mardi 24 juillet 2007

L'être sage !

L'être sage !

Il est si rigolo ce mot qui m’ouvre un autre pour encore m’appeler le terme d’une toute nouvelle nouveauté… Je découvre, explore sans réellement chercher et je tombe sur leur son, leur initiale tonalité qui, je l’avoue, m’envole bien au-delà…

Je reconnais la tendre dérive mais l’excuse en devient toujours spontané le sourire qui ne manque jamais de s’éclairer, émerveillé par tant de possibles…

Je sais être à la lisière folie profonde, elle déclenchée par une peine toute aussi sévère, elle qui m’a emmenée ailleurs et posé autre, le regard… sorte de vérité propre, intime d’une vie latente, l’existé être inexprimé, là, depuis toujours et qui s’est éveillé enfin douceur délires d’en fin…

Beaucoup s’écrasent armes et larmes, s’oubliant bonheur pour ressasser rancœur, se grisent ce gris à survivre, s’étendent ce temps à durer, s’éveillent dépit fin de vie…

D’autres voyagent, tournent et retournent ce rond, s’emmènent ailleurs dans d’autres contrées, s’ensoleillent pensées et abandonnent le passé reflétant unique leur abrégé, osant belle cette illusion…

Je m’égare ce monde, je souris bleu ma peine, en quelque sorte, j’en deviens toute sage, toute intelligente car je sais…

Je sais l’isolement, la belle solitude, le seul au monde, le rien du tout, le tout de rien… je sais l’étoilée à s’éclairer, parfois, pétillé mon regard… je sais l’instant qui pourtant passe sans plus vouloir le retenir, le garder ma seule propriété… seulement l’étendre tendre, tendre tendresse ce pressant et l’offrir tout nouveau au temps, ce passant...

Je ne suis pas immensément triste non plus follement gaie, je suis une petite fille adulte toute sage, souriant le bonheur autour, m’en grisant tout bleu l’essence à n’être que mon ciel. Partagée de ces devoirs de tout un chacun, flânant le temps, le différant différemment sans rien d’extraordinaire à pouvoir en dire…

Alors mon Ange dépose en ce temps, ou une belle image, ou un mot tout cadeau qui découvrent présent mon présent… et d’eux, je m’envole… d’eux, j’existe sans à devoirs arrêter déchargée ma souffrance non plus à m’impliquer d’autres pour les engager découlés compromis ou les accuser d’être, comme ça, en vie…

Disposée maintenant d’un délai, cet unique crédit ici m’accordé à faciliter si petite ma vie, à naître libre d’une liberté lisières voulues limitées, belle ma surséance… parfois je l’attends exhalées ferveurs, parfois je passe temps dilués douceurs, sourires ardeur ou élancés pleurs et d’autres moments, l’oublie tant vibre mon cœur. Pour lui revenir ce temps toujours à ne plus vouloir, à ne plus pouvoir encore y croire…

Et sans réels ressentiments, sans pas de haine à ternir tout gris le bleu débordé, tout simplement et tellement vraiment, je souris la vie, je lui dis réellement merci car si hors moi, elle est toute belle, je le suis tout autant hors elle…