samedi 13 janvier 2007

À Toi, et Toi...

A toi, et toi... qui comptent, que j'aime présent vie, étiré infinité l'instant… ce rien tellement grand, en l'espace et pour l'éternité son temps…

A toi, et toi... à qui j'ai tout donné, sans l'écrire ici ardoise à décompter beau le compte, pour reprendre et énumérer chacune l'affectée mes secondes, pour prouver mes dires parce que tu sais… un tout si rien, ce tout tellement petit et qui me fait, une vie qui me compose étrange et ne permet pas à la terre de la comprendre…

A toi, et toi… déjà hommes, toujours précieux humains... un être là qui deçà me fait l'être bien…

La dimension d'ici pousse, oblige, me force à libérer, à dénouer ce lien, par trop vu l'obligé devoir même si jamais, au grand jamais, l'intention mienne s'est destinée retours à venir… mon seul projet n'a été que de t'aimer, de vous aimer… t'aimer pour me donner cet immense plaisir, ce bonheur très particulier de vibrer en dedans rien qu'en découvrant vos regards pétillants, tous vos sourires éclatants…

N'avoir que suivi l'instinct, l'être mien, l'élan qui naturellement vient, se pose et dépose vers l'autre l'espéré sien, son bonheur singulier, intime… né sens, sensation, ressentis qui ont toujours accompagné ma vie… une sorte de savoir logique à observer, à prendre la place, à me confondre, à m'oublier pour vivre fort, pour exister le beau de l'autre… l'imaginer, le composer sans même réfléchir et tomber pur hasard en ce juste qui fait plaisir… la réalité empathie mêlé l'incontestable d'un intérêt, une attention, oui, l'immense d'une attention…

A ton égard, envers vous… tendre vers toi, vivre en fonction de tes besoins, couler belle couleur tous tes matins, être là pour apaiser le sommeil de tes nuits, penser et panser ta vie, te faire plaisir, voir naître doucement, si grand, ton épanouissement… te protéger aussi, prendre, absorber le moindre mal pour que tu puisses encore grandir, t'ouvrir si beau au monde qui l'est tout autant…

Et le temps est venu simplement car je ne peux plus, parce que je ne veux plus… je m'égare par trop, en ce savoir t'avoir appris à prendre et me perds plus encore en ce constat profits la vie qui m'ôtent tout le petit plaisir, le seul sens, si véritable de toute ma vie...

Toi, et toi, ne me ressembler pas et cette différence est importante pour naître tout beau votre devenir, elle m'enchante déjà normé votre rassurant avenir...

La vraie force est là et non pas d'ailleurs...

Te dire tout aussi... Toi, et Toi, qui m'importent, le sens d'un non sens, ce non besoin de présence, de ta présence… je te sais là, je te sais bien en dedans et je sais que ton demain ne sera pas vain… déjà présent composé grand et ajouté vie qu'ensemble nous avons construit… pas à pas, doucement, tendrement… un pas à la fois… avance cette foi en toi qu'elle en délivre belles ondes au monde et j'en percevrai au-delà, ton être bien, au-delà…

Je ne veux pas être un poids, devenir un devoir et que tu puisses penser, même esquisser l'idée qu'il te faudrait pour équilibrer, composer, négocier tes élans et agir envers, contre ta spontanéité… le compte est parfait, juste et bien balancé… toutes ces années m'ont donné plus qu'immense le bonheur, m'ont offert à trembler si fort mon cœur… vous m'avez simplement, ouvert le possible, le seul à être existé, le seul qui m'a faite vie exister…

Ton geste, hier, est cadeau… ouvre et me libère, me présente beau choix le chemin sans plus l'imagine d'un mal, d'un chagrin avenir, le tien, le vôtre…

Toujours et à jamais… tu verras, tu sentiras, tu percevras… et même encore lorsque tu seras si vieux, ton regard éperdu, à nu d'une vie si bien remplie, abandonné instant l'éloignée bleu le ciel, doucement se brouillera présence présent toujours de mon amour pour toi, pour vous deux…