Il
semble que ce que j'écrive ne soit pas lisible, que mes mots ne persistent que
l'incompréhensible…
Voilà, une vérité bien dévêtue, toute nue, prouvée réaction évidence…
Je suis étrange et ne l'ai jamais caché. D'aucuns s'imaginent qu'il s'agit ici, d'une douce excentricité, toute gentille, toute risible; d'autres encore se persuadent que là, n'est qu'une habile façon de combler infinis ma si petite vie, pauvre petite fille !
J'aime à ne pas défaire les croyances, pourvu qu'elles ne fassent pas mal, qu'elles n'offrent pas le mal.
Quant au sourire, il est toujours gratuit et généreusement admis, même, surtout lorsque sa légitimité jaillit, ou envers, ou en vers moi. Il me plaît à croire cette belle grimace à se poser toujours instinct, à se répliquer irrésistible pour s'envoler et en devenir extra l'ordinaire son inclination expansive d'un monde à présents. Un présent, là, maintenant, comblé de présents, lumineux éclat cadeaux. J'en souris aussi même si je n'ai pas tout compris...
Je déteste ou plutôt je repousse le mensonge, simplement car il me déstabilise à forcer de nouvelles frontières… me met réellement mal à l'aise par son ressentiment, l'air qui s'inhale… désoriente cette si simple simplicité, étonnamment et si loin d'être imaginée mienne…
Il s'ouvre aussi innombrables interrogations, pointe trop fort ma différence pour en muter trop chagrine réalité, efface et gomme badine l'humanité. Il me rend profondément triste, il représente par trop pénible la tristesse…
Il pourrait s'agir d'un jugement, d'un avis très personnel, d'une intime conviction… oui, très certainement mais uniquement si le sentiment naît d'une cohérence propre à ses croyances, d'une hypothèse liée à l'exclusif être je… jamais lorsque la vérité est formelle, véracité, absolument démontrable par des faits réels, palpables, qui existent sans que l'imagination y soit pour quelque chose.
Il me plaît également, d'imaginer avoir quelques amis, ben oui !
Un, ou deux, ou trois, êtres humains, nés et vivants sur la terre, notre planète même si lune me va si bien… des personnes qui sont là, qui existent, que j'aime infiniment et qui curieusement m'aident à me sentir bien.
Ils écoutent, lisent, sourient mes folies sans pour autant s'ego titiller. Ils entendent et perçoivent, ils partagent leur eux et s'offrent nature accomplie déliée toujours naturelle courtoisie, spontanée si vraie gentillesse… ils ne disent pas, non plus ne médisent, ils sont !
L'aube d'une éternelle infinité n'est pas ce que tu imagines, n'est pas la propre tienne ou encore unique et singulière propriété mienne. Elle est le balbutiement, l'arrivée pourtant éclairée d'une sorte de vibrance, immense et si petite, hors le temps et l'espace, en eux, au-delà et en dedans… en devenir toujours à jamais, présents, pressants et incommensurables moments... une suspension, la trêve sans pas une frontière, un monde hors soi, la soie d'être… l'instant pétillé d'une étoile qui sourit l'essentiel, l'essence notre ciel…
Et j'aime tout aussi, ce mot Infini…T.
Il représente la brume sans recherche à se dissiper, l'imagine expressive trois petits points concis qui tout et tellement rien s'ouvrent à dire, et l'illimité démesuré d'un sourire qui réplique belle la vie, si belle malgré…
Et existent des voyages dont le chemin s'effectue l'isolée destinée même si pour l'agrémenter, il ose s'affecter douceur l'imagine nuageuse…