dimanche 19 novembre 2006

Beau manipulé...

La soirée s'est offerte toute belle, glissée harmonie juste à ses côtés, enivrée valeurs sa lumière pourtant si éclairée lueurs réalité la terre…

Le monde d'ici tant, tellement petit, minimalisé alors que je l'ai imaginé par trop élargi, démesuré… Mesure l'unique ma démesure le rêve si grand, si beau en ces déposes né lieu à l'image rêvée… douce folie…

Le là où s'écrit unique la souffrance, d'où mot s'autorise à centrer le monde pour en faire le seul sien, où la peine d'autres et même des propres siens secondent, finalisent, se classent après, s'alignent la fin, cette faim l'encore, le toujours, l'à jamais l'intime ce personnel je l'élevé, le haussé magnifié…

Les maux manipulés…

Et la foule qui se défoule de peur d'égarer la semblée tendresse, l'idéalisé sens qui n'est que vide si vide et miroir belle l'alouette oubliant l'essence, gommant l'essentiel, l'importance vitale qu'est l'aube d'un cœur qui bât, qui se bât ce monde d'adultes à se dire mais à ne pas s'accomplir... l'on indéfini si défini, qui accuse maux détournés l'enfant de peines à se pleurer, sans penser la seconde, le bruit qui ouvre l'instant que l'écart ce n'est que lui, le grand qui l'a dessiné, offrant encore l'ajoute ce supplément tracas au chemin qui seulement s'esquisse, qui n'est que son aurore et qui devrait par lui, ce géant, n'être que fleuri…

Si l'erreur naît humanité, la reconnaître est sa plus belle qualité et présent immense liberté pour l'autre et particulièrement le petit, à s'éclore la force pour se construire beau, pour ne pas lui léguer son chemin de travers…

J'en suis soufflée, tellement profondément touchée que je ne peux que me retourner, fuir ce monde l'ici, fait d'ego sens la seule et trop centrée sa propre vie !

Une promesse à me faire, à m'offrir sérénité… ne plus en ce lieu ne fut ce que déposer un regard, m'enfuir, fuir à jamais ce gris dépêché brouillard…

Il m'a dit si simplement que le monde n'est pas que ça, qu'il ne naît pas deçà, qu'il existe des êtres tel le songe si bleu qui depuis toujours me vibre l'être, me vit, m'existe sur terre…

Ce rien que ça m'offre la lune, celle qui planète élève infini le rêve, le touche magie simplement douce réalité…