Voici donc le week-end qui clôture définitivement mes congés. Le temps juste et
suffisant pour rembobiner le fil afin de pouvoir l'ouvrager autrement. Je ne
sais ce qu'en sera sa composition pourtant, j'en assurerai simplement sa beauté,
celle déviée par mon seul regard, l'unique à devoir encore m'importer…
Car finalement (presque) tout le monde s'en fout et sans vouloir porter un jugement spécifique et définitif, je regrette cette belle indifférence maintenant quasi toujours affichée et qui est la véritable coupable de notre lente mort à tous…
D'ailleurs, hier encore, je n'ai pu que le constater une fois de plus pour m'en voir, une fois de trop, profondément secouée. Oh, rien de bien grave ou d'important : un blog seulement s'est envolé. Soufflé par je ne sais quel vent bizarre, il n'est plus…
Normal, banal, me direz-vous… Sans doute, peut-être, mais quand même !! Un petit mot, un au revoir ou plutôt, un adieu puisqu'il a lieu, aurait été mieux, plus élégant, tellement délicat, simplement courtois mais peut-être et curieusement trop gentil…
Enfin, je suis sans doute trop étrange pour réellement comprendre les cursus cachés, les astuces conseillées ou les divers processus demandés, qui sont tous - semble-t-il - bien appliqués en ce monde extraordinairement commun bien nommé blogosphère. Il ne me reste qu'à apprendre. M'appliquer, encore et encore, à ne pas attacher de l'importance ni à me lier aux sourires par trop généreusement donnés.
Ne dit-on pas que la répétition fixe l'information ? Et ici, si un simple click découvre immanquablement de belles personnes, il définit tout aussi, et bien vite, l'obligation raisonnable qui naît trop rapidement, leurres à se damner à l'oubli…
Eh bien, passons donc à autre chose puisque l'insouciance est la vague très, très en vogue et pas seulement pour l'été…
Pourtant, je mentirais si ainsi, j'agissais. Je n'ai d'ailleurs pas cette faculté à pouvoir évacuer l'instant et l'égarer à temps. Car je le réserve avec soin, le préserve pour longtemps…
Alors, je garde précieusement tous les moments de petits bonheurs qui ont parsemés mes vacances. Sans les ordonner par importance et sans pouvoir tous les énumérer, je peux affirmer sans mentir qu'ils m'ont infiniment comblée. Tant la mise en œuvre des travaux de peinture que j'avais projetés que le résultat final, illuminent encore mon présent. Tout comme les conversations écrites et amicales avec un homme qui est finalement et pour mon plus grand bonheur, vraiment une belle personne... Ou les magnifiques paysages immortalisés par un bûcheron d'ailleurs et maintenant ailleurs… Et la belle histoire inhalée, respirée, encore aujourd'hui présente, en réalité, dans mes rêves endormis ou éveillés et toujours pleine de cet amour si dense, tellement infini entre Edward et Bella et incluant la famille pour le rendre encore bien plus grand… Ou l'élaboration de ma bibliothèque en ligne dont l'idée originale vient du site de Marco qui m'a gentiment autorisée à le copier... Ou encore mes créations culinaires influées subtilement par l'écriture de Pierrot… Et tout aussi, mon petit coin de paradis qui doucement se verdit…
Et puis, et puis, le ciel à qui, je dis aussi, encore et encore, merci :o)