mardi 22 septembre 2009

À vous lire…

Souvent, lorsque je déclare en mots une intention personnelle, seule me concernant plus précisément, un curieux processus se met en place. Tout comme lorsqu'un choix se présente, j'ai la fâcheuse tendance à me retourner pour me diriger vers tout autre chose…

Je "subcontrarie" la vie :o)

Pourtant, cette fois, pleinement consciente de ce vilain penchant et bien déterminée à y résister, après avoir murement réfléchi car cela m'arrive parfois aussi, je choisis d'éditer l'une de mes rares décisions bien intelligentes puisque raisonnables et qui est de ne plus émettre ni écrire publiquement ce qu'il faut bien qualifier être de ces délires épisodiquement trop condescendants ou plus souvent, simplement très gnangnans…

Mon charabia composé évident, ce fatiguant blabla se termine ici, las de ne s'articuler que de bruit qui semble bien être la seule nature à m'être dédiée pour m'exprimer…

Alors, telle une personne bien polie mais uniquement poussée par son côté gentille petite fille, je viens déposer cette bien nommée courtoisie. Non pas démarchant la conventionnelle ou froidement, mais agissant tout simplement en suivant un élan qui naturellement tracera bien ferme le trait final et cassera en fin, le fil qui me relie à cette partie de ma vie sans pourtant que jamais je ne la renie…

Il me restait à trouver la juste formule qui n'égratignerait pas la langue que j'ai maintes fois écorchée ni ne peinerait les éventuels amateurs de ma prose bleue rose…

Adieu est quelque peu trop ambitieux même si comme Honoré de Balzac, je vous confie à Dieu, que j'implorerai pour vous, à qui je demanderai de vous faire une belle vie...

Au plaisir serait vous faire mentir…

Bye bye, ciao ou tchao sont sans aucun doute de ces mots très rigolos mais qui n'expriment pas vraiment ma pensée en ce moment quand même important. Et puis, ils sont trop du genre à texto alors que je préfère, et de loin, tartiner allégrement à tort et tout de travers…

À bientôt n'est pas le mot...

Au revoir ne convient non plus puisque cette locution à se saluer sous entend la revoyure dans un proche avenir. D'ailleurs, comment pourrions-nous nous revoir si jamais, nous ne nous sommes vus…

Que dire si ce n'est qu'à vous lire puisque je continuerai à hanter les pages des uns ou des autres sans plus ni plus les obliger à consulter la mienne qui restera suspendue ici, là, deçà…

Alors, autant bien vous l'énoncer...