samedi 28 mars 2009

Latitude ma plénitude…

Un clin d'œil, juste la petite réplique dégagée pensée, là, gentiment réveillée, un simple écho au terrifiant pouvoir de Victoire, voisine plus qu'appréciée de cet étrange univers azuré blogosphère…

Si une qualité devait m'être affectée, elle serait unique en cette faculté d'aimer. Et tant sous sa forme non usuelle, et tant par son style plus qu'éthéré…

Car j'aime simplement aimer.

J'aime cet éveil particulier fait de fragments d'êtres à vivre, composé bien souvent d'un seul instant exprimé, à expirer et qui transpire, inspire mon rêve à se construire.

Non pas que j'aime le monde entier ou toutes les personnes connues, inconnues ou perdues de vue, ou encore tutti quanti et n'importe qui, non. J'aime l'être qui souligne, avive mon étonnante sensitivité.

Il ne peut que passer ou s'ancrer dans le quotidien, être présent ou distant, réel ou virtuel, il est simplement vivant par cette singulière vivance à s'inventer, survivance à m'irradier, l'assonance illuminée pour me faire, m'être, être…

Nitescence, si belle cadence cœur, là, arrêté et qui pourtant, encore, danse…

Et sans jamais générer le besoin de voir ou de savoir sa matérialité ou de toucher sa réalité car l'amour pour moi, réellement, objectivement vers moi, n'importe pas et n'existe pas. Tandis que mon sentiment, mon penchant ni humaniste ni altruiste est une vraie vérité…

Je suis animal, animée par ce qui me tient éveillée…

dimanche 8 mars 2009

Célébration, glorification, l'un peu con…

Je suis une femme car belle nature m'a dotée d'un con et ornée, ni plus ni moins, de deux nichons.

Ben, oui ! D'ailleurs pour mieux tendre ma fondée féminité - là tout simplement déclarée mais également, tout de bon, administrativement notifiée - par trop naïve ou, la plupart du temps, le sexe aidant, bien trop idiote, "on" ne dira plus tu es con mais plutôt tu es conne.

Belle reconnaissance par substantif adjectivé enfin accepté. Une victoire en somme…

Je suis une femme puisque j'ai enfanté. Il serait plus juste dans notre société tellement à s'exprimer libérée, de dire être une mère… J'avoue pourtant, préférer le mot maman qui ne connote, ne m'évoque aucune obligation pour me donner et me garder les bons moments.

Je suis une femme mais déteste toutes les étiquettes. Je refuse le label qui catégorise ou trie, classe la capacité, distribue le personnage ou assigne juste l'implication. De plus, je réprouve ces jours à glorifier consommées ces vignettes, cette tendance devenue maintenant valeur car ce qui est, naît un jour mais est toujours…

Je suis une personne mais ne suis pas personne…

Je suis simplement un être dont le cœur bat, rythmé car ainsi disposé mais surtout cadencé par ma seule et unique émotivité. Je suis, j'être comme il me plait à dire et célèbre l'instant d'être en vie et non pas ce temps d'être une fille…

Ma nature est essence de la nature dont seul l'espace est à chanter. Non pas en nos temps définis mais tout le temps de la vie...

Alors, j'ose : laissons nous à honorer cette juste temporalité en acceptant seulement et vraiment toutes les individualités !

samedi 7 mars 2009

Mensongerie l'antinomie…

Je mens !

Mais si je mens et le crie à tout vent, si la franchise est vraiment de mise, si seule la véridicité est bien là exprimée, je n'invente aucunement…

Dire en premier est toujours exprimer une vérité, affirmer et s'affirmer tout entier, s'offrir là, seconde consistante, se trahir en vie mais surtout se poser absolu l'existé…

Paradoxe loin d'être hétérodoxe, il dit si bien l'humanité. A narrer presto ce bigarré allegretto, il dit bien haut ce qui se lit, ici ou à défaut. Sans jamais ou si rarement engendrer le moindre soubresaut…

Sursaut !

Mentir est en quelque sorte devenir…

Pourtant, elle traînasse encore, elle rêvasse toujours, elle est tellement tenace…

Sans acharnement, sans aucun entêtement, elle tisse à pas comptés sa destinée, elle file gentiment sa faim…

Oh, la menace !

Elle, ni vraiment belle et certainement pas hideuse, vit simplement. Candide n'évite, lévite cette vie décriée trop souvent compliquée. A tort ou à raison, elle s'en tient ou se limite à être. Elle, sans, cependant, tenir le génie lucidité ni ce pendant à détenir seule l'appesantie stupidité, accepte et assume sa consistance…

Elle aime, a aimé et aimera… pour rire ou pleurer et encore sourire.

Je mens !

dimanche 1 mars 2009

Infinie incomplétude…

J'aime ou plus exactement, je tends vers cette étrange tendance à l'observation, sans réelle analyse mais plutôt en une sorte de curieuse contemplation. Mon observance à regarder ou à voir, à lire ou à écouter. Je prends, je vole l'instant à l'infinitude…

D'aucuns diraient tout sérieusement, mais tu tournes en rond. Je rétorquerais en souriant, je vis mes sensations…

Vivre à travers des récits parlés mais bien plus souvent, écrits. Une prospection inconsciente qui pourtant n'est pas une recherche bien spécifique à disposition machinale. Plutôt la quête consciente, lucide du sens de l'humanité.

Si belle incomplétude, trop gentille solitude, réelle infinitude…

Et je lis ou parfois, devine, et ici, ou là, qu'il faut prôner le "soi", se glorifier et ne penser qu'à soi. Que seule cette valeur est essentielle, qu'elle est l'unique but primordial de notre vie dite non animale…

Pourtant, malgré cette vérité indécidable, je crois que sans l'autre, sans les autres, le soi n'est pas, n'existe pas…

Tout comme un mot à un sens et s'offre toujours conscience. Il dit si bien l'âme et le cœur de l'auteur…

La vérité vraie et indémontrable...