vrai échange, non balancé juste mais déposé harmonie… mon regard, le seul mien m'embrume cet espoir désespoir.

Une date, un jour s'étaient dessinés pour me soulager le temps, et son contre s'offre une fois encore à m'en découvrir l'autre d'un moment… pourvu qu'il soit rondeur, ajusté entier pour terminer et me ressembler… je vais m'en aller, je veux m'en aller et le plus rigolo est que ce départ doit l'être tout bleu… ma vie, le seul vrai son vœu !

Et j'écrirai encore, poserai les mots souffle pour alimenter le vent… dire est pour moi important pour mieux m'éparpiller, m'abandonner souvenir et penser mon existé l'unique lecture d'un passant passant et s'en foutant !

Cette couleur l'indifférence est finalement ma recherche, ma quête pour m'envoler l'esprit tranquille… l'intelligence émotionnelle à se nourrir infini…T

Le rêve m'appelle, quelques heures le sommeil pour bientôt, le sourire d'éternels !