jeudi 14 février 2008

Rouge amour toujours en ce jour...

Imaginer, penser, supposer qu’aimer ne devait pas de ces devoirs à être dits, que l’amour profondément se perçoit, infiniment se voit, astucieusement s’entend tout autrement…

Il est geste effacé de caresses anodines pourtant tellement divines… il naît matière la terre son rêve à la tendresse banalisée alors exhaussée… il enlumine le jour, illumine ses nuits et toujours s’offre à se donner, se révèle exprimés intimes secoués par de si petites choses…

L’élan d’une seule nature, profonde et dense, qui ne se leurre ni ne trompe, qui affecte l’air de riens et qui n’a pas ce besoin de s’enivrer pour gommer le quotidien.

Je t’aime est si facile à dire et si souvent ne signifie plus rien…
Aimer est simplement être et non si facilement paraître, aimer est ressentir et non discourir…

Cette ardeur naturelle pourrait être tout, aussi longtemps que son expression n’en devienne pas usuelle convention plutôt que véritable affection… locution maintenant par trop établie… trop souvent détachée, usée, comme chiffonnée par ce réflexe d’une manie à s’écrier envie…

Absolu à se dire et s’en convaincre pour se persuader d’exister…
ou
Dévolu à se donner sans jamais avoir à compter…

Je pense qu’aimer n’est rien d’autre qu’être en vérité… simplement en se laissant porter par cette magie infinie en dedans, en chacun d’entre nous… quelque chose d’immensément grand, d’incommensurablement fort… un rien pourtant, un rien à faire tout…

L’amour est foi et loyauté.
L’amour est partage, l’amour est croire.
Et beaucoup plus car il est profondeur dédié essence du cœur…

L’amour rend heureux et si être aimé peut rendre triste, peut sembler briser le cœur, il exalte pour toujours l’âme, l’emplit de vrai bonheur et jamais ne meurt…

J’aime à ne plus devoir dire aimer, à pouvoir simplement pétiller d’étoiles en cette lune, l’isolée dédiée ma seule destinée…