samedi 15 août 2009

Devine imagine !

J'imagine… j'imagine car je ne sais. J'imagine car je pense consciemment et/ou inconsciemment. Parfois même, il m'arrive de réfléchir. Mais je crois profondément et pour toujours…

Il faut bien dire que j'ai la divagation fertile, ou plutôt, que mon imaginaire se plaît merveilleusement bien à stagner, à seulement vivoter de peu, par et pour une seule idée qui n'en est pas vraiment une mais dont je ne peux définir exactement le sens par un mot bien précis pour mieux l'accorder. En fait, je me moque d'énoncer avec justesse ou non ma pensée. Autant la laisser dériver et laisser venir toute douce, la folie…

J'imagine toutes ces personnes qui disent vouloir réaliser et parfois avoir fort bien concrétisé et matérialisé leurs rêves même les plus fous alors qu'en réalité, je ne peux atteindre le concept, l'idée (encore) qu'un rêve puisse être matière ou chose ou que sais-je encore à laisser s'égarer. Car si je comprends bien, atteindre l'aspiration fait s'en dessiner une autre dont le seul absolu est finalement l'expirer pour encore et encore en inspirer de toutes nouvelles. Un fantasme accompli découvrirait donc toujours l'ennui pour tout de même, ouvrir, agrandir l'imagination qui aurait alors bien fort à faire afin de pouvoir se réjouir à nouveau…

Je sais pourtant que tout est encore une question de vocabulaire, qu'un rêve est bien plus souvent un terrible désir ou une très forte envie ou encore un projet. Alors pourquoi ne pas dire simplement, vouloir les réaliser et/ou les avoir concrétisés sans utiliser un mot à faire rêver…

J'imagine tout aussi ces amours nés de bonnes excuses tellement justifiées par la raison, elle née d'un évènement ou par une action liés toujours au soi(s !). Je t'aime parce que tu m'aimes et t'aimerai plus encore lorsque tu m'aimeras moins. Je t'aime parce que tu m'as sauvé. Je t'aime parce que tu le vaux bien et sans doute, flattes-tu subtilement mon ego. Je t'aime surtout parce que cet amour là, m'appartient…

À nouveau, je ne saisis pas vraiment, sans doute pour ne pas réellement connaître, ni encore ne perçois bien cette notion par trop compliquée et donc, pour moi, négativement mystérieuse.

Mon besoin est autre, dévié (encore et toujours) tout en étant aussi egocentrique sans pourtant en devoir absolument justifier ses élans. Il est seulement étroitement et infiniment lié au rêve. Ces songes éthérés, hors matière, couleur et ne donnant rien à faire si ce n'est qu'être en souriant…

J'ai besoin d'aimer pour alimenter mes rêves. Simplement afin de les garder extraordinaires en les soutenant infiniment et en les nourrissant par la beauté que je perçois chez d'autres et autour, tout autour. Celle qui est là, juste là, à portée, naturelle, délicate et dédicacée au monde entier, sans devoirs particuliers et qui n'est pas à prendre, à enlever ou à voler, à s'approprier mais à découvrir. Elle seule inspire. Elle seule aère le courant et donne à venir au monde et au temps pour vibrer en vie, l'instant…

J'y crois. En tout cas, j'imagine et ça me va...

samedi 1 août 2009

Le fil…

Voici donc le week-end qui clôture définitivement mes congés. Le temps juste et suffisant pour rembobiner le fil afin de pouvoir l'ouvrager autrement. Je ne sais ce qu'en sera sa composition pourtant, j'en assurerai simplement sa beauté, celle déviée par mon seul regard, l'unique à devoir encore m'importer…

Car finalement (presque) tout le monde s'en fout et sans vouloir porter un jugement spécifique et définitif, je regrette cette belle indifférence maintenant quasi toujours affichée et qui est la véritable coupable de notre lente mort à tous…

D'ailleurs, hier encore, je n'ai pu que le constater une fois de plus pour m'en voir, une fois de trop, profondément secouée. Oh, rien de bien grave ou d'important : un blog seulement s'est envolé. Soufflé par je ne sais quel vent bizarre, il n'est plus…

Normal, banal, me direz-vous… Sans doute, peut-être, mais quand même !! Un petit mot, un au revoir ou plutôt, un adieu puisqu'il a lieu, aurait été mieux, plus élégant, tellement délicat, simplement courtois mais peut-être et curieusement trop gentil…

Enfin, je suis sans doute trop étrange pour réellement comprendre les cursus cachés, les astuces conseillées ou les divers processus demandés, qui sont tous - semble-t-il - bien appliqués en ce monde extraordinairement commun bien nommé blogosphère. Il ne me reste qu'à apprendre. M'appliquer, encore et encore, à ne pas attacher de l'importance ni à me lier aux sourires par trop généreusement donnés.

Ne dit-on pas que la répétition fixe l'information ? Et ici, si un simple click découvre immanquablement de belles personnes, il définit tout aussi, et bien vite, l'obligation raisonnable qui naît trop rapidement, leurres à se damner à l'oubli…

Eh bien, passons donc à autre chose puisque l'insouciance est la vague très, très en vogue et pas seulement pour l'été…

Pourtant, je mentirais si ainsi, j'agissais. Je n'ai d'ailleurs pas cette faculté à pouvoir évacuer l'instant et l'égarer à temps. Car je le réserve avec soin, le préserve pour longtemps…

Alors, je garde précieusement tous les moments de petits bonheurs qui ont parsemés mes vacances. Sans les ordonner par importance et sans pouvoir tous les énumérer, je peux affirmer sans mentir qu'ils m'ont infiniment comblée. Tant la mise en œuvre des travaux de peinture que j'avais projetés que le résultat final, illuminent encore mon présent. Tout comme les conversations écrites et amicales avec un homme qui est finalement et pour mon plus grand bonheur, vraiment une belle personne... Ou les magnifiques paysages immortalisés par un bûcheron d'ailleurs et maintenant ailleurs… Et la belle histoire inhalée, respirée, encore aujourd'hui présente, en réalité, dans mes rêves endormis ou éveillés et toujours pleine de cet amour si dense, tellement infini entre Edward et Bella et incluant la famille pour le rendre encore bien plus grand… Ou l'élaboration de ma bibliothèque en ligne dont l'idée originale vient du site de Marco qui m'a gentiment autorisée à le copier... Ou encore mes créations culinaires influées subtilement par l'écriture de Pierrot… Et tout aussi, mon petit coin de paradis qui doucement se verdit…

Et puis, et puis, le ciel à qui, je dis aussi, encore et encore, merci :o)