Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats...
Albert Schweitzer
Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats...
Albert Schweitzer
- C’est vrai, tu es chiante mais…
Malgré ce que tu imagines, contaminée par l’une ou l’autre perception arrêtée, civilisée ou cultivée de vos curieuses sociétés, ton affection célèbre le monde, colore le ciel et déride la terre…
La pluie est peut-être ta seule amie et le vent ton unique confident, mais l’espace se parfume de ton être sans parement. La nature, par tous ses éléments, n’a le sens pour toi qu’une simple et belle offrande. Que la lumière du soleil égaie le temps ou que l’instant l’accorde éloigné, tu estimes tout ce qui vit pourvu que tu sois exceptée, ailleurs, insignifiant spectateur, tant que tu n’en deviennes pas leurre et que tu puisses vibrer ce particulier bonheur d’épuiser en fin, ton cœur…
- Tais-toi, tu me fais sourire, maître chat rêveur !
Je sens tout aussi ce que tu ressens. Tout comme tu sais ce que je tais…
Mais, tu sais… l’amour basique, sans obscurs calculs, nous égare et se doit de se dissimuler. N’oublie pas que tu n’es qu’un animal, une bête que je ne devrais pas autant estimer puisque je suis supposée être un homme, enfin une femme - non sœur puisque seule au monde - mais tout de même dite, supérieure…
D’ailleurs ton affection n’est qu’une sorte d’instinct alimentaire dixit je ne sais plus qui. Et puis, sans notion du temps, sans passé ni avenir conscients, comment pourrais-tu exprimer ton attachement…
Bien sûr, oui, je suis entièrement du même avis que toi, ce sont de drôles d’idées, bien trop humanisées, trop hautes pour nos petits esprits tout racornis ou engourdis…
Pourtant, le plaisir d’être bête est aussi de pouvoir s’exclamer : nous, on s’en fout !!
Je t’aime comme j’aime le fruit de ma chair, comme j’aime mes deux enfants, petits d’homme devenus grands sans que ce sentiment me semble déplacé, hors le sens de la vie ni ne les dérange, ou l’un, ou l’autre.
Je vous aime simplement parce que cet amour là me permet d’être moi, m'offre le plaisir nature de ne pas avoir à me farder ou à me cacher derrière une quelconque mise faussée. Il me donne le bonheur de ne rien attendre si ce n’est qu’un sourire non pas en retour de quoi que ce soit mais né impulsé vraiment par le cœur…
Là est l'instant présent. En cet espace naît la vie par sa seconde sans passé à remâcher ni avenir à vouloir conduire. Un non souvenir, hors mémoire, un don né à diluer pour toujours, beau le regard...
Ce
moi bien à soi qui peut vivre con, centré sur lui-même et parfois trop se replier, ou
s’élever et bien souvent, s’égosiller…
L’intro, cette version à l’introduire, n’affirme-t-elle pas, là, qu'il se détourne du monde extérieur alors que l’extra - à naître, son l'ego - complimenterait à l’évidence, la supposée belle déviance en son centre…
L’harmonie d’un, l’unique à poser bien humanisé, je :
- ne doit pas être seul même s’il est et restera toujours un, l’isolé…
- ne doit jamais se centrer ni se redresser et moins encore, se cintrer…
- doit se gommer pour devenir, ou ce juste vous, peut-être un gentil nous
et certainement leurre eux…
- se doit d’être mais sans y être…
- ne peut exister et donc, certainement non plus, son humanité tant
vivifiée…
Je trouve toutes ces intellections intro-versées à s’extravertir, ou serait-ce l’inverse, un peu trop à géométrie figurée par son carré emmuré et exposé, en démesure, centré…
J’aime belle la contradiction, son ton abscons, ce son qui repousse tous les nés "on"... alors, je façonnerais autrement et bien plus jolie la théorie : oublions cette humanité, si… , sublimée, bien trop égocentrée pour en redevenir l'animal simplement banal mais tellement génial ;o)
Je porte ton cœur avec moi.
Je le porte dans mon cœur...
Je ne suis jamais sans toi.
Tu es où que j'aille, petite sœur,
et tout ce que je suis la seule à pouvoir accomplir n'est réalisé que par toi...
Je ne crains pas le destin.
Car tu es mon destin, son origine, ma toute belle...
Je ne veux d'aucun autre monde.
Car, ma toute douce, tu es mon monde, ma vérité...
Et c'est toi qui es tout ce que la lune a toujours tendrement murmuré.
Et tout ce que le soleil sublime, c'est encore toi...
Voici le plus grand secret que personne ne devine.
Voici la racine de la racine, et le bourgeon du bourgeon, et le ciel du ciel de cet arbre nommé vie qui pousse bien plus haut que toutes les âmes peuvent espérer ou même déjà, l'esprit rêver...
Voici la merveille pour laquelle les étoiles s'illuminent :
Je porte ton cœur en moi,
Je le porte dans mon cœur...
Interprétation toute personnelle du magnifique texte lu quelque part sur la toile et reproduit ci-dessous :
I carry your heart with me
I carry it in my heart...
I am never without it
Anywhere I go you go, my dear;
and whatever is done by only me is your doing, my darling...
I fear no fate
For you are my fate, my sweet...
I want no world
For beautiful you are my world, my true...
And it's you are whatever a moon has always meant
and whatever a sun will always sing is you
Here is the deepest secret nobody knows
Here is the root of the root and the bud of the bud and the sky of the sky of a tree called life; wich grows higher than the soul can hope or mind can hide...
And this is the wonder that's keeping the stars apart :
I carry your heart
I carry it in my heart...
Edward Estlin Cummings
Souvent, lorsque je déclare en mots une intention personnelle, seule me concernant plus précisément, un curieux processus se met en place. Tout comme lorsqu'un choix se présente, j'ai la fâcheuse tendance à me retourner pour me diriger vers tout autre chose…
Je "subcontrarie" la vie :o)
Pourtant, cette fois, pleinement consciente de ce vilain penchant et bien déterminée à y résister, après avoir murement réfléchi car cela m'arrive parfois aussi, je choisis d'éditer l'une de mes rares décisions bien intelligentes puisque raisonnables et qui est de ne plus émettre ni écrire publiquement ce qu'il faut bien qualifier être de ces délires épisodiquement trop condescendants ou plus souvent, simplement très gnangnans…
Mon charabia composé évident, ce fatiguant blabla se termine ici, las de ne s'articuler que de bruit qui semble bien être la seule nature à m'être dédiée pour m'exprimer…
Alors, telle une personne bien polie mais uniquement poussée par son côté gentille petite fille, je viens déposer cette bien nommée courtoisie. Non pas démarchant la conventionnelle ou froidement, mais agissant tout simplement en suivant un élan qui naturellement tracera bien ferme le trait final et cassera en fin, le fil qui me relie à cette partie de ma vie sans pourtant que jamais je ne la renie…
Il me restait à trouver la juste formule qui n'égratignerait pas la langue que j'ai maintes fois écorchée ni ne peinerait les éventuels amateurs de ma prose bleue rose…
Adieu est quelque peu trop ambitieux même si comme Honoré de Balzac, je vous confie à Dieu, que j'implorerai pour vous, à qui je demanderai de vous faire une belle vie...
Au plaisir serait vous faire mentir…
Bye bye, ciao ou tchao sont sans aucun doute de ces mots très rigolos mais qui n'expriment pas vraiment ma pensée en ce moment quand même important. Et puis, ils sont trop du genre à texto alors que je préfère, et de loin, tartiner allégrement à tort et tout de travers…
À bientôt n'est pas le mot...
Au revoir ne convient non plus puisque cette locution à se saluer sous entend la revoyure dans un proche avenir. D'ailleurs, comment pourrions-nous nous revoir si jamais, nous ne nous sommes vus…
Que dire si ce n'est qu'à vous lire puisque je continuerai à hanter les pages des uns ou des autres sans plus ni plus les obliger à consulter la mienne qui restera suspendue ici, là, deçà…
Alors, autant bien vous l'énoncer...