mardi 23 janvier 2007

Si belle lune...

Si belle lune...

Écrire et dire, mais quoi dire, quoi d'autre que, sinon que, quoique… poser son monde, uniquement le sien, magnifié l'unique mais comblé pensées uniques le commun magnifique... aussi découvrir l'autre de cette envie, si belles enivrantes, le bien dit à faire à en devenir l'envié… questionner d'aucuns astucieusement, tellement subtilement… découvrir là, questions contenues l'évidente détenue réponse ou avancer précieux commenté l'avis neutron, neutre le dit "on", tendance camps mon si précieux parti, ce pris le soi épris et toujours hors ton prix… et pleurer douleur vaine ses larmes le non compris ce tu non émis…

Il n'y a plus rien à dire et tant à savoir dire, plus rien à vouloir dire si ce n'est que ce pouvoir à naître écho l'actuelle actualité, informer ombré l'énoncé visuel belle télé, reproduire, re-dire, reconduire ou taire et renoncer maux... et se voir pourtant cœur si secoué mais bien à l'abri, à rester bien loin du mal loti… mon coeur compati et le tien gémi ! Duo à se battre l'idem d'une différence le balancement...

Ou encore, peut-être à se leurrer…

Il n'y a plus qu'à dire pour se créer brillé l'être et s'en croire profondément, à l'aube si profonde humanité, mon âme est belle, je l'écris si belle…

Et le temps... mais quel temps ?

Et j'ai rêvé… la force tendre cette terre lovée en son toit ciel l'immense si bleu... l'unique leur contenu, deux à se compléter… étendue, détendue leur eux, ils m'offriraient à m'envoler, souffle à dessiner plumes mes ailes...

Je serais leur être harmonie en cette bulle rond la vie…

Et j'ai rêvé écrire, m'exprimer, simplement dire… me retenant pourtant de ces effleurées le jugement… l'errance fragrance, d'ici, de là, toile gigantesque me laisse ce manque le regard vide trop à côté l'en dedans…

Et j'ai rêvé d'une particulière connivence, d'une si singulière nos balances, le dire vérité, sans pas chercher ou quémander une quelconque pitié, ou d'afficher une plainte à se secouer… un dire à se dire pensée, refaire le monde en positivant son aperçu d'instants, mélanger, s'emmêler point milliers ces vues, un regard authentique, hors soi, loin de l'habituel miroir à se retourner ego l'émoi…

Et j'ai rêvé la rencontre, fusionner nos différentes planètes, la merveilleuse secouée découverte d'un seul être qui d'être affirmerait l'étrange elle est… qui m'oserait venir, revenir au monde, qui m'autoriserait à exister nôtre…

J'ai rêvé si grand… yeux bruns devenus si bleus… voir, sentir, apercevoir, ressentir… savoir et naître déjà usé ce vain désir…

Attendre faim et sens le mot, éclairer mon âme nébuleuse tant fabuleuses ses lumières… et me dire… ce non possible… avouer, poser le regard, doucement m'en aller, me taire ou encore dire à chuchoter, murs murés… sentir me perdre… l'innocence… me vaincre du nombre et de ce drôle l'ici, déposé leurre équilibre… m'esseuler, m'isoler et ne plus rêver…

J'aime à sourire jeu le hasard, à me dire si aujourd'hui ou ça, ou ci, alors, oui; alors, oui ! … Souhaiter conscient à tendre l'inconscient d'un mouvement, un quelque chose qui m'existerait, qui m'oserait encore à le croire… mais le jour n'est ni clos ni lui murmuré déjà muré… et s'en suivra si belle lune sa tendre nuit…