samedi 25 novembre 2006

Un pas, l'alunée...

Un pas, l'alunée...

Un pas, un si petit banal avancé… une journée belle simplement car accordée l'accomplie… un si petit pas… et une date s'est posée l'illuminée… elle sera le total d'un sept, tant mélangé âge que nombre dessiné jour, elle est l'image cette Elle, le rond d'un détour arrondi, une petite vie définie… j'en suis infiniment heureuse malgré, même si son jour n'est pas l'immédiat soulagement demain et qu'il me faudra encore prendre sur moi et ne rêver que ce lointain, quelques mois, un rien …

Cette aube sans commémoration à célébrer et non plus punition à y trouver. Elle est, sera l'harmonie ultime accord ma vie ! Elle m'offrira le partir allégresse d'un sourire qui toujours sera mon reste… l'Ariane soufflée fragrance définie l'Autour… souvenirs d'elle… qu'il n'en reste que ce particulier, ces particuliers étirés du cœur…

Le toujours d'un là, qui do, re mi-nimise, relativise et pose le temps tout autrement…

J'en voudrais tant une belle fête à ne penser qu'à ce que j'ai aimé - le jour d'elle, les moments pour elle - ce que j'aime et qui me fait tant vibrer… mes fils, les chats qui m'ont découvert l'apprivoisé, toi, vous, elle ou lui…, et tous ces mots, et les imagées le ciel, le son ce R et Vanillé qui m'ont tremblée, m'ont donné le sens de tous les miens, mon corps matière, mon esprit éther, mon âme infinie lumière… le sourire qui pétille intense le regard si mien au-delà, perdue là-bas, balancée depuis la nuit des temps, en, par, en dedans la lune… l'innocence d'un seul élan éclat par trop bleu, bien trop entier, pas assez maquillé…

Ce laps dira les mots mes pensées, osera se léguer l'idée, celle d'elle si façonnée, un amour de l'autre sans jamais rien demander, l'Amour sans autre mot à en définir, mais le laisser s'en devenir, l'offrir sans autre plaisir que le regard, la perception, le don vie d'un sentiment qui naît en soi sans quête l'autre absolu l'idem, sans teint le miroir, au travers, au-delà… et qu'importe le sens normalisé, je sais qu'il est cet à côté, et toujours leurs faims, recommencé… liberté d'êtres si belle l'humanité !

Un samedi soir alunée qui me soutient à dire, le plaisir, le bonheur à te lire, toi Loubabylou, toi qui transposes, composes le sens… toi qui ouvres l'autre à n'être que ce qu'il est, qui admets, acceptes toutes les différences sans jamais porter un jugement, qui nous abandonnes ton monde sans le définir exclusif de quelques valeurs justes ou autres angéliques tellement belles à dire, à se dire…

Je veux m'écrire sans influence les commentaires, sans devoir l'être semblé gentil, m'ôter la naturelle courtoisie pour ne dire que ce qui me naît l'esprit, ce qu'est mon rêve, cette fin trop longtemps reportée, postposée, attendue, voulue et désirée bonheur réalité à me réaliser…

Faire comprendre que là n'est pas un choix, mais le chemin…

Qu'il n'est ni aigre ni rance le cœur mais qu'il m'est simplement dû…

Qu'il est temps, qu'il est de mon droit, ce vouloir là…

Qu'il n'est ni châtiment ni pénitence mais liberté ma délivrance… et que le savoir là, si proche, presque là, me comble d'une joie à m'apaiser, à ne plus lutter, à ne plus me sentir en devoir à dire l'évidence la vie si belle. Elle saura seule, se découvrir sa beauté le monde…

Un samedi soir à me rêver, à m'envoler, me poser et me reposer douceur la tendresse lune !