Si aimer est élan, est
naturel, inscrit dans les gênes aube l'humanité, l'ami est et naît pur amour de
l'autre et hors soi… cet être état qui se dit, s'écrit, se crie mon, à moi, le
mien sous entend toujours, l'assemblée, pas autant le tien… tandis que son
chuchotement, son bruissement tend vers le silence entendement, ouvre la
liberté, découvre l'espace son seul sien, à lui, l'autre soi, le pareil tout
différent…
L'appartenance ne devrait être que lumière du serment tacite, implicite inné de cette haute et extraordinaire complicité…
Si aimer est grand, est couleur l'éternel, il découvre trop souvent son propre besoin, l'immédiat miroir son unique teint… non pas la vibrée vibrance mais l'intime sa propre luminescence… la séduction pour attention, l'allégresse si douce ton ivresse… le naturel feint sans fard… un faussé qui tôt ou tard creusera l'autre, l'éloignera subtil encore d'autres, séparés eux, à jamais fossé réalité…
La société, ce groupé d'âmes si esseulées nous crée ce besoin à briller, de s'étendre et tendre mode tant et plus amis… un savoir informé richesse maintenant à exposer, à exploser nombre, belle quantité… le peu inversé la pensée dite trop à se penser mieux, plus beau, plus belle au vu la quotité…
Aimer est tellement simple, ce don élancé à étirer son cœur, à toucher l'autre, l'effleurer à seul le faire briller, s'offrir pur sourire sans pensées ni calculs à plaire, à séduire… l'être tout simplement, être naturellement…
La différence est notre unique richesse… l'interprété amour l'est tout autant… tant naissent les vérités et ne compte finalement que l'authenticité, celle à ne pas travestir ni transformer, être le seul je d'aimer…