samedi 12 août 2006

L'Envol...

L'aube ce début l'innocence...

Un présent son éternité...

Un cadeau Vanillé...

Le partage d'une grande Dame...

Last but not least...

Merci, Just… réellement, tout vraiment, merci…
Pas un mot n'en cache un autre, merci n'est pas un remerciement sarcastique, ni non plus naïf et tu vas rire, je joue rarement avec les mots, ils se jouent de moi, tout seuls... mais vas-t'en expliquer ça avec ma façon d'écrire !

Je sens ce que tu veux dire, me dire, je le sens tout aussi réellement… et je comprends…
Je comprends trop de choses et la norme est de ne pas me comprendre. La balance mon destin est ainsi sa pesée… et j'avoue n'avoir jamais imaginé la nuance en ce sens, celui dont tu parles.

J'écris véritablement en tout premier, pour mon plaisir, ensuite vient la seconde raison ma déraison qui est oui, encore pour moi, j'imagine le plaisir de l'autre, je l'imagine et ce rêve me fait plaisir, et puis seulement pour le bonheur du lecteur… Aussi, j'étends le temps à découvrir l'image qui me convienne, à la chipoter et finalement, je formate ma page, la rends à mes yeux si belle... une bêtise qui ne peut esquisser l'adulte...

J'ai toujours pensé offrir un quelque chose, une vérité, la si vraie mienne, j'étais persuadée de pouvoir coucher mes émotions, de les faire partager dans le premier du sens et de sa signification, le mot, son prononcé qui dit un son, son bruit, sa résonance dans l'esprit, et la vie des phrases, la vie... les arrêts, le repartir, la respiration, le haut, le bas, et le si plat, mon expiré qui vous inspirerait la respiration, une sensation, un perçu, le véritable d'un ressenti... le bleu… et je reconnais m'être complètement trompée… je croyais même si tout n'était pas compris, que la sensation serait perçue, quelque soit le niveau, la culture, l'érudition, je m'imaginais qu'il ne fallait que cette seule ouverture, celle de son cœur qui lui, ouvrirait alors la porte de l'esprit, et ce dernier découvrirait le ressenti… et j'essaie, oui, j'essaie cette dernière fois d'utiliser tout ce qui est à disposition pour construire une phrase… et je serai obligée de bien relire, d'imprimer ces choses qui gênent le chemin de ma pensée, et de retirer maintes fois mes lunettes embuées ces décidément larmes de trop… ça me fait chier !

Je sais que par réelle gentillesse, certains disent mes textes beaux, riches, étranges… et qu'ils ne comprennent rien… j'ai essayé, oui, j'ai vraiment essayé mais nul n'est tenu à l'impossible…

Tu sais, comme je peux t'apprécier, beaucoup le savent, là aussi, tu vois, je ne suis qu'elle… j'ai beaucoup trop d'imagination, tant et plus, et ici ou dans le réel, rien n'est simple… ne pense pas que je sois amoureuse de toi, non, tu es un frère, un fils, un père, un ami, un copain, souris… oui, souris… un être plus que cher, un quelqu'un dont je suis si fière d'avoir croisé, comme ça, simplement, rien que pour mon détestable ego mien, à moi, je me…

Je ne veux plus écrire, je ne veux plus être, je ne veux plus aimer, je ne veux plus m'impliquer… et cette nuit, je peux dire un tas de bêtises, c'est la dernière, le dernier texte… je me fous de plaire ou pas, de me faire un public qui me dira, me criera, reviens nous ou m'évitera et se crachera de moi… je n'ai jamais imaginé, pensé être un écrivain ou une poétesse, ou un trucmachinchose à talents, jamais… qu'importe, je ne peux, non, je ne veux blesser personne, je prends sur moi, la différence, l'indifférence, la non compréhension, la douce folie, ben oui… souris encore…

Et surtout, je ne demande rien, ni aide, ni pitié, seulement cette paix indifférence, et particulièrement la quiétude vôtre…

Vous dire à tous, que je sais certaines personnes en attente d'un mot, le comment needed to be alive, because elles sont toutes seules dans leur tête et leur âme souffre, elles se rattachent à vous, à toi, à elle, à eux…. Un copinage, un passage quand bon vous semble, quand la vie, votre vraie vie le permet sont à noter danger pour elles… et puis, hein, de quoi elle se mêle… toujours elle s'emmêle, elle quitte ce monde d'un sourire gratuit à vous encore donner !

Et que ce sourire s'étire aube votre éternelle infinité…

Kiss all of you… et va la vie belle !

Merci...

Et ne résonner que ce merci,
Semblé si concis, tellement petit…
Ébloui pourtant, mon intimé seul défini,
Immense si intense démesuré Infini…T

Ange - Dou - Gérald - Just - Loubabylou - Pascal - Pater Vanille

A tous merci !

Suspendue Infini...T, d'un ailleurs se poser, le paisible à l'effleurer et encore folies, se dire...

Au fond, c'est ça la solitude : s'envelopper dans le cocon de son âme, se faire chrysalide et attendre la métamorphose, car elle arrive toujours.

August Strindberg.

mercredi 9 août 2006

Intemporel, un temps pour elle...

Endormie lovée, l'ajusté creux épousé son corps…
Assoupie rêvée, l'accordé vœu emmêlé l'accord…
Douceur ondoyée nos peaux, chaleur… l'irradiée…
Couleur étirée berceau, candeur… l'exposée…

A vaciller fin suspendue sérénité torpeur…
Et frémir ivresse, l'éveil…
A chanceler faim retenue révélée nos cœurs…
Et gémir tendresse, l'appel…

Découvrir élan, l'ardeur…
Aboutir instant, langueur…
Définir latents, bonheur…
Ralentir pressant, douceur…

Frissonner l'aimé temporel,
et s'étourdir réalité intemporelle...
Rêver l'éveiller irréel…
et s'oser sommeiller charnel…

Posée la douceur mon petit nuage sans moteur, l'erré mien a découvert l'encore révélé cette réalité… il suffit d'être femme, elle sexuée pour se voir ne pas pouvoir et non pas ne pas savoir, mais avoir ces devoirs, oh désespoirs… ferme ton peignoir et prends donc, ton mouchoir, s'en devient rasoir… d'être sage, de taire à se cacher la naissance son désir, l'aube besoin intimé sien, l'envie son naturel vouloir à laisser s'apercevoir l'appétence aspirée faim incorporée primaire son bel être…
La graine phytogène mâle qui mène et me gêne… je déteste les étiquettes, les catégories, le concept fermé regard l'acquis qui reluit… j'abhorre les modes à se dire persuadé à même seulement la pensée, nouvelle ode à se rassurer appartenance le groupé, l'ouverture cette trop évidente fermeture… se laisser élevé chaire, là, chère si faussée chair la victoire de ces valeurs effluves étranges odeurs…

Et j'aime tellement ce devoir à pourvoir : une fille, ce doigt à être bien…
Souriez, personne ne sait que vous lisez !!

Le plaisir d'écrire, de dire mille sourires…

Mutisme, mutine pensée ! Tu bruisses prémices l'écrevisse, qu'ils rougissent de ce qu'ils jaunissent…